Ses lèvres tremblantes -Tome 2

Bascule

 Heeeey ! Après deux semaines de pause, me revoilà, jeudi, comme promis ! Petit résumé du chapitre précédent : Lexa a surpris Bellamy et Clarke en train de s'engueuler dans le jardin et elle a tout compris. Très énervée elle s'en est prise à son frère et à Clarke.

J'ai conscience d'avoir fait une pause au très mauvais moment de l'histoire ahah, mais à priori plus de pause maintenant et un chapitre sera là chaque jeudi puisque j'en ai 5 d'avance déjà écris !

Alors, enjoy !

Point de vue Lexa

Je me retournai avant que des larmes ne me montent aux yeux. Je ne voulais pas que Clarke me voit pleurer. Puis je pressai le pas pour entrer sous la véranda.

Après que Clarke fut sortis de ma chambre pour aller aux toilettes je m'étais inquiétée ne la voyant pas revenir. Elle n'était pas aux toilettes, j'avais alors pensé au jardin. Et j'avais entendu deux voix s'engueuler. Bellamy et Clarke. Sur le coup je ne comprenais pas. Comment pouvaient-ils s'engueuler alors qu'ils se connaissaient à peine ? Et puis tout était devenu clair...

Je passai discrètement dans le couloir pour aller jusqu'à la chambre d'ami. Je n'eus même pas la force d'aller jusqu'au lit et glissai le long de la porte fraîchement refermée derrière moi. Pour pleurer. C'était trop. Trop d'un coup. Clarke et Bellamy se connaissaient. Clake et Bellamy avait eut une relation ensemble. Bellamy avait fait promettre à Clarke de garder le secret. Clarke me mentait depuis le début. Les larmes coulaient sans retenu. Cela faisait un moment que je n'avais pas ressenti un tel vide au fond de moi. Un vide si grand qu'il vous donnait l'impression de vouloir tout absorber aux alentours. Je me sentais trahie. Par mon frère surtout. Comment avait-il put oser décider de ça tout seul ? C'était à Clarke et moi de régler ce problème, pas à lui. Je comprenais qu'il en souffre aussi, Clarke devait lui plaire, mais il ne pouvait pas décider des choses comme cela.

J'avais aussi énormément de peine quant au fait que Clarke ait obtempéré pour ne rien me révéler. Je comptais donc si peu pour elle ? C'était pour cela qu'elle n'avait pas répondu à mes sentiments lorsque je lui avais avoué ? Ou bien peut-être que garder ce secret lui empêchait de me le dire ? Comment savoir ? Impossible...

Mon esprit se torturait. Je retournais tout dans ma tête et cela me faisait de plus en plus de mal. Alors, oui, ce n'était rien comparé à la mort de Costia. Mais retrouver la souffrance ne me plaisait pas. J'avais justement essayé de me préserver en m'éloignant de Clarke dès le début, j'avais fini par céder, par me laisser aller à mes envies, tout ça pour en arriver là.

Je me relevai pour aller m'allonger sur le lit. La fatigue et le mal de tête commençaient à venir. Peut-être que j'arriverai à dormir si je fermais les yeux, j'en avais bien besoin.

Je me réveillai le lendemain sans me souvenir du moment où j'avais sombré. Encore inconsciente, je cherchai la présence de Clarke à mes côtés. Puis la vérité me tomba dessus comme une enclume. J'étais dans la chambre d'amis. Si ça se trouvait, Clarke été même déjà parti pour prendre le train. Je me redressai pour m'asseoir sur le lit. Ma tête me faisait un mal de chien. Le réveil dans la pièce indiquait 9h32 du matin. J'avais sombré un bon moment. Je ne savais pas quoi faire. J'avais peur de sortir de la chambre. Peur de croiser Clarke, ou peur de constater son départ. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et l'embrasser. J'aurais voulu tout effacer. Je l'aimais tellement. Mais comment lui faire confiance... Et j'avais toujours cette image d'elle et Bellamy en train de s'embrasser et plus. Cela me dégoûtait, me faisait frissonner.

De toutes façon il fallait que je sorte pour aller boire un peu d'eau, ma gorge était sèche. J'ouvris doucement la porte, sans bruit. La maison était silencieuse. C'était le jour de congé de Bellamy donc il devait sûrement en profiter pour faire la grasse matinée. Mes parents également. Je fis un détour par les toilettes avant d'aller me servir un grand verre d'eau dans la cuisine que je bus d'une traite.