Connaissez-vous cette sensation étrange qui vous tenaille lorsque vous n'arrivez plus à pleurer, que vos soubresauts se sont calmés, et que vous sentez les larmes, sur vos joues, sécher, laissant votre peau aride ?
C'est toutes ces nuits, recroquevillé en chien de fusil qui m'apprirent ce qu'est la douleur. Lorsque je ne savais même pas qui j'étais devenu. Lorsque j'ai cauchemardé à cette idée. Lorsque ce sentiment de vide, de néant entourait mes idées pour les décimer.
Je veux être plus qu'un fils, plus qu'un homme. Je veux changer mais c'est impossible car je suis bien moi. Je veux changer pour les autres, leur montrer que je suis comme eux. Mais je ne suis pas comme eux. Ils ont dit que j'étais quelqu'un de bien, ça m'a réchauffer le cœur et mouillé les joues. Pour un instant.
Je veux être pareil au Lotophages, attirer un ami pour ne plus jamais le laisser partir. Je veux paraître intéressant, pour ne plus être abandonné. C'est ce qui est le plus terrible dans le cœur des humains, l'abandon.
Je ne sais pas où l'armure s'arrête et où la peau commence. Je m'en vais pour la guerre chaque matin, me demandant si le monde m'épargnera cette fois, si je peux être quelqu'un de bien, je suis quelqu'un de bien.
Je ne suis pas égoïste, si seulement je l'étais. Si seulement je le pouvais.
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JAZZ FUCK and WINE
RandomUn énième recueil, mais pas de poèmes, Je suis un nullard pour les poèmes, Juste des petites nouvelles qui, je sais que c'est cliché mais, me passent par la tête. J'aime pas trop ce genre de résumés niais et pourtant j'en fait un. À croire qu'on est...
