L'école des éléments

chapitre 10: l'autre monde

(Aria en media)

Vendredi soir, comme indiqué par ma tante, je descends l'escalier près de l'infirmerie, je prends a droite puis descend une autre volée de marches, je vais deux fois à droite, une fois à gauche, tout droit, à droite et je remonte quelques marches.

Dans le couloir bas de plafond sont trois portes: une à ma droite indiquant "vestiaires garçons", une à ma gauche indiquant "vestiaires filles", et un dernière en face de moi indiquant "Salle".

Je me demande si j'entre dans la salle ou dans les vestiaires, je m'apprête à entrer dans les vestiaires quand quelqu'un me prend le poignet.

Je n'ai pas le temps de bloquer mon pouvoir pour éviter de blesser quelqu'un, et c'est à ce moment que j'entend la voix de ma tante, étouffé pas une porte.

- Marc, dis-je avant de me retourner vers lui.

- Comment tu as..?, me demande-t-il abasourdi.

- J'ai entendu les voix derrière la porte, donc ça peut que être toi.

- Je...

- Laisse tombé, qu'est ce qu'il y a?

- Le vendredi on ne passe pas par les vestiaires. On garde l'uniforme.

- Ah d'accord, je lui répond en le suivant dans la salle.

Le plafond est plus haut que dans le couloir, le sol est recouvert par des tapis.

Je ne connais pas la plupart des gens, ils sont tous plus âgé que moi. Je vois ma tante parler a M. Burger et miss Rose.

Une fille aux cheveux chatains et aux yeux vert est arrivé vers Marc et moi, accompagné d'un brun, plus grand que moi.

- Nina, elle c'est Noemy, et lui, Ben, me dit Marc en me montrant les deux nouveaux arrivants.

Miss Rose nous interrompt, et toutes les deux nous allons dans un coin un peu plus reculé de la pièce.

- Pour ouvrir la porte de l'autre monde, tu dois oublier le vrai monde, m'explique-t-elle.

- Vous y étiez déjà?

- Oui, mais je n'ai jamais réussi à ouvrir la porte. La directrice avait presque réussi, mais ton père l'avait ouverte avant elle. Je ne devrai peut-être pas te le dire, mais je le connaissais très bien.

- Je veux pas savoir!

- Bon d'accord, me répond t elle en souriant, Mais comme ton père a réussi à ouvrir la porte, ta tante a de grands espoirs te concernant. En tout cas, pour y arriver, tu dois oublier notre monde, comme s'il n'existait pas. Ensuite, quand il ne te reste rien de ce monde, essaies de te représenter l'autre monde, un monde où tout est fait d'eau, d'air, de terre et de feu. Tu devras t'imaginer une colline, avec quelques arbres, et au centre une porte. Ça prend beaucoup d'énergie cependant.

Je me concentre pour faire le vide en moi, je ferme les yeux et je ressens le même vide, le même noir qu'il y a deux mois. Alors que je m'imagine un lieu avec au loin un volcan pour le feu, je suis sur la colline, un petit ruisseau coule à côté de moi. Je fais pousser des cerisier et autres arbes, et soudainement je m'effondre.