Corde Raide [RivaMika]

2- En eaux grises

NOTE D'AUTEURE :

Bonjour tous le monde !! Déjà un grand merci pour l'accueil que vous avez réservé à ce premier chapitre. Je suis vraiment heureuse que cela puisse vous plaire et que vous désiriez en savoir un peu plus. Bon, comme je vous l'ai dis, cette fiction n'est pas la plus joyeuse du monde. Donc Mikasa sera malmener (et pas un peu croyez moi donc attention encore une fois ce n'est pas classé en adulte pour rien et la note d'avant n'y est pas non plus pour rien !) et pas seulement elle.

Livaï arrive ne vous en faite pas, mais vous commencez à me connaître, le chemin sera long et pénible pour nos héros. Donc, soyons patient ensemble. Je vous laisse avec ce chapitre tout neuf ! :)

CHAPITRE 2

Comment fait-on les bébés ?

C'était la question que Mikasa avait posé innocemment il y a quatre ans à ses parents avant d'être interrompu par les deux hommes qui avaient mis un grand coup de pieds dans sa vie.

Si les gens le faisaient, alors cela ne devait pas être aussi horrible que ce qu'elle était en train de vivre, n'est-ce pas ? Si les gens le faisaient ce n'était pas pour se sentir si sale et honteux.

Cette pensée traversa l'esprit de la jeune asiatique tandis qu'elle se retrouvait allongé sur un des matelas d'une des chambres de l'établissement de madame Poust. Son corps endolorie était immobile, figé comme s'il était un véritable morceau de bois. Elle pouvait pourtant sentir son dos frotter vivement contre la couverture miteuse qui gisait sous elle. Elle était rugueuse et si épaisse qu'elle érafla le dos de la gamine de treize ans.

Ses petits bras écartés, les paumes de ses mains dirigés vers le plafond bougeaient au rythme des va-et-vient des coups de reins de l'homme pourrit et vicieux qui avait agrippé ses hanches étroites. Elle l'entendait respiré contre son oreilles alors que des grognements maladroits et empressés résonnaient dans la chambres.

Mikasa voulait ignorer la douleur dans son bas ventre et les caresses rudes et sans aucune tendresse de l'homme qui pesait au dessus de son petit corps à peine développé. Elle pouvait sentir des sueurs froides et des vagues de dégoûts la recouvrir à chaque mouvement ou gémissement du type.

La bile au bord des lèvres, la jeune asiatique fixait le plafond en essayant tant bien que mal de chasser sa conscience loin de son corps durant tout le temps de cet acte immonde qu'elle subissait depuis maintenant quinze minutes.

Les pieds gelés, elles pouvaient à peines sentir ses doigts de pieds qui sortaient du lit et qui bondissaient légèrement sur le matelas en même temps que le reste de son corps.

Pantelante et à moitié dénudée, Mikasa pouvait sentir la fraîcheur de la pieds la ronger jusqu'à l'os alors qu'elle ne ressemblait plus qu'à une coquille vide. C'était une sensation étrange qu'elle ressentait davantage de minute en minute alors qu'elle avait l'impression qu'un trou béant avait prit place dans sa poitrine.

Elle fut ramenée de temps en temps à la réalité quand une des mains de l'homme se portait à son visage pour le capturer et tenir sa tête suffisamment droite afin qu'il puisse écraser sa bouche durement contre les lèvres molles de la gamine. Mais dès que cela se produisait, elle s'empressait de chercher un souvenir dans son esprit afin qu'il puisse à nouveau quitter son corps et s'évader ailleurs.

Cette fois-ci, elle se souvenait de cette soirée où elle avait frappé maladroitement à la porte de la femme qui la possédait. Cela faisait un an qu'elle était dans l'établissement et elle avait dû abandonné le simple statut de domestique pour quelque chose qu'elle n'aurait jamais cru possible. Elle se souvenait de la douleur lancinante qui la traversait de la tête aux pieds ce jour-là. Son petit poing avait tremblé après qu'elle ait osé déranger la femme qui était si impressionnante aux yeux de l'enfant.