5 - Le nouveau sillon

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NOTE AUTEURE : Coucou tous le monde, petite surprise ! 

Bon je ne vous cache pas que je ne posterais pas aussi régulièrement, je suis assez occupée, mais je ne voulais pas laisser cette fiction mourir ou être en suspend pendant des mois. Je suis désolée de vous faire attendre si longtemps. J'espère que ce chapitre vous plaira. 

CHAPITRE 5


Cette fille leurs avaient sauvés la vie. 

Cette phrase tournait en rond dans l'esprit du Caporal qui ne supportait plus d'être aussi accaparé par cette pensée. Il était obnubilé par cela. 

Elle n'avait rien attendu en échange et s'était contentée de leur trouver une solution à leur problème. Il pouvait encore voir ce sourire maladroit qu'elle avait tenté d'offrir à Isabel pour la rassurer. Il avait aisément vu le mensonge dans son regard qui se voulait réconfortant. Il le connaissait parce qu'il faisait la même chose.

Livaï n'arrivait pas à se sortir ces pensées de son esprit et il avait l'impression qu'il allait devenir fou. Il n'arrivait pas à croire que cette histoire tourne toujours dans son crâne. Les mêmes questions virevoltaient autour de lui et semaient le chaos dans sa vie depuis ces huit derniers jours. 

Était-elle encore en vie ? Il frémit et sentit un frisson dévaster son épiderme. Il n'osait pas imaginer la façon dont les choses s'étaient passées pour elle.

Il frappa son poing contre son bureau de colère.

Qu'elle sorte de son esprit bon sang ! Elle n'avait rien d'exceptionnelle et des tas de filles avaient la même condition qu'elle. Il n'acceptait pas ce genre de chose, mais il ne pouvait pas se tourmenter pour cette femme qu'il avait vue que quelques minutes.

Elle m'a sauvé et a prit soin d'Isabel.

Il balança son crâne en arrière, laissant sa pomme d'Adam pousser contre la peau fine de sa gorge. Il ferma ses paupières et inspira profondément, laissant ses poumons stocker un maximum d'air alors que son torse se gonfla pour se redresser. Lorsqu'il expulsa l'air par ses narines, l'image de la femme se dessina derrière ses barrières de chaire et le nargua.

Mi-ka-sa, dit-il en détachant chaque syllabe de son prénom mentalement.

Elle ne souriait pas. Elle se contentait de le regarder sagement, ses cheveux de jais encadraient son visage fin aux traits ciselés. Des mèches sombres coulaient gracieusement sur son front. Ce qui l'avait réellement marqué était son regard. Son regard si grand. Il n'en avait jamais des similaires.

A bien y réfléchir, elle n'était pas si identiques aux autres. Elle avait certainement connus plus de malheur. C'était surement ce qui avait rendu ses yeux aussi étranges. Même chez les soldats les plus expérimentés, il n'avait pas vu une lueur pareille dans leurs regards. Il n'avait pas vu autant de peine, de souffrance et une autre chose qu'il n'arrivait pas à définir.

Il poussa un soupire en songeant aux propos de Farlan sur son envie de rencontrer cette femme. Le connaissant, il aurait immédiatement joué aux chevaliers servant en proposant à Mikasa de la porter hors de l'antre du dragon. Elle aurait certainement été ébloui par un de ses sourire parfait qu'il effectuait toujours avec cette aisance qui déconcertait toujours Livaï.

Son meilleur ami avait toujours été de ces personnes qui étaient à l'aise avec tout le monde et n'avait besoin de faire d'effort pour attirer la sympathie. Il avait cette façon d'être bienveillant sans s'en rendre compte et pour cela, Livaï l'enviait. Il n'arrivait pas à maîtriser toutes ces choses qui lui demandaient d'être vigilant à chacune de ses paroles.

Corde Raide [RivaMika]Where stories live. Discover now