CHAPITRE 8

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PDV  AILEEN

J'entends un BIP sonore hyper énervant. Je vois rien, absolument rien. J'entends des bruits qui proviennent de loin, trop loin. J'entends des voix, puis soudainement mes yeux s'ouvrent et une lumière aveuglante me pète les yeux, des poings noirs apparaissent dans mon champs de vision, je cligne plusieurs fois les yeux pour m'adapter à la forte luminosité. Quand je m'adapte à la lumière je tourne la tête et remarque des files qui me relie à des machines, je sens mon cœur battre rapidement. Je panique. Je ne me souviens pas de ce qu'il met arrivée, de ce que je fais dans cette pièce. C'est difficile de se battre alors que sont propre corps ne veut pas vous laisser gagner. 

Je tourne la tête et vois une machine qui contrôles mes battements de cœur, mes battement s'affolent. Je tourne la tête de l'autre côté et remarque une grande fenêtre avec un temps maussade, une grande chaise avec une chemise... D'homme ? Une chemise noir, froissée. Soudain, une tête surgie devant mon visage.

-MADEMOISELLE ! VOUS ETES ENFIN RÉVEILLÉE ! Une dame en blouse blanche me crie dessus.

- PUTAIN ! Arrêtez de crier ! Et oui je suis réveillée sinon je n'aurais pas les deux yeux ouverts idiote.

Elle part par la porte de ma chambre puis vingt secondes plus tard je la voit arriver avec un homme avec la même blouse blanche et plus aucun cheveux sur le caillou.

-Bonjour, Mademoiselle Fatman, je suis votre Docteur, Docteur Hall. Je vous suit depuis votre arrivée ici. Vous êtes à l'hôpital à cause de votre accident, vous vous êtes fait percuter par une voiture quand vous avez voulu sauver une petite fille, bien évidemment, la petite n'a rien eu, aucune blessure. Juste quelques petits hématomes sur le corps mais rien d'alarmant. Pendant votre acte héroïque vous vous êtes déboîté le bras droit et fracturé la jambe gauche. Néanmoins, nous allons vous faire passer des tests supplémentaires puis je reviendrais vous voir plus tard dans la soirée avec des papiers.

-Je n'ai pas le choix je crois... Mais à qui est la chemise sur la chaise ?

-Je ne sais pas Mademoiselle, j'ai viens de commencer mon service.

Il part de ma chambre puis l'infirmière vient vers moi avec un léger sourire sur son visage doux.

-Vous avez de la chance d'avoir un petit ami, aussi beau et élégant que lui, ne le laisser pas fuir Mademoiselle, ils sont rare de nos jours à rester à notre chevet. Puis elle part me laissant sur le cul. D'où j'ai un petit ami moi !?

Deux infirmières sont venus me chercher dans ma chambre pour me faire passer des tonnes de radios et me faire bouffer de la morphine à gogo. J'ai déjà eu des côtes casser avant, quand ma mère me frappait plus durement de fois mais je ne savais pas qu'un bras et une jambe déboîte et fracturé allait faire aussi mal que ça. C'est comme si on vous prenait votre bras et votre jambes et  que l'on vous les cassaient en même temps et ça toute les deux minutes. C'est horrible.

Durant mes examens je n'ai fait que penser a ce « beau et élégant garçon» qui est venu me voir. Est ce que c'est le même homme qui est entré dans ma chambre ? Je ne pense pas, il y a un chance sur un milliers que se soit lui.

Après être arrivée dans ma chambre une infirmière arrive avec un plateau repas et mes cachets. Quand je vois la gueule du plateau repas, c'est sur que je vais perdre du poids pendant mon séjour ici. Il y a du poisson avec l'odeur de javel, das haricots pleins d'eau et une pomme... qui commence à pourrir. Je mange la pomme et un bout de pain et recule mon plateau repas le plus loin possible de moi et de mon odorat. Pour m'occuper un peu l'esprit, je regarde un peu la télé mais j'ai la tête ailleurs. Je ne tarde pas à m'endormir avec la morphine que j'ai pris pour la douleur. Je suis réveillée par un léger bruit de voix devant ma porte de chambre. Je me concentre dessus et entends une voix d'homme :

I got my AngelWhere stories live. Discover now