EXECUTIONER.

Chapitre 3 Part 3.

[23h49, appartement de Namjoon.]

Je sens mes vêtements quittaient mon corps, je suis complètement nu... J'ai beaucoup de mal à ouvrir les yeux.. «N-Nam...
-Reposes toi.» me dit-il doucement, sa voix est bien trop douce. Je parviens à ouvrir les yeux et je regarde ce qu'il fait, il est dos à moi devant une énorme armoire. Je regarde ensuite ma tenue et cache mon entre jambe. Il revient vers moi et je recule. «D-Dégage! Pourquoi je suis à poil?!
-Yoong-...
-Gros pervers tu voulais me violer!» ai-je hurlé en me cognant la tête contre le mur. Il lève les yeux au ciel et me montre des vêtements. «Je voulais juste te mettre dans des vêtements plus confortables pour dormir.» dit-il en tirant sur mes chevilles pour me ramener vers lui. Je rougis mais ne le quitte pas des yeux. Il m'enfile un t-shirt... Cette odeur, c'est à lui. Je me laisse faire mais refuse de retirer mes mains qui cachent mon membre. Ce qu'il y a en dessous est bien trop gênant.

Il fronce les sourcils et essaie de me les retirer. «Je peux pas t'habiller si tu te caches comme ça.
-Je peux le faire seul! Quitte la pièce.
-Non, ça m'intrigue.» me dit-il en souriant. Il tire d'un coup sur mes bras et je lâche l'emprise que j'avais. Il fixe le petit problème que j'ai entre les jambes et se frotte le front. «Ce qui t'excite c'est que tu aies cru que j'allais te violer ou l'alcool?
-L-L'alcool..
-Mais oui, petit pervers...» ricane-t-il, il me met correctement le t-shirt et m'assois sur ses genoux comme tout à l'heure.
Je me laisse faire et j'ignore pourquoi, je suis assit sur le mec qui veut mon cul avec une érection entre les jambes. «Tu m'autorise?» me demande-t-il en posant sa main sur mon intimité tendue. Je déglutis et hoche la tête, me pinçant les lèvres entre elles. Il sourit et bouge lentement sa main sur moi. J'essaie de retenir mes gémissements un maximum mais c'est peine perdue. Il embrasse mon cou et je penche la tête sur le côté instinctivement pour lui laisser plus de place. Je peux le sentir sourire et mordre la peau de la jointure entre mon épaule et mon cou.

Ses mouvements de poignet accélèrent en fonction des minutes qui passent, je pousse des petites plaintes pas très masculine et fixe ce qu'il me fait, plus je regarde sa main s'agitait sur moi plus je suis excité... Il ressert sa poigne et je viens enfin. Je me lâche dans sa main et il sourit. «Good boy...» me dit-il en léchant mon oreille.
Je rougis et cache mon visage dans son cou, il me laisse faire et ressui sa main je ne sais trop où. Il me soulève et me pose sur le lit, je reste inerte. Il m'enfile un jogging qui fait quatre fois ma taille et  me met sous les couvertures. Je le vois s'éloigner du lit mais j'attrape sa main. «T'as eu ce que tu voulais et tu pars?» ai-je marmonné faiblement, il lâche ma main. «Je vais juste me changer et je reviens ok?» me dit-il, je hoche la tête et me redresse. J'attends patiemment appuyé sur la tête de lit.

Il est long... Très long... Je m'endors assit, je dois être ridicule... Je ne sais pas si c'est l'alcool qui parle à ma place mais j'ai cette envie de rester près de lui, contre lui même... Alors qu'il y a quelques heures il me dégoûtait, je ne comprends pas. Tous ses gestes, paroles, caresses... Tous me calme, m'apaise. Demain se sera peut-être différent, peut-être qu'en me réveillant j'aurais cette envie de fuir à nouveau mais pas maintenant.
Je sens deux bras m'entouraient et m'allongeaient, il fait chaud... Je me blottis contre cette masse de chaleur et lui pose son menton sur ma tête, me gardant fermement dans ses bras. Je respire son odeur et écoute sa respiration ainsi que ses battements de cœur. Il est incroyablement calme, je pense que si on écouterait mon cœur à ce moment précis j'inquiéterais les médecins.
«Tu respires vite pour quelqu'un qui dort.»
Et merde.