Raight's gato

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En un mois à peine, je me suis rendu compte que la philosophie de vie d'un chat se résumait à un seul mot. Glander.

Au réveil, il dévoilait ses petits crocs en forme de clous dans un bâillement royal puis étirait ses longues pattes engourdies en sortant nonchalamment les griffes. Des griffes qui se heurtaient contre le tissu sur lequel il dormait en détruisait quotidiennement les coutures.

À chaque éveil, il se dirigeait d'une démarche distinguée jusqu'aux gamelles qu'il vidait en quelques heures à peine. Pour terminer son cycle journalier, il commençait à jouer après le repas en griffant les jambes qui dépassaient de tous les fauteuils sur lesquelles il voulait s'asseoir.

Ou bien sûr il s'asseyait finalement, d'un air majesté.



Cette beauté adipeuse et flétrissante méritait une belle fin. Dépecée, sa peau a bien servie. Ses poils ont fait des pelotes puis des bonnets. Sa peau a fini je ne sais où. Peut-être, le sac luisant d'une vieille femme ou les bottines d'une ardente sadique.

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