XI : Affaire de famille

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Peter

Elle semble affamée, disparu dans un autre monde, perdu dans le goudron noir et lisse, mais gluant de ses désirs les plus sombres.

Peyton me pousse contre le mur, près d'une commode dont la petite plante au- dessus ne résiste pas à la secousse et s'écrase au sol. De ses deux mains empoignant le col de ma chemise blanche, Peyton me regarde quelques instants, confuse et embrouillés, avant de se jeter en avant, dans mes bras et de m'embrasser à pleine bouche. Nous venons de passer l'entrée de chez moi, et elle est comme une furie depuis notre sortie du club. La nuit est tombée, il fait noir dans la maison et le silence règne en maitre entrecoupé par le tempo incoordonné de nos souffles erratiques et de nos baisers trop mouillés et bruyants. La langue s'y mêle, les mains se baladent, les habits tombent. Peyton a totalement pris le dessus à partir du moment où elle m'a caressé dans la voiture, durant tout le trajet comme une vraie torture et m'interdisant d'exploser. J'aime qu'elle ait le contrôle, mais j'ai l'impression qu'elle ne connaît pas ses propres limites et je n'ai pas envie que ça l'effraie et de la perdre trop rapidement. Décidant de reprendre le contrôle de la situation je la pousse un peu et l'attrape d'un bras entourant sa taille pour la faire se plaquer au mur. Elle se cogne doucement la tête, ses cheveux blonds en bataille, et ses lèvres boursouflées et rouge sang m'appellent à la dépravation.

_Laisse-moi te montrer. Dis-je en empoignant ses fesses pour la faire sauter dans mes bras, ses jambes entourant ma taille. Peyton glisse ses bras autour de mon cou et me mord la chair tendre de celui-ci. Elle semble affamée, disparu dans un autre monde, perdu dans le goudron noir et lisse, mais gluant de ses désirs les plus sombres.

Je ne veux pas la perdre. Me dis-je.

Je nous transporte dans la chambre, ouvrant la porte d'un coup de pied et la dépose à terre devant mon grand lit deux places aux draps d'un bordeaux douillés. Je tente de trouver son regard, et lorsque je l'accroche ses pupilles sont d'un vert brillant dans la nuit comme une guirlande lumineuse le soir de Noel.

_Laisse-moi te montrer. Je répète faiblement, presque dans un murmure.

Elle secoue la tête, nous fait tourner et me propulse d'une main vigoureuse en arrière où je tombe à moitié allonger sur mon lit. Je ne la reconnais plus, dépassée par son propre désir, des pupilles dilatées, un souffle marqué par ses temps d'arrêt, et l'air le plus coquin que je lui connais.

_Non, c'est à moi de t'apprendre qui je suis maintenant.

Je me relève sur mes coudes posés en arrière et observe Peyton lancée une musique sur ma haine Wi-fi noir sur ma commode à gauche juste en dessous de mon tableau décrivant un paysage au coucher du soleil.

_Pas de lumière, pas d'artifice, pas de chorégraphie...Énumère-t-elle en commençant doucement à se déhancher.

Peyton soulève sa chemise crème et dévoile un haut conforme à une nuisette en dentelle de couleur rouge. Elle laisse retomber d'une main sa chemise et les bras lever en l'air, les yeux fermés continue de faire coulisser son corps de haut en bas, ses hanches de droite et gauche. Pieds nus sur mon parquet, bientôt sur la pointe des pieds je la regarde faire,  estomaqué par le spectacle qu'elle m'offre. Une faible lumière de clair de lune filtre à travers mes volets puis mes rideaux blancs et donne un aspect féerique à la scène. C'est improbable et j'ai besoin de cligner les yeux pour m'assurer que se soit bien réel.

_De l'improvisation, du brut sans contrefaçon, juste...moi. Dans tous mes états.

Peyton ouvre enfin ses yeux, qu'elle plonge directement dans les miens et un courant électrique me traverse le corps pour se digérer tout droit vers mon piquet déjà bien tendu. Je vais exploser dans mon froc. Elle passe ses mains derrière son dos et j'entends le dézipement de sa jupe. Son haut tombe avec le bas. Cette fois je manque de lui arracher de mes mains. Mais là voire ainsi me provoque une telle satisfaction que je me retiens de faire tout mouvement, et préfère la contempler. Elle retire ensuite l'élastique qu'elle a dans ses cheveux et son chignon bien rond retombe dévoilant une cascade de cheveux blonds mi-longs, et ondulé. Bas résilles et guenilles sont ses meileurs outils. Peyton danse, tourne dévêtue devant moi. Une culotte sur les hanches et un soutien-gorge sur la poitrine elle s'approche, grimpe sur le lit, en rampant jusqu'à moi et enjambe mon corps. Immédiatement, incapable de résister plus longtemps mes mains passent dans son dos, je parcours des doigts sa chute de reins, chaque vertèbre que je sens bouger, chaque creux dans le quels je peux planter mes ongles et effectue d'un tracée le sillon de sa colonne vertébrale. Elle enlève son soutien-gorge en dentelle beige d'elle-même et me dévoile deux superbes petits seins qui me tardent pas à être enveloppée par mes mains puis bientôt attrapées dans ma bouche. Peyton soupire de plaisir et je titille du bout de la langue son téton tandis que l'autre est malmené par ma main qui tire, pince et tourne ce petit bout de chair si sensible. Entre douleur et plaisir. Peyton attrape mes épaules, plante ses doigts dans ma chaire et halète de plus en plus fort. Je la sens rouler des hanches contre mon bassin et lorsqu'elle passe à un centimètre de la tête de ma queue j'ai un mouvement mal assuré et mords son téton. Elle gémit comme un  chiot à qui ont aurait écrasé la patte et je sais que j'y suis allé trop fort.

Again and Again [Terminée]Where stories live. Discover now