26. Je m'y rendrait seule

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Alors que je rentre dans la réserve, je me fais aussitôt persécuter par plusieurs ombres de différentes formes...et de poids. Mon équipe me salua à leurs façons ce qui me réchauffe le cœur. Après tout, je viens de mourir, non ? Je me relève avec Spike et Zorua dans mes bras. Il est rester ici, attendant mon réveil au lieu de partir au Village Pokémon. Je suis touchée par cet acte.

- Ali ? 

Je me retourne et reçois mon ami, Alex dans mes bras.

- Évites de pleurer sur moi. C'est moi la fille pas toi.

- J'ai eu tellement peur. 

Il resserre son étreinte que je rends pour le rassurer, et pour également me rassurer, que je suis bien en vis et que je le resterais. 

- Tu devrais te rendre chez toi. Ta mère est inquiète.

- Je comptais y aller.

Je me sépare de lui, ce qui me déchire le cœur. Il me tend une panoplie de pokéball, ceux de mon équipe je présume. Je choisit six pokéball et part d'Illumis pour rentrer chez moi. Après deux heures sur Zorua en forme de Galopa, j'arrive chez moi et hésite à toquer ou à entrer directement. Zorua, sous sa vraie forme, se frotte à mes pieds et m'incite à rentrer directement. Je souffle un bon coup et ouvre cette porte me séparant de ma mère. 

- Maman ?!

Aucune réponse. Je ressens son aura, elle est dans ma chambre. Je monte les escaliers mais je sens qu'elle est triste. La porte est entre-ouverte. Je vois ma mère face à mon lit et m'avance.

- Maman ?

Elle se retourne, les larmes aux yeux. Ma mère me serre, en une fraction de seconde, dans ses bras. Des larmes coulent le long de son visage pour tomber sur mon épaule. Je l'enlace également mais ne pleure pas. Je suis là, alors autant ne pas pleurer. A moins qu'elle voulait que je meurs, ce qui m'étonnerais. Elle me regarde dans les yeux.

- Ma chérie. Tu-

- Vas très bien et je suis prête à continuer mon aventure.

Elle sursaute, surprise. Elle se sépare de moi, elle a l'air furieuse.

- Tu viens de frôler la mort et tu comptes partir ? Et si cela recommence, je ne veut pas te perdre Alison. Tu restes ici, c'est un ordre. Si tu meurs je ne m'en remettrais pas.

- Mais maman. Il ne m'arrivera rien. Atlas n'est plus et je me souviens encore de notre conversation quand j'était à Yantreizh. Tu m'as dit de vivre ma vie comme je l'entends. Et ma vie est celle d'une dresseuse qui veut affronter la ligue peu importe ce qu'il y a sur mon chemin. Je ne mourais pas, je le sais et tu dois me croire. 

- Alison, tu suis les pas de ton père. Et tu sais où ça la emmené ? A ce suicider.

- Tu as raison. Mais je serait forte-

- Et comment ? Désolée ma chérie, mais tu restes ici. Un point c'est tout !

Elle part et ferme ma porte de chambre à clé. Je m'y précipite et essaye de l'ouvrir. Mais oui, comme si elle allait s'ouvrir alors qu'elle est fermé à clé. Mais bon, j'aurai essayée. Je m'installe sur mon lit avec Zorua qui affiche une tête triste. Je sort mon pokédex et appel Alex.

- Ali ?

- J'aurai besoin de toi. Ma mère m'a enfermée dans ma chambre et m'interdit de continuer mon aventure. Je t'en prit, Alex. 

- Hum...Je suis désolé mais je ne vais pas pouvoir t'aider.

- Quoi ?! 

- Ta mère a raison. Tu viens à peine de te remettre sur pieds que tu souhaites déjà partir. Ali, réfléchis.

Un silence pèse dans la pièce. Zorua me regarde en se demandant sans doute ce que je compte faire. Je soupir et raccroche. 

- Je t'ai promis que je te ramènerais chez toi mon ami. Et ce n'est pas des paroles en l'air, je compte bien atteindre mon but.

Mon pokédex contient une puce de localisation. Je met l'engin sur mon lit et me lève. Mon sac est déjà prêt et j'ai de l'argent sur moi. Ce n'est pas un fugue si j'ai déjà entamé ma route. Zorua me comprend et saute sur mon épaule. J'ouvre ma fenêtre et sort Lazy, mon Ronflex, qui est déjà sous ma sortie, allongé. Je saute de ma chambre et rebondit sur le ventre de mon ami. Je le rappel et sort Ardor qui s'apprête à rugir de plaisir en voyant le ciel qui est crépusculaire.

- Non Ardor. Calmes-toi. J'ai besoin de prendre mon envol. Allons à Flusselles, tu le veux bien ?

Il hoche de la tête et comprend alors que personne d'autres qu'eux, mes Pokémon, connaissent ce que je compte faire. Mon équipe et moi pouvons nous comprendre par un regard, une pensée, n'importe quoi. On est lié, et ça c'est beau. Ardor me laisse monter sur son dos  et il s'envole alors que Zorua se colle contre moi afin de ne pas tomber.

- On va le faire. Même si je dois m'y rendre à tire d'aile, de nageoire, à pieds, accompagnée, seule. Je le ferais et rien ne m'arrêtera. Je suis morte une fois, je ne sais pas ce qu'il m'attend derrière mon but mais il m'attendra le temps qu'il faut. Je découvrirais si cette malédiction et ce lien avec les légendaires sont pareil ou pas. Je découvrirais la raison du suicide de mon père. Et enfin, je combattrais la ligue de Kalos et des autres régions. Vous serez avec moi, les amis. Je le sais, on ne se séparera pour rien au monde.

Les rayons crépusculaire du soleil reflète notre détermination d'aller plus loin que nos yeux nous montre. Les gemmes d'Ardor et la mienne se mettent à briller et mon dragon évolue en ce que je compte appeler, la méga-fusion.

- Ridicule. Commente Yveltal.

- Yveltal, laisses la faire ses choix. Même si ce n'est pas très intelligent de sa part. Intervient Xerneas.

- C'est ce que je disais. Ridicule. 

- Et tu l'aurais appelé comment la troisième méga-évolution de Ardor ?

- La méga-évolution Z. Pour ce bon vieux, Zygarde.

- Irrécupérable. Toi et Ali, vous faites la paire avec vos noms pas très futile.

- Et c'est quoi ta proposition ?

Xerneas ne dit rien. 

- C'est ce que je me disait. Grommelle le légendaire de la mort.  

- Dites donc vous. Je vais vraiment devoir vous supporter dans ma tête ?

- On est lié. Et tu as acceptée ce lien, alors oui. Dit Xerneas avec sa voix sage.

- Et pourquoi je n'entends pas Zygarde ? Il est timide ou c'est parce qu'il y a autre chose ?

- Il doit être occupé. Mais ne t'en fait pas, il te parlera bien plus tard.

Je ne répond pas à Yveltal, je regarde l'horizon. Voici ma vie.

Pokémon-Tome 1 : Un lien légendaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant