Umbrella (tome 2)

Enfants

-Elle était chez vous hier, limite cria Mycroft sur le psy de Lydia.

-Ou-oui je sais! Elle s'est soudain endormie dans le canapé!

-Et vous êtes encore en vie? Vous avez de la chance.

-Elle parlait en français je crois.

-Et elle disait quoi?

-J'en sais rien...

-Pour une fois que vous pourriez servir à quelque chose vous retombez dans l'inutilité, conclut Mycroft.

Il partit et retrouva John dans la rue.

-Elle s'est endormie pendant sa séance mais l'homme est incapable de savoir ce qu'elle a dit dans son sommeil.

-Oh, on avance à rien là.

-Je ne vous le fait par dire Dr Watson.

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-Elle ne se souvient de rien du tout?

-Comme vous pouvez le voir Lestrade, elle ne vous reconnait pas.

L'inspecteur approcha son visage de Lydia qui gardait son sourire scotché sur sa bouche.

-Elle agit comme une enfant aussi, informa Sherlock. J'ai du la prendre par la main. La main vous vous rendez compte?

-Ouais, dur pour vous, ironisa Grégory. Du coup vous voulez que je fasse quoi?

-Que vous la gardiez le temps qu'on mette en place la salle.

-On? John et vous?

-Oui, Mycroft aussi. Vous qui êtes doué avec les enfants, en voilà une de trente ans. Je vous enverrai des coordonnées, rendez-vous là-bas quand vous les recevrez.

-D'accord... Attendez, non!

Sherlock avait déjà disparut que Lydia était à présent sous la responsabilité de l'inspecteur.

-On va discuter un peu, mais avec l'aide de Google Traduction....

L'inspecteur s'assit dans son fauteuil et remarqua Lydia en train de dessiner sur des feuilles blanches. Il soupira en pensant que la journée allait être longue. Après plusieurs heures et quelques mots en français compris, Grégory reçu un message de Sherlock. Il grogna, et sortit du bâtiment. Remarquant une fois proche de son vêhicule que Lydia ne le suivait pas, il fit demi-tour et la retrouva. Il l'attrapa par la main et la conduisit chez Sherlock et John. En rentrant, il déposa avec rage son manteau et son écharpe. Lydia fit de même mais avec délicatesse et un sourire. Il se dirigea vers le salon ou se trouvait les frères Holmes et John. Une chaise avec des sangles intégrées se trouvait au centre de la pièce.

-Vous auriez pu me dire que c'était chez vous Sherlock, je ne serais pas resté à poiroter comme un idiots au commissariat.

-Regardez-la, dit John.

Lydia se cachait derrière Grégory.

-Que t'arrives t-il ma chère? Demanda Mycroft.

-Je n'aime pas cette chaise.

-Qu'est-ce qu'elle a dit? Demanda John.

-Il semblerai qu'elle ai déjà vu des chaises dans ce style là auparavant. Viens, je ne vais pas te faire de mal.

-Vous me faites peur. Vous parlez comme ci on se connaissait depuis des années!

Mycroft recula, un regard légèrement outré sur le visage.

-Je sais pas ce qu'elle a dit mais je pense que c'est bien envoyé, commenta Grégory.

-Très bien, grimaça Mycroft. Qui préfères-tu alors? Dans cette pièce je veux dire.

-Hum, Cet homme.

Lydia s'accrocha à Grégory tel une enfant. Mycroft se mit à rougir et un sentiment de jalousie caressa son cœur.

-Mr Lestrade, j'ai l'honneur de vous annoncer que vous êtes le préféré de notre amie amnésique, traduit Mycroft d'un sourire amer.

John et Sherlock se mirent à rire devant le nez de Mycroft, encore un peu plus rouge. Il serra les poings et soupira longuement, passa une main dans ses cheveux et se redressa.

-Faites la s'asseoir dans la chaise. Rassurez-la, dites-lui que tout se passera bien. Je ne peux pas le faire moi même donc ca sera votre tâche.

-Hein? O-ok.

Grégory posa le regard sur Lydia et posa se mains sur ses épaules.

-Tout ira bien. Vas là-bas.

-Je ne comprends pas, répondit Lydia.

-Bah oui, hum. Gentil. Moi, be gentil... toi.

-Oh?

Grégory pointa la chaise du doigt et sourit à Lydia. Elle s'approcha doucement et s'assit en perdant son sourire. Mycroft comme ça à sangler Lydia qui le mordilla. Grégory acheva la travail en douceur, gardant difficilement son sourire et ébouriffant les cheveux de Lydia tel un père le ferai.

-Merci monsieur Grégory. Vous êtes le seul à me sourire.

À ces mots, Mycroft commença à sourire, comme pour satisfaire Lydia. Mais ceci glaça le sang de sa bien-aimée plutôt que de la charmer. John pouffa de rire devant tant de stupidité de la part du gouvernement et Sherlock tapa dans ses mains, pour arrêter cette scène devenant lassante pour lui.

-Bon, mettons nous au travail, dit-il.

Il se leva, garda son visage impassible et posa un doigt sur le front de Lydia.

-Sherlock Holmes m'a touché!

-Tais-toi, démon! Je vais t'exorciser! Dit-il d'un sérieux des plus grand.

-Tu dis ça comme ci t'allais lui jeter de l'eau bénite à la figure, commenta John.

-Je ne crois pas en se genre de chose. Il faut la faire dormir de force, dit Sherlock. En se tournant vers son frère.

- Ne me regardes pas, c'est toi qui l'a fait dormir la première fois. Je n'étais pas présent.

-Peut-être que tu pourrais mettre du rouge à lèvres mélangé à de l'aspirine et le faire goûter à Lydia, imagina Grégory en souriant.

-Un baiser de la mort, rit John. Comme River Song.

-Carrément, rit l'inspecteur avec l'ex-médecin.

-Taisez-vous, je ne ferais pas ca! Jamais je ne mettrai de rouge à lèvres et je ne peux même pas l'approcher sans la voir froncer les sourcils dans ma direction, que voulez-vous que je fasse!

-Si on la fait tomber d'un étage, elle sera forcément inconsciente, pensa Sherlock à voix haute.

-Mais pas assez pour agir, répondit John. Ne fais pas ca.

-Regardez-la, dit l'inspecteur. Elle a la tête baissée.