Chapitre 26: C'était lui ou nous

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Je suis assise dans le jardin d'un petite maison paumée au milieu de nul part, en train de regarder le corps du mercenaire se consumer sous les flammes. J'ai une bouteille de vodka dans la main, je bois petite gorgée par petite gorgée, j'en ai besoin, je fixe le feu et lance un sort de combustion, j'ai les flammes enfin surtout faire cramé des trucs. Keran, vient s'asseoir à coté de moi fixant comme moi le feu, consumant le corps du type que j'ai tué. Cet homme dont je ne sais rien, ni comment il a rejoint l'ordre, ni pourquoi il a pris le parie des mercenaires, avait il une famille? Une femme? Des enfants? Des frères et sœurs? Je ne sais pas...

_ Tu sais que c'était lui ou nous, m'annonce Keran. Tu dis que ça ce n'est pas toi, mais si, les ténèbres font parties de toi, mais tu as deux choix, soit les accepter et vivre avec, ou les renier comme tu le fais, mais tôt ou tard elles se consumeront. 

Je ne dis rien, je bois la moitié de la bouteille d'une traite et balance le peu d'alcool dans le feu ce qui le fait doubler de volume. Je rentre dans la maison, mais lorsque je passe devant le miroir, je vois le sang sur moi, sur ma peau, mes vêtements, mon visage... Mes yeux deviennent rouge et noir, je crie, j'ai besoin de sang, de morts, je me concentre pour oublier tout ça, mes ténèbres. Perdue dans le noir de mon esprit, je vois un visage squelettique.

_ Tu ne peux pas lutter contre tes ténèbres, car tu es les ténèbres, m'annonce une voix. Tu ne peux pas lutter contre toi même...

L'ombre me consume quand je me souviens des paroles de Keran, je peux les contrôler, je me concentre et tout disparaît.

J'ouvre les yeux, Keran arrive, paniqué sans comprendre, il s'apprête à parler mais je lui saute dans les bras. Il me sert contre lui, cela me rappelle des souvenirs, je m'éloigne vite, gênée, mais il me fixe, intensément, avec son sourire. Je me tourne et tente de partir, mais Keran attrape mon bras et me tourne vers lui, lorsque je croise ses yeux, je voix qu'il me déshabille du regard, il s'approche de moi, je ne sais plus quoi faire. Généralement, c'est les hommes qui sont impuissants face à moi et pas l'inverse, je déteste cette situation, ce qui me fait rougir, quelque chose que je ne fais plus depuis que j'ai onze ans.


/!\ Passage très suggestifs (lemon soft) /!\

 Keran s'approche dangereusement de moi, il m'enlace de ses bras puissants et pose ses lèvres contre les miennes. Le baiser s'accentue peut à peut, et puis merde, pas d'émotions, pas de sentiments, il demande l'accès à ma bouche, que je lui donne rapidement, après environ trente secondes d'hésitation. Il passe sa main dans mes cheveux, puis descends sur mon dos avant de finir sur mes hanches, il retire quelques secondes sa bouche de la mienne pour faire son sourire de pervers psychopathe avant de prendre ma taille et de me soulever sans aucune délicatesse et de me plaquer sur la table. Après, c'est le cavalier de la violence donc est-ce-que je dois m'attendre à grand chose de sa part, non. J'enlace sa taille avec mes jambes, il passe ses mains sous mon T-shirt puis me l'arrache, fait chier je l'aimais bien ce vêtement. Keran pose ses mains sur mes hanches, je pose mes mains sur son torse puis lui enlève son T-shirt. 

Avengers malgré elleWhere stories live. Discover now