Chapitre 29

86 6 11
                                    

Hello ! Avant dernier chapitre avant l'épilogue ! Ca passe trop vite, mon petit Liam va tellement me manquer ! Enfin, en attendant, il reste deux chapitres avec celui-ci ! PS : Désolée pour tous les noms qu'il y aura à la fin, mais n'y prêtez pas attention, on ne les verra pas trop, ou alors je les décrirai le moment venu ^^ Dans le tome prochain, par exemple x)
Là-dessus, je vous souhaite une bonne lecture !
----------------------------------------------

Vendredi 5 février – Liam

Honnêtement, rester enfermé me pesait. Lorsque je m'étais réveillé à l'hôpital, j'avais cru que j'étais mort. J'avais l'impression d'avoir des chaînes qui me maintenaient les poignets sur le lit, qui me taillaient encore la peau, comme avant, et la douleur était terrible, m'empêchant de faire tout mouvement. Mes yeux restaient rivés sur la seule chose qui était susceptible de ne jamais me faire du mal. Parfois, j'entendais ces voix. Des femmes, des hommes. Je ne savais pas de qui il s'agissait, mais j'avais peur. Tellement peur. Peur que Brooklyn, Brain et Kurt revinssent, peur que cette femme qui était venue me chercher pendant mon concert fît de même. Alors je fermai les yeux. Je détestais les voix féminines. Elles m'effrayaient. Et pendant un moment, je n'avais entendu que des hommes. Des hommes qui n'étaient pas mes anciens ravisseurs. J'avais reconnu Lois. J'avais reconnu Laurie. Et je n'avais pas pu me tourner. Si cela se trouvait, ce n'était qu'un piège, une illusion, encore une fois. Alors je gardais les yeux fermés et je restais immobile, j'attendais. J'étais incapable de parler. J'étais incapable de me détendre. Mais ces voix m'apaisaient un minimum. Alors ce pouvait bien être Brooklyn ou un des deux autres, je n'avais pas peur. J'avais déjà subi bien pire.

Puis fut venu le jour où la voix de Neil me parvint. Au départ, j'avais senti sa main, et j'avais pris sur moi pour ne pas hurler. Tu dis quoi que ce soit, tu meurs. L'une des règles capitales. J'avais dû sursauter, voilà tout, et j'avais gardé les yeux rivés vers le plafond. Puis j'avais entendu un son. Je ne savais même pas s'il avait parlé ou quoi, mais il y avait eu un son. Et je l'avais reconnu. Et j'ai tourné discrètement les pupilles vers lui. Et je l'ai vu. Neil. J'avais su garder mon calme, au cas où, et j'avais testé sa voix. Le diable pouvait avoir n'importe quelle apparence. Je lui avais parlé. Et j'avais cru que j'allais pleurer lorsqu'il m'avait répondu. C'était Neil, personne d'autre. Il avait été si tendre, il m'avait embrassé, et son corps avait été comme une barrière pour les forces maléfiques qui m'entouraient. Je l'aimais tellement ! Et je ne savais pas pourquoi, j'avais lu une sorte de détresse, de culpabilité dans son regard. Pourquoi ? Etait-ce à cause de sa crise qu'il m'avait faite le jour du concert ? Croyait-il que je lui en voulais ? Ces questions étaient restées dans ma tête.

Et une infirmière était revenue. La première fois que j'entendais de nouveau une voix féminine. Je ne me souviens plus de grand-chose à partir de ce moment. J'avais été pris de panique une fois Neil parti. L'esprit démoniaque qui m'entourait avait repris sa place. J'avais hurlé. Voilà tout ce dont je me souvenais. Et je haïssais cette faiblesse. Un médecin – homme – était ensuite venu me voir dans ma chambre, et m'avait parlé en voyant que j'étais apte à l'entendre. Il m'avait expliqué pourquoi j'étais là. Mon malaise sur scène, ma coupure à la main que j'avais complètement oubliée, mon arrêt cardiaque... Et j'avais eu une pause, incapable de réaliser. J'avais fait un infarctus ? Il m'avait expliqué que j'avais eu l'air tellement affolé que mon cœur avait commencé à battre beaucoup trop rapidement, jusqu'à s'arrêter. Mais on m'avait réanimé assez vite, selon lui. Nous étions déjà arrivés à l'hôpital, nous étions déjà entourés du matériel nécessaire à ma guérison... Et j'étais resté inerte jusqu'à ce jour.

Depuis, Neil revenait tous les jours pour me tenir compagnie. Le lendemain de sa première visite, je l'avais trouvé plutôt morose et il n'avait pas beaucoup parlé, mais désormais, ça allait mieux. Je me doutais que le décès de sa mère y était pour quelque chose dans son état de santé. Alors je tentais de lui remonter le moral comme je le pouvais. Parce que j'allais de mieux en mieux. Ce n'était pas pour rien qu'on m'avait promis que je pourrais sortir ce jour précis. Cela me rassurait pas mal puisque nous allions enregistrer notre nouvel album dès la semaine suivante, parce que j'avais eu réellement peur de ne pas pouvoir y participer. Et ce soir-là, Neil avait prévu de fêter ses vingt-deux ans, tout en fêtant mon retour parmi eux. Bien sûr, nous devrions encore nous cacher, mais peu m'importait. Tout ce qui comptait, c'était que Neil fût à mes côtés. Et Noe, aussi. Parce que si mon meilleur ami était devenu mon petit-ami, Noe avait pris cette première place. On se connaissait depuis très peu de temps, mais je l'adorais déjà, et il m'aidait tout autant que je l'aidais.

Irrésistiblement condamné [Boy x Boy]Donde viven las historias. Descúbrelo ahora