Ses lèvres tremblantes -Tome 2

Un goût amer

Hola ! J'espère que vous avez passez de joyeuses fêtes de Noël ! Si c'est le cas, désolée de gâcher votre joie avec ce chapitre un peu glauque et triste... Oups !

Enjoy !

Point de vue Clarke

Je m'étais calmée. Je marchais à présent. Il était trop tard, plus aucun bus ou métro ne circulaient. Je rentrais chez moi, à pied. Il commençait à faire frais. Je me disais que le froid me remettrait peut-être les idées en place. L'alcool me montait toujours à la tête. Elle me faisait mal et me tournait un peu. Je marchais toujours droit, enfin il me semblait, mais j'avais comme l'impression d'être sortie de la réalité et d'être dans une bulle parallèle.

Apparemment c'était assez visible puisque lorsque je passai devant un groupe de mecs en train de fumer des pétards, leurs regards se tournèrent vers moi.

- Hé oooh, beauté ! L'alcool c'est pas bien hein ahahah ! Faut marcher droit miss !

Le rouge me monta aux joues et mon rythme cardiaque augmenta. J'essayai de tirer sur ma veste pour cacher mes formes. J'avais conscience de la nudité de mes jambes que ma robe laissait voir.

- Alors, qu'est-ce que tu fais là toute seule à cette heure ?, dit un autre mec qui se leva pour me suivre.

- Laisse-moi, réussi-je à lui dire.

- Un si joli morceau, jamais !

Deux de ses potes le rejoignirent pendant que les autres au loin se marraient.

- Allez quoi, dis nous au moins comment tu t'appelles !

Je ne répondis rien cette fois. Cela dut en énerver un car il attrapa mon épaule pour me retourner vers lui. Son autre bras passa dans mon dos et me rapprocha de son corps.

- Juste ton prénom miss !

Il puait le shit et l'alcool.

- Clarke...

- Enchanté Clarke !, répondirent les trois hommes en riant.

Il ôta sa main de mon épaule pour venir encadrer ma bouche de son pouce et son index. Il appuya pour faire ressortir mes lèvres.

- Un petit bisou Clarke, et je te laisse partir.

- Lâche-moi, essayai-je de dire.

- Hein ? J'ai pas bien entendu.

- Lâche-moi !

J'essayai de me débattre mais il avait trop de force.

- Elle a dit lèche-moi je crois ahah, dit un des deux autres hommes.

Des larmes commencèrent à mouiller mes joues.

- Regarde, dit le troisième, Elle mouille déjà ahah !

- T'es con, dit celui qui me tenait.

Puis il posa ses lèvres grasses sur ma bouche avant de me lâcher et de me pousser.

- Aller, casse-toi connasse !

- Oh bah non, la laisse pas partir, dit le deuxième en s'avançant vers moi.

Mon tortionnaire lui envoya un violent coup dans le ventre.

- T'es con putain mec !, dit le victime en se pliant en deux.

- Dégage avant que je te donne à mes hommes !

Je ne me fis pas prier et pris mes jambes à mon cou pour m'enfuir. Je les entendis s'engueuler fortement mais je n'y prêtai pas attention. Je pleurais encore plus qu'avant de croiser la route de ces connards.