Bad Boys Vs Bad Girls: Le commencement

La fuite...

Bon ben voilà, j'y suis. C'est me grand matin, le grand matin ou j'affronte mon destin, je pars pour mes amis et ma famille. Et pour Nathan... d'ailleurs on est quoi lui et moi ? Je le lui demanderais à mon retour.

Je prends un sac, puis pose un mot sur la table. J'ai beaucoup réfléchi à ce que j'y dirais: des excuses ? Des encouragement ? Des mots pour les rassurer ? J'ai finalement opté pour la première option.
Je suis prête, douchée, habillée avec un short et un t-shirt simples, j'ai aussi glissé dans mon sac, un pistolet, chargé à bloc -que j'ai trouvé dans les sac d'Eric.
Je sais, c'est pas beau de voler. C'est pas beau de s'enfuir en ne laissant qu'une lettre pour expliquer mes actes. Mais c'est encore moins beau de laisser ceux à qui on tiens se faire tuer pour soi. Je referme la porte derrière moi, et pars.

PDV Nathan:

Ce matin, je constate avec joie qu' Allis ne s'est pas endormie avec moi sur le canapé. Qu'aurais-je pû lui dire, et surtout, dire aux autres dans le cas contraire ? Davis aurais été détruit, Éric aurais voulu me péter la geule...
Mais heureusement, elle n'est pas là, pour mon plus grand soulagement.
Je me lève et je vais à la cuisine pour prendre mon petit déjeuner, et comme personne n'est réveillé, la cuisine est déserte. Seul un petit papier sur la table viens déranger l'ordre parfait de cette pièce.
Je le déplie, trop curieux pour attendre que l'on me révèle son contenu.
Je le lis en entier, et à la fin, je n'ai envie que d'une chose: hurler.

" LES GARS ! VENEZ VITE !!!"

En quelques instants, tous les autres sont dans dans la cuisine qui devins presque trop étroite. Je les regarde, et finis par leur lire les quelques mots inscrits sur ce papier:

Salut,
ce matin, vous avez remarqué que je ne suis plus là. Tout simplement car j'ai pris la
décision de ne plus vous mêler au danger que je cours. Je suis partie, affronter mon destin,
et sauver votre vie en dépit de la mienne. Je ne veut plus que vous soyez en danger, à cause
de ma misérable existence. Ne venez pas me chercher, et vous serez en paix.
Excusez moi. Excusez moi, de ne pas vous avoir prévenus avant de ma décision,
mais j'ai pensé que si non vous essayeriez de me retenir. Et je dois le faire. Pour vous, votre vie.
Allis...

Au fur et à mesure que je lis, je serre les poings sur la feuille et mes articulations deviennent blanches. Pendant que tous se consultent du regard, pour savoir que faire. Je prends mon manteau et mes clés de voiture. Je partirais à ta recherche Allis. Et où que tu sois, je te trouverais !
Je monte dans mon véhicule, et une main toque à la vitre:

"- Je viens avec toi, Nathan ! C'est ma soeur !"

Et sans plus demander, Éric grimpe dans la voiture. Je démarre, et je feins d'ignorer les cris des autres qui nous poursuivent en courant. Il m'indique l'itinéraire à prendre, et, appart ces quelques mots de temps à autre, nous ne nous parlons pas de tout le début du trajet. Il brise le silence au bout d'une heure:

"- Ma soeur à de la chance de t'avoir... C'est pas tous les jours qu'un garçon irais la sauver d'un gang de cons !
- C'est que mon boulot de chef de gang. Et puis, faut avouer que...
- Qu'elle te plais beaucoup ! me coupe Éric.
- C'est... c'est pas complêtement faux, mais ce n'est pas ce que je voulais dire. En fait, je sais qu'elle aurais sûrement fait pareil pour moi.
- Allis ferais n'importe quoi pour n'importe qui, tant elle à le coeur sur la main. Mais sache une chose: si tu tiens à rester en vie, ne la fais pas souffrir. Elle ne le mérite pas.
- Non, je ne la ferais jamais souffrir. Elle est trop importante pour moi !
- Bien, dans le cas contraire, tu m'aurais sur le dos, et pas en bien."

