XXIV

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" Je vois que vous êtes apprêtez Belle, êtes vous sûr qu'il soit très prudent de partir en balade par ce temps ?, m'indiqua Harry qui passait lorsque j'enfilais mon manteau. Il s'agissait d'un cadeau qu'il m'avait fait - comme beaucoup d'autre je le crains - lorsque la neige c'était mise à tomber rude. Il passa près de la fenêtre et me montra le monticule de neige qui tombait sur nous
- Oh je ne sors pas en balade Monsieur Styles, je me rend au village pour une course urgente. Je serais rentré pour le dîner n'ayez crainte. 
- Cette course est-elle si urgente ? Vous tomberez malade si vous sortez à présent. 
- Absolument je ne peux attendre plus longtemps. Lumière a gentiment accepté de m'accompagner, il ne m'arrivera rien n'ayez crainte. 
- Bien, de toutes façons il me semble que rien de ce que je pourrais vous dire ne vous fera rester. Ainsi pourriez vous passer par la poste du village et déposer un courrier pour moi ? 
- Absolument Monsieur. "

Nous étions en Décembre, la première quinzaine était bientôt aboutis et cet hiver allait-être rude. La neige était déjà tombé bien tôt et ne s'arrêtait guère, la végétation avait disparus, mes jardinières et buissons de roses avaient gelées il y a plusieurs jours et les animaux qui avaient commencés à venir par ici sur le domaine s'en était allez à l'hibernation. 
Avec l'accord de Marthe et du Comte nous avions commencer à décorer le château pour les fêtes de noël et avions même convenu que nous réitérions les festivités de l'an dernier, tout les domestiques se réjouissaient de se réunir avec le Comte et moi-même pour un repas et une fête de noël digne de l'an dernier. 
Le château sentait divinement bon, la cannelle et les oranges que Harry avait fait commander pour une petite fortune, ' il me semble que vous adorez ces fruits, j'espère que cela vous fait plaisir Mademoiselle ' m'avait-il dit en m'offrant la première de la cargaison entre mes mains. 

Ses cadeaux étaient si nombreux et si onéreux les uns que les autres, que j'étais fort embarrassé à chaque fois. Depuis le mois dernier j'avais reçu bon nombres de livres et de robes magnifiques de la part du Comte qui passait ses commandes sans avoir à sortir du château, il était malin. 
Mais je me trouvais toujours fort gêné et considérais toujours les présents comme une nouvelle invitation à approuvé sa demande en mariage, qu'il n'avait heureusement jamais réitéré. 

" Voilà, excusez-moi de vous avoir fait attendre, il me sourit et tendit une lettre cacheté. J'ai pris le loisir d'inviter votre famille pour les fêtes de noël. 
- Pardon ? Monsieur non je refuse. 
- S'il vous plait, postez cela pour moi ainsi ils la recevrons avant qu'il soit trop tard. 
- Monsieur vous avez déjà bien trop fait pour eux, Lloyd m'a longuement remercié pour le mariage merveilleux d'Anna et la beauté du repas et des lieux. Or vous ne pouviez croire que je ne serais pas mise au courant Monsieur ? Je sais qu'ils n'avaient pas les moyens de s'offrir un mariage tel que celui-ci. 

- Belle je ne cherchais qu'à rendre ce jour plus supportable pour votre sœur. Répondit-il en me tendant toujours la lettre. Enfin ne soyez pas si difficile, il ne s'agit qu'un repas et puis vous n'avez pas vu votre famille depuis plusieurs mois ce sera très agréable croyez-moi. 
- Monsieur si vous tenez tant à ce que ma famille reçoivent cette lettre ... alors il faudra allez la poster par vos propres moyens. 
- Allons ne vous moquez pas de moi Belle, je ne peux pas sortir.
- Si vous le pouvez, mais vous ne le voulez pas, répondis-je. Il semblerait donc que vous aillez à vous contenter de la présence des domestiques et moi-même pour noël. 
- Si vous réagissez ainsi ... Lumière la postera sous mes ordres. Il se retourna vers le domestique planté devant la porte et cria. Allez me chercher Lumière et sur le champ.
- Êtes vous certain ? Monsieur vous n'êtes pas sans savoir qu'une femme, pour arriver à ses fins ne cessera jamais de redoubler d'effort, de plus Lumière est un ami qui m'est très cher. Je me rapprochais du Comte, menton relevé et sur la pointe des pieds pour pouvoir m'adresser à lui. Qu'elle soit entre ses mains ou les miennes, cette lettre n'arrivera jamais à la poste Monsieur. Et puisque vous êtes résigné à ne pas vouloir sortir d'ici, nous serons seul à noël. "

La Belle et La BêteWhere stories live. Discover now