CHAPITRE 1:LE REVEIL.

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Coucou, j'ai fait quelques modifications sur le texte d'origine, car je me suis rendue compte que j'allais être limitée dans la suite de l'histoire si je le maintenais en l'état. Je publierai le chapitre 2 lundi, promis.

D'ici là je vous souhaite de passer un bon week-end. Ciao un abbracio a tutti voi😘


Sadia avait l'impression que son corps n'était plus capable d'aucun mouvement, comme dépourvu de volonté propre. Les articulations douloureuses. Elle essaya d'esquisser un mouvement, de se lever, mais tout ce qu'elle parvint à faire c'est de basculer sa tête d'un côté à l'autre. Elle avait les poignets et les chevilles en feu. Elle comprit qu'elle était points et pieds. Un bruit de métal roulant sur le sol se fit entendre. Il s'agissait de chaînes...

Elle était enchainée !

Sadia essaya d'ouvrir les yeux, mais ses paupières lui semblaient aussi lourdes que du plomb. Elle avait un drôle de goût dans la bouche comme si on lui avait fait avaler du chloroforme, ce qui lui donnait une forte envie de vomir. Mais qu'est ce que je fais enchainer ? Se demanda t'elle la peur au ventre, une sourde appréhension l'a gagnait petit à petit.

A son plus grand désarrois ses tentatives pour essayer de se souvenir ne donnait rien. Tout était flou dans sa tête, impossible de percer le voile noir qui s'était abattu sur sa mémoire. Pourtant elle refusa de baisser les bras, il fallait qu'elle se souvienne, qu'elle comprenne dans qu'elle pétrin elle s'était encore fourrée en essayant de sauver sa tête brûlée de sœur. Mais des douleurs lancinantes et intenses qu'elle ressentait au niveau de la tête ne lui rendaient pas la tâche facile.

Où se trouvait-elle ? Pourquoi était elle enchainée comme un vulgaire chien ? Un animal de foire, une bête ? Avait-elle été kidnappée ?

Au prix d'un certain effort elle parvint à ouvrir les yeux, elle se rendit compte qu'elle était dans une sorte de cage, le froid et la dureté du sol lui donna des frissons tout le long de son épine dorsale. Pire elle n'était pas seule. La pièce n'était éclairée que par la lueur blafarde des rayons de lune qui se frayaient un chemin à travers les grilles rouillées et usées qui faisaient offices de mur. Elle remarqua toutefois que des paires d'yeux, étaient rivés sur elle.

Des regards perdus, agars, pleins désespoirs d'où se lisait une profonde détresse. Là c'est sur je ne suis pas au Paradis, se dit elle ! Essayant de faire un peu d'humour pour se donner contenance.

Elle fut tiré du cours de ses pensées lorsqu'elle senti quelque chose lui ronger la plante des pieds, prise de panique elle se mit à gesticuler d'un sens à l'autre. Un cri aigu sorti de sa bouche, ce qui lui valu les railleries de ses camarades d'infortune.

Certes elle était le centre de toutes les moqueries, mais écouter le rire, ne fusse qu'étouffé de ses personnes à l'article de la dépréssion lui mi du baume au cœur. Elle n'avait jamais supporté de voir des personnes autour d'elle triste.
Elle se rendit compte, grâce au son des voix qu'il n'y avait que des femmes dans cette pièce qui faisait office de prison.

-Tu ferais mieux de te calmé et d'arrêter de gigoter dans tous les sens ma petite, car comparer à ce qui t'attend, ce que tu éprouve a cet instant te semblera le plus doux des souvenirs. Lui dit une femme qui était assise près d'elle.

-Mais où suis-je ? Et qui êtes vous ?

La même femme qui venait de lui adjoindre de se tenir tranquille darda sur elle un regard sombre et grave emprunt de tristesse, comme si ce qu'elle s'apprêtait à dire, marquerait à jamais sont entrée dans les abysses de l'enfer. C'est vrai quoi, la situation ne pouvait pas être aussi désespérée se dit elle. Dans son fond intérieur elle essaya de se convaincre que cette femme adoptait ce ton tragique-dramatique certainement pour l'effrayer plus que de raison.

L'ESCLAVE DU CHEIKH.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant