Avengers malgré elle

Chapitre 29: L'origine

Cela fait le huitième sort de localisation que je lance, j'en ai marre, Keran se tient sur une pierre derrière moi et joue avec une pièce.

_ Ça marche pas, j'en ai marre, je m'écrie en jetant mes affaires magique au sol. Pourquoi je suis si doué en magie? Je m'énerve, je ne réussis à trouver de faille dans mon propre sort, ça ne doit pas être bien compliqué quand même! Je suis l'une des magiciennes les plus puissantes de la création, alors explique moi pourquoi je n'arrive pas à contrer un sort de base que j'ai, par dessus le marcher, créé moi. 

_ Tu as consciences que si tu ne te calme pas, c'est normal, me répond Keran. Tu es énervé, en colère, angoissé et très déconcentré. Si tu te bloques forcement tu n'y arriveras pas!

_ Et comment tu sais ça, je demande. 

_ Parce que c'est toi qui m'a appris la moitié de ce que je sais en magie, me répond Keran.

_ Tu sais quel sort j'ai utilisé pour faire disparaître la chevalière, je le questionne pleine d'espoir. 

_ Tu crois sincèrement que tu m'aurais parlé du sort que tu as crée pour faire disparaître ma chevalière et m'enfermer pendant deux millénaires, m'annonce Keran. Je ne peux pas te dire quel sort tu as précisément utilisé mais par contre, je peux te dire que c'est lié de près avec la Genèse. 

_ Tu peux m'expliquer ce qu'est la Genèse s'il te plait, je demande à Keran désespéré. Tout le monde me parle de ça, mais au final je n'ai pas beaucoup de souvenir de ce que c'est. 

_ Dis toi que c'est un rituel, m'annonce Keran. Tu n'as jamais authentifié ça comme ça mais tes actes étaient trop réfléchit pour n'être qu'une simple vengeance. Je te connais très bien, tu avais une idée en tête et la Genèse faisait partie de ton plan, j'ignore pourquoi mais c'est ce qui a causé ta mort. Quel qu'était ton plan, je ne sais pas quel était ton but ni si tu as réussi mais...

Je ne l'écoute plus, j'ai découvert des inscriptions sur le marbre du tombeau, je passe mes doigts sur la pierre. Je tente de traduire les inscriptions, c'est de l'énokien, la langue des anges ça dit "Seul l'origine pourra éclaircir la vérité...". Alors une idée parcours mon cerveau, je ferme les yeux, me concentre avant de retrouver ma forme originelle.

Soudain, un petit compartiment s'ouvre et je trouve un parchemin égyptien, je m'apprête à l'ouvrir quand j'entends des hurlements. Je me tourne et reconnais l'odeur des chiens des Enfers, ils doivent surement me chercher depuis que je me suis barré du Paradis. En parlant de ça, il faut que je retrouve les autres, notamment la psychopathe, le gamin et le petit chien de la mort, j'espère que mes ennemis ne les ont pas retrouver avant moi sinon je suis dans la merde. Je saute sur mes pieds et sors mon épée angélique, je prends le parchemin et le met dans mon sac avant de partir en courant suivie par Keran. Heureusement, je connais cet endroit par cœur, c'est moi ou plutôt Ketza qui l'a construit, alors je me laisse guider par mon instinct. En une minute chrono, je suis dehors suivie du cavalier des ombres, je tente de me diriger vers le village mais deux chiens apparaissent devant moi, soudain une armée m'encercle. Je tente d'évaluer les possibilités, je vois un angle mort qui mène vers un petite plaine, certainement pas loin d'ou j'ai atterris. Je lance un sort de glace pour bloquer les chiens des enfers, j'en électrocute deux au passage et Keran et moi, courons vers les pleines. Je sens l'odeur des chiens derrière moi, j'entends leur cris, j'accélère en lançant des sorts quelconques pour ne pas qu'ils nous rattrapent. Je scrute le paysage autour de moi, je vois un petit bâtiment au loin, surmonté d'une croix, Keran aussi l'a vu. Je me dirige en courant dans cette direction, je ne suis plus qu'a quelques mètres quand cinq chiens apparaissent devant moi, je leur saute dessus mon épée à la main. Je la plante dans le cœur du premier animal, je me tourne et fait face aux quatre autres créatures, l'une d'entre elle me saute dessus, alors, instinctivement, je me protège avec mes bras. Je sens les crocs de cette chose transpercer ma peau et broyer ma chaire, je retiens un cri de douleur, le sang coule sur mon bras et la gueule du loup. La rage s'empare de moi, mes yeux virent au rouge et je décapite la créature, je me relève et pulvérise les trois autres. Je cours vers le bâtiment au loin, c'est une église, j'arrive devant la porte et hurle:

_ Asile! Je demande le droit d'asile!

Je pousse la lourde porte de l'église, l'un des loups saute à l'intérieur mais dès qu'il passe la porte, il disparaît, Keran et moi nous barricadons, nous sommes pris au piège.