▪TOME 2 : CHANGER (𝓢𝓪𝓰𝓪 : 𝗛𝗼𝘄 𝘁𝗼 𝗳𝗮𝗹𝗹 𝗳𝗼𝗿 𝗵𝗲𝗿 ) ▪
«L'amour change et ce changement est inévitable»
Playboy, tombeur, dragueur. Bien des mots pour décrire Tony Baker. Entre sa chevelure dorée, ses yeux couleur lagons, et ses fosset...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
Be strong. Show your teeth and take out your claws
______
- Mr Bockler, bougez vos fesses. Nous partons.
Hein ? Je me redresse tel un ressors, je m'étais assoupie. Hier soir, il a fait fort, je suis rentré à minuit. Mon père après que je me sois plains m'a rétorqué, je cite " C'est en forgeant que l'on devient forgeron ". Quel est le rapport ? Merde à la fin ! Ce ne sont pas des conditions de travail saine ça.
Je sais que depuis une semaine, toute l'agence est en effervescence. Une grosse boite a fait appel à nos services. Je peux comprendre que c'est un contrat assez important mais quand même. Je ne vis plus. Ma peau dorée a disparu et je suis pâle. Presque comme mon bourreau quoi. J'avais l'habitude de me rendre à la salle chaque soir mais là je suis non seulement trop claqué mais en plus je rentre toujours trop tard. Je ne vois plus mes amis, que mon lit. Je n'ai la force de rien faire d'autres. Mes week-ends qui étaient ponctué par mes sorties et mes ballades en moto sont désormais dédié à mon King size. Je ne me rendais pas compte à quel point c'était si bon de dormir.
En tout cas, après avoir servis de postier, d'imprimeur, de livreur de café et de potentiel clown de service vu comment les employés rigolent à chaque remarque de bâtonnet et maintenant, apparemment, je fais désormais office de chauffeur.
Nous voilà donc partie à l'autre bout de San Francisco. Pendant le trajet, j'ai dû endurer les goûts de chiottes de maigrichon, sa voix horrible et ses remarques désobligeantes.
Je le jure, après ce stage, je serais reconverti en saint pour avoir autant souffert.
Nous sommes arrivés devant l'entreprise. L'immeuble est gigantesque et apparemment l'entreprise ne possède pas que quelques étages mais l'intégralité. Bâtonnet habillé en vert pomme aujourd'hui, retire ses lunettes de soleil plus grosse que son visage et prend une grande inspiration avec de grand geste. Il est bizarre ce gars.
- Monsieur Bliker, sachez que vous rentrez désormais dans la cours des grands. Je vous prierais de bien vous comporter et surtout, de vous faire petit.
Je roule des yeux et lui fait un doigt.
- Je t'ai vu... et sache que tu vas payer ce geste.
Merde ! Maigrichon prend son attaché-case et se dirige déjà vers les portes. Je récupère la grosse boite en carton contenant tous les documents et me dirige avec peine à l'intérieur. Tout est grand, clair, classe, cher. Mon tuteur s'engouffre dans un immense ascenseur et j'ai tout juste le temps de d'y entrer à mon tour.
- Tu ne parles pas, tu ne bouges pas à part si on te le demande. Tu regardes, c'est tout. On a déjà répété, tu sais quel document me tendre. Sache que si tu te trompes, il faudra en payer les conséquences. Cette réunion est le cœur même de notre métier. La rencontre avec le client. Le client est roi et combien même, c'est à nous de créer la campagne publicitaire, c'est lui qui a le dernier mot.
