Bad Boys Vs Bad Girls: Le commencement

Mon frère...

Davis se dirige vers le salon, ou nous attendent les autres, pendant que moi, je vais m'habiller.

Je pense sans cesse à Éric, me demande si il vas bien et surtout si il est encore en vie. J'enfile un croc top bleu avec un short en jean déchiré, tout en me remémorant un moment que lui et moi avons vécu. ..

*flash back*

Mon coeur bat à cent à l'heure, les ciseaux à la main, je regarde sur le sol des cadavres de posters, que je ne me suis pas sentie coupable de détruire quelques secondes au par avant. Je me relève, laissant l'arme du crime sur le sol à côté du papier en mille morceaux, et cours dans ma chambre. Un craquement se fait entendre, c'est mon frère qui rentre dans sa chambre. J'attends qu'il ait fermé la porte pour me ruer dans le salon. Un... deux... Trois !
Il sort en hurlant mon nom, et je commence à glousser en silence. Je sais qu'il me cherche sous mon lit, ce qui me fait encore plus rire. Je finis par exploser, je ris à gorge déployée. Il apparaît dans les escaliers, rouge de colère, un bout de poster de karaté kid à la main. Il se jette sur moi, et me chatouille à en perdre le souffle. Il connaît mon gros point faible, et maintenant je suis à sa merci. Il continue ainsi pendant une disaine de minutes, puis me prends sur son épaule, en sac à patate. Du haut de ses treize ans, il est plus caustaud que la plupart des autres garçons de son âge, depuis qu'il fait du sport -en quantité impressionante. Il me jette sur mon lit, et saisit au mur un poster de Britney Spears qu'il déchire avec les deux mains. Nous nous disputons souvent pour des bêtises, mais cette fois-ci c'est grave: il a terminé le paquet de granola, dont j'ai énormément besoin pour décompresser après le collège. En suite, il me regarde, avec des yeux pleins de rage -karaté kid est son film favori- puis son regard se radoucit et nous rigolons comme des vaches.
Il se jette sur moi encore une fois, pour me faire des chatouilles. Je sens que je vais regretter d'avoir découpé -ou plutôt débarrassé la maison- ce poster...

*Retour présent*

Je souris en y repensant. Nous avons toujours été très proches depuis notre enfance. Malgré quelques disputes, -rien de grave cependant- on s'aime de tout notre être. Le savoir loin est pour moi synonyme d'insécurité. Il m'a protégé des gens qui me voulaient du mal, et consolé, les soirs ou, après les disputes de papa et maman, je me réfugiais dans ma chambre, en pleurs.
Il connais tous mes points sensibles, mes faiblesses, et moi, tous les siens. Comme le yin et le yang, on se complète, et une vie l'un sans l'autre serait douloureuse pour tous les deux. J'ai envie de l'appeler, de lui demander si il vas bien, s'il est en sécurité, en vie...

Je n'ai jamais vécu sans lui. Je craque !
Je saisis mon téléphone portable et composé son numéro...

*Biiip*
*Biiip*
*Biiip*

Bonjour, vous êtes sur le répondeur d'Eric Jensen. Rappelez plus tard ou laissez moi un message, car je ne suis pas disponible !

Je raccroche. Je rappelle...

*Biiip*
*Biiip*
*Biiip*

Bonjour, vous êtes sur le répondeur d'Eric Jensen. Rappelez plus tard ou laissez moi un message, car je ne suis pas disponible !

Allez, encore une fois, je ne peut pas abandonner, pas maintenant ! Non, il n'est pas en sécurité, je le sens et je le sais !

*Biiip*
*Biiip*
*Biiip*

Bonjour, vous êt...

Je reccroche, énervée par cette messagerie qui n'augure rien de bon. Je craque et fond en larme, des larmes chaudes et réconfortantes qui me font tellement de bien... J'entends la porte de la chambre s'ouvrir: c'est Harry.

"- Allis, tu fous qu..."

Il se tais un instant, et s'asseoit à côté de moi.

"- Ça va ?
- Non. Je ne vais pas bien du tout ! Mon frère... J'ai peur pour lui !
- Oh... Je suis sur qu'il vas bien..."

Sa vois sonne faux, et je suis sûre que même lui n'y crois pas. Mais il tente de me réconforter, ce qui est le plus important. Il me prends dans ses bras. Une étreinte amicale, mais qui fais beaucoup de bien. Harry pose ses mains sur ses genoux, ne sachant pas que dire.

"- Tu sais, je suis là si tu as besoin de parler... Je veut dire... Vraiment !"

Je le regarde et le remercie, en marmonnant.
Nous allons en suite au salon, boire un coup avec les autres. Ils me possnt des questions sur mes yeux rougis, et abandonnent bien vite en voyant que je ne dirais rien. Seul Nathan persiste et me regarde avec des yeux pleins d'incompréhension, et je lui fais un signe de tête pour lui dire que je lui raconterais tout plus tard.

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Hey !
Petit chapitre émotion ! 😉
Enfin voilà, on est happy quand même hein !
En attendant, je vous fait des bisous 😙
Elisa ❤