Closer /Griezmann\

Tome 2 // Chapitre 9.

- Tu penses ? Mais si il se passe quelque chose pendant ce voyage ?

- Mais si, et si, on refait le monde avec des si.

Je laissais un blanc dans la conversation ne sachant pas quoi répondre.

- Et puis ils ne restent pas longtemps en plus, ils sont rentrés pour Noël non ?

- Oui, soufflais-je.

Un nouveau silence se fit mais ce n'est pas un des silences dans lesquels on cherche quoi dire non, c'est un silence reposant, réconfortant.

- J'ai enfin trouvé ton cadeau finalement, s'exclame Julie.

Et on partit sur cette conversation là une bonne partie de la matinée. On coupa court à la conversation plus de deux heures plus tard, aux alentours de 12h40. Je sautais sous la douche malgré tout et m'habillais pour sortir dehors faire quelques photos pour mes prochains articles. Je laissais volontairement mon portable chez moi pour être au maximum de ma concentration. Je pris avec moi simplement mon sac dans lequel je rajoutais mon appareil photo et mon carnet.

18h42

Je montais rapidement les marches des escaliers pour rejoindre mon appartement. Je refermais la porte derrière moi et soufflais dans mon écharpe pour me réchauffer le visage. Il commençait à se faire un peu froid par ici. Bon c'est pas du tout les températures de France mais c'est toujours plus froid que du 40 degrès quoi ! Je déposais mon sac sur ma petite table à la cuisine tout en enlevant mes écouteurs de mes oreilles puis ma veste et mon écharpe. Je fis chauffer ma bouilloire en même temps d'enlever mes chaussures et de les laisser au coin du mur. Je me sortis une tasse et mon thé avant de prendre mon téléphone que j'avais laissé sur mon canapé. Avant que je n'ai eu le temps de faire quoique ce soit il vibra entre mes doigts me montrant un appel d'Antoine. Je décrochais quelques secondes plus tard en retournant à la cuisine pour faire mon thé.

- Hey, soufflais-je.

- Pourquoi tu réponds pas à mes mesasges, me lance-t-il directement.

- Excuses moi j'étais sortis en ville pour mes articles et j'ai oublié mon téléphone sur le canapé, mentis-je. Je viens seulement de rentrer.

- Ah, excuses, je me demandais ce qu'il se passait puisque tu me répondais pas, s'explique-t-il.

J'apportais ma tasse à mes lèvres quelques instants plus tard attendant qu'il continue, ce qu'il fit sans plus tarder.

- Tu peux être prête dans combien de temps, finit-il par me demander avec une certaine excitation dans la voix.

- Heu.. Je sais pas pourquoi ?

- Je t'avais dis que tu étais avec moi ce soir, me rappelle-t-il doucement.

- Ah oui, excuses moi. Bah juste le temps de changer mon jean et c'est bon.

- Non, fais-toi belle, me demande le sportif.

- Pourquoi, je suis moche d'habitude, me moquais-je.

- Ouais, annonce-t-il sans détour mais je savais au ton de sa voix qu'il rigolait.

- On sort, lui demandais-je.

- On peut dire ça, laisse-t-il échapper.

- Un peu plus de détail, c'est possible, riais-je.

- Non, mais pour toi je peux le faire. Alors belle mais chaudement.

- Euh.. ouais, je vais voir ce que je vais faire, réfléchissais-je.

- Ça marche, je suis chez toi dans une heure, annonce-t-il.