Chapitre 25: Le grand saut

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Keran, la violence

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Je tombe depuis Dieu sait combien de temps quand je m'écrase au sol dans un cratère de plusieurs mètre perdue au milieu de nul part. Je suis collé contre le sol, mes os sont réduit en petits morceaux et mon corps est détruits, j'ai mal, je n'arrive plus à bouger. Je me concentre sur mes dernières forces pour me relever, je m'appuis contre le sol et m'assoie, en laissant mon regard tomber dans le vide. 

Cela fait des heures que j'aire sans but, je ne sais même pas ou je suis, j'arrive enfin dans une petite ville dont j'ignore le nom. J'entre dans un bar et m'assoie au contoir, un serveur s'approche de moi et me parle en une langue que je connais, du russe.

_ Je voudrais de la vodka s'il vous plait, je lui demande dans sa langue. 

Il m'amène un verre que j'apporte à mes lèvres, mais  je sens une aura bizarre dans l'air mais rien. Soudain, quatre types entrent dans le bar et commencent à frapper tout les gens du bar, ça dérape vite en baston générale. Je me lève de ma place mais quelqu'un me retient, je me retourne et vois Keran, la violence. Il se tient devant moi, un sourire arrogant sur le visage en me défie du regard et boit mon verre d'une traite.

 Il se tient devant moi, un sourire arrogant sur le visage en me défie du regard et boit mon verre d'une traite

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_ Alors Ketza, déclare Keran avec son sourire arrogant. Je savais que tu étais revenue mais j'ignorais que tu étais venue chez moi, ici en Russie.

_ Je me disais que cette odeur de connard prétentieux manipulateur me disait quelque choses, je répond. Qu'est ce que tu fais la? 

_ Bah je suis venue ici après être sorti de mon tombeau, tu sais celui dans lequel tu m'as enfermée, m'annonce Keran. Mais tu sais que parmi mes nombreux défaut, la rancune n'en fait pas partie en tout cas pas pour toi...

_ Tu es désespérant Keran, je croyais que tu aurais compris en des millénaires tu aurais compris, je lui dis. Celle que j'étais avant, c'est pas moi, j'avais besoin de lâcher prise et d'oublier le lourd destin que j'vais. Tu te souviens de ce que l'on disais toujours, pas d'émotions...

_ Pas de sentiments, me coupe Keran. Alors quoi, je n'étais qu'un jeu pour toi, c'est pour ça que tu m'as emprisonné dans ce tombeau, pour n'avoir aucuns comptes à me rendre.

Il éclate le verre qui se trouve sur le comptoir, je le fixe, impassible, je sais qu'il est très dangereux et sanguin mais il ne me fera pas de mal. Mais de le voir comme ça, cela me rappelle des souvenirs et beaucoup de choses reviennent malgré le contrôle que j'essaie d'avoir sur mes visions. Soudain, deux types entrent dans le bar, armée d'armes très anciennes que je reconnais, des mercenaires du chaos. Je regarde Keran, il sait comme moi ce que ça veux dire, ils sont la pour nous, enfin surtout pour lui, mais moi s'ils peuvent m'avoir, ce sera parfait pour eux. Ils viennent au contoir et croisent nos regards, je me met devant Keran sinon ça va très vite dégénérer.

_ Alors ce que l'on raconte est vrai, annonce l'un des deux chasseurs. Le cavalier de la violence est là, c'est vrai que tu n'es pas très discret Keran. Mais j'ignorais que l'ange noir t'avait rejoins, tu sais on entends beaucoup de ragots sur toi, Diana, c'est vrai que tu as fait le grand saut?

_ Ecoute moi bien, j'annonce calmement. Va t'en et laisse nous, sinon je serais au regret de te tuer et j'aime beaucoup cette tenue. Et pour répondre à ta question, oui j'ai fait le grand saut et si tu ne veux pas devoir le faire, je te conseil de te barrer!

_ Non toi écoute moi, déclare le mercenaire, menaçant. Notre boulot c'est de tuer les gens comme lui, on doit le renvoyer d'ou il vient alors je ne met pas en travers de notre chemin. Tes frères ont passé un contrat sur ta tête et ils payent très cher, ils donnent Vis omnis

Je regarde Keran, je suis dans la merde, Vis omnis veut dire que les anges donnent m'importe quoi contre ma tête et si les mercenaires du chaos sont au courant, alors c'est que beaucoup le sont aussi. 

_ Je me fou de vos contrats ou de votre soi disant rôle, la seule personne qui peut tuer Keran, c'est Mira, déclarais je. Donc maintenant ranger vos petits jouets sinon je devrais être dans le regret de me mettre en colère et vu mon état et la journée de merde que je viens de passer, j'ai une très forte envie de décapiter tous ce qui bouge. Donc, je n'ai pas forcément envie de te renvoyer toi et ton pote en petits morceaux à vos mère et puis l'ordre prendrais ça comme une déclaration de guerre et honnêtement, je n'ai pas besoin d'un histoire en plus à gérer. Merci, au revoir et casse toi.

_ Jamais, ce n'est pas une traître qui va nous dire quoi faire, hurle le mercenaire. C'est toi qui doit partir, ce n'est pas ton combat mais le notre, maintenant arrête de te mêler des affaires des grands. 

Je plante mon regard dans celui du mercenaire, mes yeux virent aux rouge et noir puis un sourire narquois apparaît sur mon visage. Je cours derrière le deuxième mercenaire et pose mon épée sur sa nuque, il tente d'esquiver mais je retourne son bras et lui met une béquille. Mais l'autre type sors un médaillon, suite à quoi Keran et moi ressentons une douleur à la tête mais je réussis à résister. Je me dirige vers le mercenaire et lui arrache le cœur puis le laisse tomber au sol, je me tourne vers l'autre avec mon visage déformé par l'exaltation de la mort, je lui saute dessus mais quelqu'un me tire en arrière.

_ Ketza, non, calme toi, me déclare Keran. Ce n'est pas toi...

Je me calme, me tourne vers le type, plante mon regard dans le sien et dit:

_ Ecoute moi bien, retourne chez les mercenaires et dit leurs de ne plus se mêler de mes affaires sinon, j'enverrais leur tête au conseil avec un joli papier cadeau. Et cette fois, personne ne sera là pour me retenir et que suis, disons, créative en matière de meurtres.

Avengers malgré elleWhere stories live. Discover now