Just Hope/Sweet Fever

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Avant de commencer, je souhaite prévenir chacun des lecteurs qui parcourront ses lignes. La place du recueil dans la catégorie "mature" n'a jamais été autant justifiée. Ce shot décrit avec des mots crus et un langage obscène une scène à caractère sexuel. Si vous ne désirez pas lire ce qui suit, ne le faite pas. #JeSuisResponsableDeCeQueVousLisez

Si vous cherchez la définition de petite mort dans un dico, on vous parlera d'extase.

La brune gémit de plaisir tandis qu'elle est malmenée férocement par l'homme dont elle est désespérément amoureuse. Il scrute l'arrière de sa tête d'un regard libidineux en malaxant avidement ses seins. Sa queue gonflée est prise de spasmes incontrôlables alors qu'elle glisse à toute vitesse entre les lèvres luisantes.

- T'aimes ça ? Hein ? Dis-le que t'aimes ma bite ! hurle-t-il au comble de l'excitation.

- Oh oui plus fort Ben ! Plus fort ! gueule Naomi.

La main de Ben s'abat sans pitié sur la fesse droite de celle qu'il pénètre.

- Je t'ai déjà dit comment tu dois m'appeler quand on couche ensemble !

Elle se confond en excuses en soupirant le pseudo qu'il a revêtu en même temps que sa capote.

- Daddy. Daddy. Daddy. Ah daddy continue ! Ah !

Quand Benjamin Cleurier baise, il le fait comme les chiens, en levrette derrière sa conquête, mattant sa chute de reins, multipliant les mouvements du bassin, tous plus vigoureux, sauvage, viril et féroce que le précédent.

Cette fois, sa videuse est régulière et offre à sa vue un magnifique et gracile papillon encré dans sa peau, juste au dessus de son délicieux cul ferme.

Naomi jouit dans un dernier friselis silencieux. Un orgasme qui la laisse tremblante et ronronnante telle une chatte comblée.

Benjamin ne tarde pas à la suivre en crachant la semence épaisse et blanchâtre dans le préservatif extra fin. Il se retire et enlève la prison de plastique qui entoure son sexe cramoisi après tant de vas-et-viens.

Il fait un nœud et l'envoie sans considération dans la corbeille à côté du lit. Tandis qu'il retourne subitement Naomi sur le dos, il lui roule un patin luxurieux puis se met debout sur le lit, les mains sur la taille en attendant le rituel final.

Elle se relève et nettoie le penis à coups de langue. Suivant depuis le bout du gland, les ramifications indénombrables des veines céruléenne tandis que Benjamin souffle profondément en fermant les yeux.

Il se laisse enfin tomber sur le lit, vidé dans tous les sens du termes. Retrouvant enfin son aspect gentil et doux, Benjamin attire délicatement Naomi contre son torse en laissant la pulpe de ses doits glisser sur le flanc, l'aine puis les fesses de sa compagne. Il atteint enfin sa destination en caressant tout doucement le clitoris de Naomi qui est encore prise de tremblement incessant.

Elle respire l'odeur emprisonnée dans les poils bruns du torse de Ben en gémissant une fois de plus.

- Arrête, souffle-t-elle, j'en peux plus vraiment.

Benjamin sourit tendrement en embrassant le haut de son crâne.

- Putain t'es tellement serrée Nao, j'adore, j'te jure.

Elle rigole en chopant un paquet de malboro sur la table de nuit avant d'en allumer une entre ses lèvres. La fumée amplifie le bonheur parfait dont elle fait l'objet en cet instant et tandis que le poison brûle lentement son œsophage, elle s'approche de Benjamin pour déposer ses lèvres humides sur les siennes.

Incapable de conserver la taffe plus longtemps, elle l'expire, dans un acte des plus sensuels, directement dans la bouche de son amant. Même si l'expression de son visage ne laisse rien paraitre, les yeux de Ben, eux, font soudainement montre d'une expression de fougue sexuelle incommensurable.

Il songe à recommencer une nouvelle fois à coucher avec elle mais s'y soustrait en se rappelant durement que ses couilles ont déjà été parfaitement vidées et avec une maîtrise incroyable.

Alors que la fumée atteint ses poumons, leurs langues continuent leur ballet céleste et plaisant dans la bouche de chacun. Ben libère ce qui reste de la bouffée de cigarette par le nez. Masquant ainsi sa propre vision, les minuscule geste de Naomi qui caresse lentement son frein lui monte à la tête, juste assez pour se rendre compte qu'une érection approche dangereusement.

- T'es vraiment insatiable !

Il la repousse et s'assied sur le lit, les pieds au sol, enfilant son grand caleçon rayé qui baille juste assez pour laisser ses couilles à l'air libre. Il se relève et traverse la chambre en enfilant difficilement son jean délavé.

- À la prochaine Nao, ajoute-t-il.

Naomi souffle une nouvelle bouffée grise en écoutant Ben quitter l'appart. Elle termine sa cigarette en pensant activement à partir se doucher quand une sonnerie sous le lit la surprend.

La femme soupire en attrapant l'ordinateur posé parterre, elle l'ouvre, allongée sur le lit et répond.

- Salut pétasse ! hurle Mickaël qui s'applique à tracer deux sourcils parfaitement symétrique dans la caméra. On vient de m'inviter à une soirée anniversaire et je dois inviter quelqu'un.

- Désolé pétasse mais je suis crevée.

Mickaël baisse les yeux sur l'écran, prenant le risque de rater son maquillage et le regrette tout de suite.

- Putain ! Planque-moi ses horreurs sinon je jette cet ordi par la fenêtre !

Elle éclate de rire en s'allongeant complètement pour cacher ses seins nus.

- T'avais qu'à pas m'appeler dans un moment post-baise ! s'explique-t-elle.

- T'avais qu'à désactiver la caméra connasse.

Naomi rigole toujours tandis que son ami recommence à mélanger les teintes de fard-à-paupières.

- Il en avait une grosse ? demande-t-il.

- Monté comme un cheval, tu l'aurais vu.

- Je l'aurais vu je te l'aurais piqué. Oh et puis arrête tu m'excite presque.

Elle rigole de nouveau.

- Attends, dit-il, c'est pas le mec marié que tu t'es tapé la dernière fois ?

Devant le manque de réaction de la jeune femme, Mickaël soupire.

- Merde Naomi, ce mec ne ressent rien pour toi.

- Il va demander le divorce il me l'a promis ! Il lui faut juste un peu de temps.

- Il le fera jamais Naomi.

- Si ! Il me l'a promis.

- Très bien, imaginons qu'il quitte sa femme pour la fille avec qui il la trompe, qu'est-ce qui te garantis que tu prendras pas le rôle de la cocue ? Ce genre de mec ne s'arrête jamais Naomi !

- Pourquoi veux-tu que ça m'arrive ? Et puis merde, il m'aime je le sais !

JAZZ FUCK and WINEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant