Bad Boys Vs Bad Girls: Le commencement

Recherche et tristesse

(Nda: musique à écouter avec la chapitre 👆👆👆)

Cela fait deux heures que Nathan conduit et que je me mords les doigts. J'ai peur. Non pas pour moi, mais pour mon frère, et mes deux amies.

Harry dors sur la banquette arrière - qui doit être vachement confortable pour que tout le monde s'y endorme- et Nathan et moi n'échangeons pas un mot durant au moins trente minutes.

Il brise le silence:

"- Je suis sûre qu'il vas bien. Détends toi..."

C'est ce qu'on dit dans ces moments là! Je n'y crois pas. Je sais qu'il lui est arrivé quelque chose, je le sens !

"- Peut être pas... je murmure.

- Il est fort, il sais se battre.

- Oui, mais s'il se bat contre celui qui lui as tout appris, il n'y a aucune chance.

- Rick ... Il a des points fables niveau corps à corps, mais il est pas mal niveau équilibre et force.

- Tu vois, si il est trop fort, Éric vas...

- Ne t'imagine pas le pire. Je te dis qu'il vas bien...

- Je sais Nathan, mais je ne me contrôle pas..."

Je fonds en larmes silencieuses, cachée derrière mes mains.

Je me dépèche de les essuyer, pour allumer le poste. Une musique envahis la voiture de son air joyeux. J'aurais dansé en temps normal, mais là, je n'ai pas envie...

J'en ai marre de retenir mes nerfs depuis quelques jours, et j'ai envie de hurler. Je met une main discrète dans mon sac en en sort une paire d'écouteurs, que je glisse dans ma poche.

"- Nathan, arête toi."

Voyant ma mine grave, il s'arrête sur le bord de la route, près d'une forêt. Dès que le véhicule est éteint, je saisit mon sac, ouvre la portière violemment,  puis pars en courant.

J'entends la voix de Nathan m'appeler mais je ne lui réponds pas. Je visse mes écouteurs sur mes oreilles, puis part en courant. La musique à fond, je cours, je cours encore, sans m'arrêter !

Ma respiration se fait courte, mais je m'en fiche. Le vent froid d'hiver me fouette le visage, et me réveille.

Mon corps entier bouge frénétiquement sans but précis. L'humidité ambiante à tôt fait de me mouiller entièrement les cheuveux et les vêtements.

Je monte sur une colline, dénuée de verdure et hurle. Je m'explose les poumons et tombe à quatre pâtes sur le sol froid et humide.

Un flocon blanc vient se poser sur ma main, déjà souffrante de froiquand je relève la tète, je souris. La neige...

Enfin elle est là!

En fond, un coucher de soleil rendais le mélange magique et magnifique...

Je me remets sur mes deux jambes, pour mieux admirer ce coton tombant du ciel. Je ne peut réprimer une nouvelle l'arme,  qui me réchauffe la joue dans un léger sillage.

Éric... Il aime la neige, et d'aussi loin que je me souvienne, nous avons toujours aimé jouer dedans, étant petits.

On s'est éloignés l'un de l'autre, puis plus rien.

Je suis enfin calmée, du moins, je me sens mieux. Je décide de retourner à la voiture en trottinant, car j'ai vraiment trop froid. Lorsque j'y arrive,  elle est ouverte, et il n'y a plus personne.