14.

14.5K 707 145
                                    

« T'es rentré dans ma vie comme dans un freestyle, t'as voulu qu'on s'évade comme Bonnie & Clyde. »
- Youssef Akdim.

14.

Il retire sa main, je respire fortement en me retournant et je le vois.

- : Tu me veux quoi toi encore ?

Aymen : Azi c'est bon smeh pour t'avoir crié dessus mais j'étais déjà tendu.

AYMEN QUI S'EXCUSE ? SORTEZ LES CAMÉRAS. Braaah vous savez pas à quel point j'ai envie de le prendre dans mes bras là putin.

- : Je m'en fous de tes excuses laisse moi tranquille.

J'essaye d'ouvrir la porte mais c'est fermé à clé.

- : Les clés.

Aymen : Non.

- : Les clés.

Aymen : Non.

- : Les clés putain Aymen !

Aymen : Non.

- : Pffff.

Je m'éloigne de lui et je m'en vais vers le fond de la pièce. Je regardais un peu ce qu'il y avait.

Aymen : Tu trouveras rien pour ouvrir ne te fatigues pas.

- : C'est quoi ton but là ?

Aymen : Tu vas pas me dire que t'es vener parce que je t'ai gueulée dessus wsh ?

- : Parce que c'est normal pour toi ?

Aymen : Non mais je me suis excusé déjà c'est la première fois de ma vie que je fais le canard la zbi

- : hmm..

Il s'approche de moi et me prends dans ses bras. J'arrivais pas à me détacher de lui, il me serrait avec une de ces forces.

Puis j'ai finis par me laisser faire. On était là, comme des cons, dans une pièce de ménage, fermée à clé, dan les bras l'un de l'autre.

Ça a duré quelque minutes. Des minutes durant lesquelles je me suis demandée comment j'en étais arrivée là.
Comment j'en étais arrivée à m'attacher à un prisonnier. Avec qui, maintenant, on entretien une liaison plutôt ambiguë.

Tout est allé si vite. En quelques semaines de travail, je me retrouve complice d'une future évasion, d'un complot contre le directeur, qui d'ailleurs est mon patron.

Il a fallu faire des choix, et peut importe les miens, j'espère juste avoir fais les bons.

On se détache l'un de l'autre. Il me regarde droit dans les yeux.

Aymen : Je sais pas ce qui se passe Nejma, mais wAllah tu commences à me rendre fou là

- : ....

Il me caressait le visage. Puis d'un seul coup il retire sa main et son regard devient plus froid.

Aymen : Ziyad tu l'oublies.

Nejma : La psychologue et le prisonnierDove le storie prendono vita. Scoprilo ora