Encore quelques minutes de silence malaisantes s'installent entre nous, et peu de temps après, nous sommes arrivés.

Un vieil entrepôt, où Allis à du être enfermée ou... Je ne sais pas moi ! Ils sont peut être en train de la torturer alors que nous attendons dehors comme des cons !

Son frère prends son téléphone, et au bout de quelques instants, nous entendons une sonnerie faible provenant d'une trappe de cave. Mais ce à quoi nous ne nous attendions pas, c'est le fais que quelqu'un décroche:

"- Allô ?
- Allô ? Vous êtes qui ?
- Oh, Éric, tu ne reconnais même pas la vois de ton vieil ami Rick ?
- Rick ?! Rick, ne la touche pas ! Je te jure que si tu lui fais du mal je te...
- Tu vas me faire quoi hein ? Tu vas me mettre au sol avec les maigres talents en karaté ?! D'autant que tu ne sais pas où nous sommes.
- Je vais te ...! "

Trop tard, Rick à raccroché. Putain, je vais le tuer ce gars, et il sauras que...
Énervé au maximim, j'entreprends de détruire cette porte qui, à mon grand étonnement, se brise en un seul coup de pied. Nous entrons et nous frayons un chemin dans l'obscurité. Elle est là, au bout d'un couloir, recroquevillée sur le sol froid et humide. Autour d'elle se dressent trois gars de type malabars. Cela me rapelle la scène de la boîte de nuit, hier. Et à nouveau, j'ai envie de leur foutre un poing dans la geule à chaqun. Mais quand je m'apprête à le faire, Éric prends mon bras et me retiens.
Je ne peut pas rester là ! Elle à les cheuveux et le visages humides de transpiration, et une trace de main sur chaque joue. Elle envoie des coups de pieds à ceux qui tentent de l'attraper, mais à chaque fois, elle se fait frapper à nouveau. Cette vision me torture de plus en plus, et, suite à une inattention d'Eric, qui marmonnais un plan dans sa barbe, je cours jusqu'à eux. Un poing dans le dos du premier lui coupe la respiration, le second se retourne et je le frappe dans le ventre, et le troisième, qui a l'air plus costaud que les autres, se prends un coup dans la tronche et le ventre. Tous les trois à terre, Éric viens m'aider à relever sa soeur. Elle pleure, déverse ses larmes sur mon pull en me serrant dans les bras.
J'allais partir avec Allis, quand Éric me hurle de ne pas l'attendre, qu'il à un plan. Il reviendras à ma maison avec un bus.

Je pose Allis -que je portais jusque là dans mes bras- sur le siège avant, puis en baisse le dossier. Elle semble exténuée, blessée... J'ai envie de la prendre dans mes bras, pour la réconforter et lui montrer qu'elle en sécurité avec moi. Elle me dit alors:

"- Nathan... tu veut pas.. me ramener à la maison ?
- Si, tout de suite."

Elle s'endors pendant le trajet. Elle est tellement belle. Je quitte la route des yeux un instant pour le contempler, et quand mes yeux se reposent dessus, je manque de me prendre une twingo verte. Allis, se réveille en sursaut, mais se rendors quasi aussi sec.

Nous rentrons à la maison, vide -tous les autres ont du venir nous chercher. Je la couche dans son lit, puis m'allonge à ses côtés. Je ne tarde pas à m'endormir aussi.

*****
Heyyy !

Chapitre ou interviens Rick, mais on ne sais toujours pas qui il est vraiment !

Pourquoi Éric est il resté ?
Nathan avoue tout !!!

Au fait, merci pour les 150 lectures, ça me fais trop plaisir ❤💚💛💙💜💓💕💖💗💘💝💞💟

En attendant, je vous fais des bisous 😙
Elisa ❤