Tome 2 // Chapitre 35.

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- Antoine s'il te plait dis-moi que tu la vois ?

- Ne paniquez pas, ça va aller, essaye de ma rassurer la sage-femme, elle va bien, on va simplement la nettoyer un peu.

- Antoine, s'il te plait, va vers elle, s'il te plait, ne la laisses pas toute seule, pleurais-je.

- Je vais voir notre princesse d'accord, tout va bien, je la lâche plus, me souffle Antoine.

Il embrasse mes lèvres longuement avant de se redresser.

- Tu as fait un boulot magnifique mon cœur, je t'aime, dit-il un dernière fois avant de sortir non sans m'avoir lancé un dernier regard inquiet.

Voyant que je paniquais encore la sage-femme enleva ses gants et prit la place d'Antoine.

- Tout va bien, ne vous inquiétez pas, je suis sur qu'elle casse déjà les oreilles de papa à ce moment-là. Alors dites-moi, comment vous avez décorer sa chambre, me demande la sage-femme.

Je commence à lui décrire la chambre en essayant de me calmer avant de voir noir.

21h04

Je cligne des yeux plusieurs fois avant de les ouvrir complètement. Il me manque quelque chose, je pose mes mains sur mon ventre qui n'est plus aussi gros qu'avant. Instantanément, mon cœur fait un bond et je me rappelle de l'accouchement, l'opération.

- Hé, regardes bébé, maman est réveillé, j'entend à ma droite.

Je tourne la tête et découvre Antoine torse nu avec notre bébé sur lui, recouverte du petit pyjama blanc qu'on lui a choisi. Les larmes me montent directement aux yeux en comprenant que notre princesse est bien là. Je me mets à pleurer tout en levant les bras vers Antoine. Antoine me sourit et me dépose le nourrisson sur moi.

Mon cœur gonfle d'amour en découvrant pour la première fois le visage endormi de notre bébé. Je lève les yeux vers Antoine qui essuie une larme qui coule le long de sa joue.

- On a notre princesse, Anto, pleurais-je.

Antoine hoche la tête et se penche pour embrasser mon front.

- J'ai eu tellement peur, murmure Antoine.

- Moi aussi, dis-je en hochant la tête.

Je ne peux quitter des yeux cette petite chose posée sur moi et qui cherche du contact.

- Je vais chercher quelqu'un, m'avertit Antoine.

Je hoche la tête sans le regarder et caresse du bout des doigts le visage de ma princesse. Je trace tout le contour de son visage puis ses mains, ses dix doigts.

- Maman est là mon bébé, soufflais-je en déposant un baiser sur le crâne du nourrisson.

La porte s'ouvre doucement sur une aide-soignante, je pense, suivie d'Antoine.

- Bonjour maman, me sourit la femme.

- Bonjour, souriais-je à mon tour.

- Comment vous allez ?

- Ça va, un peu dans le gaz, j'avoue. Mais ça va bien.

- Et la petite demoiselle ?

- Elle avait hâte de rencontrer sa maman, sourit Antoine en s'installant à ma droite pour caresser la joue de bébé.

- Je n'en doute pas ! Vous allez allaiter ?

- Oui, souriais-je.

- Alors c'est parti je vous montre.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant