Corde Raide [RivaMika]

1- Et puis papa et maman sont morts

NOTE AUTEURE : Nous y voilà pour le tout premier chapitre de cette fiction. Beaucoup on été triste que l'autre soit déjà terminée, mais il faut bien une fin à tout ^^ 

Enfin, passons à cette nouvelle fiction. J'espère qu'elle vous plaira tout autant que la précédente et que l'univers vous motiveras à la suivre. 

Je ferais en sorte de continuer à publier régulièrement tous les week-end pour avoir un rythme régulier. C'est toujours plus agréable quand on suit une histoire. Je vous laisse avec ce premier chapitre et on se retrouve en bas ! 

Accrochez vos ceintures haha. J'espère que vous aimerez et encore merci de me suivre dans cette petite aventure vous êtes au top ! 

CHAPITRE 1

Du rouge. 

Partout. 

C'est la couleur qui était incrustée derrière les rétines de Mikasa Ackerman.

Elle n'aimait pas cette couleur.

Surtout lorsqu'elle était aussi écarlate. Elle ne l'avait jamais aimé vraiment, au point que ses parents ne lui avaient jamais offerts le moindre objet dont la dominante colorée était le rouge. Ni l'enfant et ni les parents de cette dernière n'avaient réussi à déterminés d'où venait cette aversion.

Mikasa n'avait jamais eu de souci en rapport avec cette couleur, mais cela n'enlevait pas le fait qu'elle ne l'aimait pas. Elle lui donnait la nausée et lui donnait l'impression que le monde se refermait sur elle. Cette couleur ne lui inspirait que de mauvaises choses.

Alors qu'elle ironie cela fut quand une grande partie des murs ainsi que des fenêtres furent recouvertes de cette couleur. Elle l'entourait, l'enveloppait en un cocon sanglant et cruel. Elles s'étaient imposées dans de grandes giclées qui traversaient la pièce à vivres en de grandes diagonales irrégulières et dégoulinantes.

On aurait dit du coulis de framboises passé, songea la jeune fille avec dégoût.

Ce fut une des rares pensés qui traversa l'esprit traumatisé de la jeune asiatique. Son estomac s'était retourné et avait menacé de déverser son contenu sur le sol glacé de la petite maison de bois habituellement si accueillante. 

Les odeurs, les bruits sourds lui donnaient mal au cœur. La fillette n'arrivait plus à sentir son corps tant il était douloureux. Elle était étendue au sol, les mains liées derrière son dos voûté. Si elle l'avait pu, elle se serait recroquevillée sur elle-même au point de disparaître en une petite boule ébène.

Ses longs cheveux noirs étaient en pagailles devant son visage enfantin et s'éparpillaient tout autour d'elle. Elle avait voulu les laisser longs car elle savait combien sa mère adorait les peignés le soir avant qu'elle n'aille la mettre au lit. 

L'esprit habituellement si vif de la petite asiatique n'arrivait plus à former la moindre pensée cohérente. Échevelée et les membres ankylosés, elle tentait de conserver son regard pâle suffisamment ouvert pour rester éveillée. Son sang peinait à circuler correctement jusque dans ses mains et elle gémissait faiblement alors qu'elle remuait ses mains.

Elle remua doucement contre le sol alors qu'un frisson désagréable traversa ses membres. Elle n'était habillée que d'une robe de chambre blanche si fine qu'elle eut l'impression que le sol froid était directement en contact avec sa peau. Elle était prête à aller au lit, mais elle savait que cela n'arriverait jamais.