Bad Boys Vs Bad Girls: Le commencement

À l'hopital...

- Vous êtes les proches de Mademoiselle.. Allis Jensen ?

Nous nous levons précipitamment et nous dirigeons ver le docteur.

- Oui. Elle vas bien ? je lui demande, préssé d'avoir des nouvelles.

- Elle a de nombreux hématomes et deux côtés cassées. Mais elle survivra. Pour le moment elle est en coma artificiel, elle en sortiras dans quelques heures.

- Oh, merci docteur, merci infiniment ! Le remercie Harry en le prenant dans ses bras.

- On peut aller la voir ? S'enquiert Sally.

- Oui, sa chambre est là numéro 1804.

- Merci encore docteur.

Nous montons à l'étage, et cherchons sa chambre. Quand nous entrons, nous la voyons allongée sur le lit, avec une assistance respiratoire. Cette vue me provoque une énorme tristesse et en même temps un peu de soulagement. C'est vrai, de la voir là, vivante me remplis de joie. J'aurais pu la perdre, hier, mais maintenant elle est là, et c'est le plus important.

Je m'assois à côté de son lit, sur le fauteuil en cuir rouge. Harry et Sally, vont aller voir en bas si ils peuvent avoir plus de renseignements.

Je regarde la vue, depuis la fenêtre de cette chambre, affalé sur le fauteuil, et j'attends.

On toque et je me lève pour aller ouvrir. C'est avec étonnement que je vois Allis, sur le pas de la porte de la chambre d'amis de chez mon frère. Elle me regarde, les yeux pleins de tristesse, de peur et de colère.

Je l'invite à rentrer et elle s'asseoit sur mon lit. Je me met près d'elle, et passe un bras autour de ses épaules, hésitant.

- Nathan... et si je ne revoyait jamais mon frère ? murmure t'elle

- Je te promets que si. Tu le reverras, Allis.

Elle fixe le parquet avec ses deux yeux bleus, et une larme roule sur sa joue avant d'aller s'écouler sur le sol.

- Je suis désolée, je viens t'embêter, en pleine nuit, alors que tu était sûrement en train de dormir. Je vais y aller. Dit elle en se levant.

- Tu ne me déranges pas du tout Allis.

C'est bizzare. Les autres filles, je les aurais envoyés bouler, mais elle, je ressent comme le besoin de la réconforter, d'être là pour elle.

- Je peut rester un peu avec toi, alors ? demande t'elle dans un murmure.

- Oui...

Elle s'allonge sur le lit et je me met à ses côtés. Ses cheveux sont étalés sur l'oreiller et son visage est magnifique.

- Nathan, tu es dans le gang depuis combien de temps?

- Au moins depuis un an. Je connaissait les autres depuis le collège.

- Ah... Je me demandais, mais tu n'as jamais eu envie de quitter le gang ? T'a jamais eu peur de ne plus revoir ton frère ?

- Non... en fait, je n'y ai jamais vraiment pensé. Je me disais, à chaque fois que ce n'est qu'un petit jeu innocent entre lycéens, rien de bien dangereux.

- Mais tu sais très bien que c'est faux, hein ?

- Oui, je le sais. Mais il vaut mieux partir gagnant.