the mad chancellor's daughter/bellamy blake

Part I - Chapter IV

Notre groupe avait commencé à partir en direction du Mont Weather il y a déjà quelques heures, et pendant ce temps-là, je commençais à apprendre et à connaître mes compagnons de voyage. Octavia enfermée car sa mère avait déjà un enfant et que sur l'Arche, c'est interdit. Clarke pour avoir essayé d'aider son père à dire la vérité, c'est à dire que l'Arche était mourante. Finn ou autrement dit Spacewalker, pour avoir gaspillé près de trois mois d'oxygène en faisant une balade dans l'espace. Monty et Jasper pour avoir volé et non remplacé je cite "des plantes pas que médicinales". Et il y a moi, j'ai apparemment commis la pire faute aux yeux de l'Arche, je suis la fille du chancelier fou. Je sens bien que même si les autres ne veulent pas me juger, ils ressentent un sentiment étrange à mon égard, de la peur, de la crainte. Peut-être ont-ils raison de se défier de moi, peut-être que je deviendrai comme mon père et que je sombrerai dans la folie, ou, peut-être que je deviendrai cruelle et vicieuse comme mon frère.

Notre petit groupe de criminel était toujours en marche, depuis trois heures nous n'avions pas eu de repos et personne ne semblait le remarquer ce que j'aimais énormément. Viserys ne pouvait faire plus d'un mètre sans réclamer un répis.

Octavia courait de partout et faisait tout son possible pour attirer l'attention de Spacewalker, ce qui me faisait beaucoup rire. Octavia et moi-même avons à quelques détails près la même histoire, la seule différence c'est qu'elle, quelqu'un l'a aimée plus que tout au monde. Je pense que son frère pourrait mourir pour elle, la preuve, pour arriver à monter dans la navette et venir ici, il a dû forcément faire quelque chose.

Nous arrivâmes à la lisière de la forêt quand Jasper s'arrêta tout net, ce qui l'avait fait se stopper me fit sourire de toute mes dents. Ma chère amie, Octavia était en train de se déshabiller, pour je ne sais quelle raison. Elle était réellement magnifique, elle ressemblait à une déesse. Et d'un coup sans prévenir elle sauta de la falaise. Nos compagnons se précipitèrent au bord de la falaise en criant. J'éclatai d'un rire que je ne connaissais point, en trouvant Octavia dans l'eau plus belle que jamais. Nos camarades s'approchèrent doucement d'Octavia et je restai seule debout à la lisière et un coup de vent surgit ce qui envoya mes cheveux argentés dans le décor et me força à reprendre mon souffle. Clarke et son éternel sérieux brisa le moment de mon amie  :

- Tu sais nager?

- Du calme, répondit Octavia en se levant, on a pied.

Aussitôt qu'elle eut prononcé ces mots, nos amis se déshabillèrent à leur tour,

- Bah alors Daenerys, ne me dis pas que tu es trop pudique pour montrer un peu trop de peau, me lança Finn.

Je ne relevai pas la pique, je sais qu'il n'est pas pas méchant et qu'il essaie juste de me mettre à l'aise, mais je me contentai de l'ignorer froidement, et c'est là que je perçus une forme dans l'eau qui se déplaçait.

- Octavia ! m'écriai-je.

Elle se retourna surprise et commença à s'avancer vers le rivage, du plus vite qu'elle pouvait. Je me précipitai vers elle mais la bête surgissait avec une rapidité sans égale. J'attrapai ses mains ce qui empêcha cette chose de l'emmener dans les profondeurs du lac.

Je ne vis pas ce qu'il se produisit ensuite tout ce que j'ai compris c'est que ce monstre a lâché mon amie et qu'elle est désormais à bout de souffle dans mes bras.

- Merci Dany. Hoqueta-t-elle en me serrant dans ses bras.

Cette étreinte me fit l'effet d'une décharge électrique surtout qu'elle fut accompagnée du surnom que mon frère adore me donner, je me raidis tout à coup, dégoûtée par ce contact. Octavia le comprit et s'éloigna sans rien ajouter.

J'apprécie énormément Octavia, je pense qu'elle deviendra une alliée et une amie fidèle, mais cette proximité à laquelle je ne suis point habituée à le don de me répugner.

Monty qui s'était tu jusque là ne put s'empêcher d'ajouter,

- Bravo Daenerys, la prochaine fois je saurai : sauver la fille.

Ils riaient tous de bon coeur, je me contentai de leur offrir un sourire timide, auxquelles aucun d'eux ne s'attendait, ce qui les fit sourire de plus belle.