▪TOME 2 : CHANGER (𝓢𝓪𝓰𝓪 : 𝗛𝗼𝘄 𝘁𝗼 𝗳𝗮𝗹𝗹 𝗳𝗼𝗿 𝗵𝗲𝗿 ) ▪
«L'amour change et ce changement est inévitable»
Playboy, tombeur, dragueur. Bien des mots pour décrire Tony Baker. Entre sa chevelure dorée, ses yeux couleur lagons, et ses fosset...
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Behind the actions and the choices, there are the reasons. Elodie-Aude Arnolin
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- Tu es monté si loin dans tes pensées, fais attention à la chute quand tu reviendras sur terre.
Je sursaute et me tourne vers la voix à ma gauche. Je n'avais pas entendu, ni vu Antony s'assoir près de moi. Il est de profil. Ses cheveux maintenant secs, sont en piques vers le ciel sur le haut de sa tête et ses cheveux sur ses tempes et coupés court derrière brillent au soleil comme du blé dans un champ. J'observe son nez droit et fin qui se termine par une fine moustache. Sa bouche charnue et rose et sa mâchoire saillante. Il la contracte d'ailleurs avant de se tourner vers moi.
- C'est ce que ma mère me répétait quand j'étais petit. J'étais plutôt rêveur mais il semble que maintenant, j'ai la tête sur les épaules. Je sais toujours ce que je veux, dit-il en me regardant dans les yeux.
J'écarquille les miens, surprise.
- Bref, dit-il en souriant. Comment tu vas ?
- Pourquoi ? Dis-je en penchant légèrement la tête.
- Pourquoi quoi ?
- Tu demandes...
Il sourit.
- Ça s'appelle de la courtoisie.
- Je croyais que tu étais censé me laisser tranquille. Tu peux aller retourner t'amuser.
Aie. Il semble il y a voir trop d'aigreur dans ma voix. Pourquoi je réagis comme ça. Je me tourne vers lui car je l'entends rigoler. Mais silencieusement.
- Dis... Est-ce les hommes que tu détestes en général, ou moi ?
Je ne réponds pas et le fusille du regard. Il me toise lentement.
- Je crois que je suis tombé sur la tête car j'aurais aimé que ce soit moi. Que ce soit moi uniquement que tu déteste car ça voudrait dire que tu as quand même une forme de sentiment pour moi.
Je cille. Qu'est-ce qu'il vient de dire ?
- Désolé, c'est mon égo qui parle, dit-il avec un sourire. Relax. Je te l'ai déjà dit. Je peux être con mais je ne suis pas un connard. Je suis si nul que ça qu'on ne peut même pas être ami ?
- Ami ?
- Oui... Ami. Je te l'ai déjà dit, nous serons obligés de nous côtoyer souvent maintenant, dit-il en montrant nos amis d'un signe de tête.
Je soupire.
- Allez... libère toi, dis-moi ce que tu n'aimes pas chez moi. Je ne promets pas de changer mais je ne suis pas contre une amélioration, dit-il en me faisant un grand sourire.
Ses fossettes sont maintenant aux rendez-vous et ses yeux brillent. Les rayons du soleil éclairent ses iris qui paraissent de différentes teintes de bleu. Tellement beau que j'ai soudainement envie de les peindre.
