Chronique maîtresse d'un homme marié

Mon idylle

12- Mon idylle

J'ai eu beaucoup de remords et j'ai beaucoup pleuré durant les jours qui ont suivi ma rupture avec Salif. J'avais tellement mal pour lui que j'en souffrais.

Notre rupture n'est pas passée inaperçue dans notre entourage, les questions ont fusé. J'essayais de répondre au plus bref sachant je ne savais pas ce que Salif disait à mon propos. Ma meilleure amie Maï insistait tellement pour savoir car d'habitude je ne lui cachais rien, mais même avec elle, j'ai survolé le sujet. J'attachais encore beaucoup d'importance à mon image. Je refusais de me confier à Maimouna sur ma relation avec cet homme marié, je n'arrivais pas, je ne pouvais pas!!

"Ça ne la regarde pas!! "

D'ailleurs cette situation dans laquelle je me suis mise m'a beaucoup éloigné de mes amis car je voulais éviter leurs questions.

Un jour Maimouna m'a reproché mon isolement mais je préférais faire profil bas!

J'avais honte de moi mais cela n'allait pas m'empêcher de poursuivre mon idylle avec celui que j'ai choisi!

J'assumais ma situation de maîtresse mais seulement en privé.

"En public, jamais !! Je ne peux pas crier sur tous les toits "je suis maîtresse de..." 

Je continuais à gérer mon image, les autres n'ont pas besoin de savoir qui je fréquente! Je préférais garder tout ça pour moi en vivant ma relation cachée.

(...)

Le temps de me remettre de ma rupture avec Salif, je refusais de voir Ibrahim.

Ce n'est que quelques semaines après que j'ai fait part à Ibrahim de ma décision de le suivre. De là est repartie notre relation...

Ibrahim était tout ravi de me retrouver, j'étais à nouveau à lui. Il était tellement heureux qu'il a voulu marquer notre nouveau départ en m'offrant un week end en amoureux afin de fêter nos retrouvailles.

Ibrahim: Qu'est-ce qui te ferait plaisir?

Moi. Pourquoi pas une petite escapade loin de chez nous.

Ibrahim: Comme tu veux, je te laisse choisir la destination.

Finalement nous avons opté pour une chambre d'hôte 4* en Provins. On voulait de l'intimité mais aussi de la discrétion et du confort.

Ne me demandez pas ce qu'il a dit à sa femme pour s'échapper avec moi tout un week-end car je ne sais pas, d'ailleurs je ne lui ai jamais posé la question . Ça ne m'intéressait pas, à partir du moment où est tout à moi j'en profitais simplement !!

"Le reste je m'en fous!!"

J'étais d'un égoïsme sans limite en ce qui concernait mon bonheur. Plus je prenais du plaisir dans ma relation et plus mon cœur devenait noir et se durcissait. J'avais moins d'état d'âme, j'étais prête à bousculer tous les obstacles qui étaient sur le chemin de mon bonheur.

"Femme, enfants? C'était le denier de mes soucis. Mon bonheur avant tout!!"

Ce week-end avait été au top! C'était dodo, manger, relaxation et sexe, le bonheur total!! J'avais tout sorti pour que ce week end soit marquant, de mes vêtements, à ma coiffure, à mes artilleries de nuit, tout était minutieusement préparé pour faire chavirer le cœur de mon homme. D'ailleurs il a été conquis durant tout le le week-end.

Les seules zones d'ombre étaient  lorsqu'il s'échappait pour prendre ses appels, ça me pinçait le cœur car malgré tout on n'était pas si seule.

Nous avons quitté les lieux encore plus amoureux que jamais!

(...)

De retour à la réalité, je reprenais le cours de ma vie mais ça me manquait de ne pas être à tout instant avec Ibrahim mais bon par les seuls moments où on se retrouvait il comblait ce vide.

Jusqu'où ira notre idylle?