Un nouveau travail.

Un nouveau travail - Chapitre 25 - Un baiser volé.

Moi : Alors, c'est ton combientième plan cul de la journée, celui là ?
Dylan : Non mais ce n'est pas du tout ce que tu crois ..
Moi : Ah ouais ? Pourquoi t'as encore la braguette ouvert, alors ?

Il ne dit plus rien, baisse simplement la tête pour immédiatement refermer sa braguette qui était vraiment ouverte.

Dylan : Faut que tu me comprennes aussi ..
Moi : Comprendre quoi ? Que t'as besoin de te les vider, c'est ça ?
Dylan : Lisa ..
Moi [rigole] : Non mais tu n'as pas de compte à me rendre Dylan, tu fais ce que tu veux, tu sais.
Dylan : Je sais mais je ne veux pas que tu penses que ça me fasse plaisir.
Moi [rigole] : C'est sur que tu dois pleurer en faisant ça, hein ?
Dylan : Non, ce n'est pas ce que j'ai voulut dire .. Personne ne te remplacera jamais, cette fille n'est rien comparée à toi.
Moi [sourit] : Ravi de l'apprendre mais arrête de te justifier avec moi, tu n'as pas besoin de le faire, t'es libre comme l'air.
Dylan : Oui mais non, je ne vois pas les choses comme ça, moi ..

Je m'apprête à prendre la parole sauf qu'au même moment, j'entends une personne monter les escaliers, ce qui fait que je viens de suite regarder dans cette direction et voilà que ce n'est rien d'autre que ma mère. J'aurai aimé qu'elle ne me voit pas ici avec lui car elle, contrairement à mon père, elle ne peut vraiment plus le voir.

Lucie : Qu'est-ce que tu fais là, chérie ?
Moi : Je viens de finir le boulot, j'allais rentrer.
Dylan : Bonjour madame Davies.
Lucie : Et bah on rentre alors.
Dylan : Vous êtes toujours en colère contre moi ?
Lucie : C'est que tu comprends vite, mon garçon. Combien de fois je vais devoir te dire de laisser ma fille tranquille, hein ?
Moi : Ça va maman c'est bon, on ne fait rien de mal.
Lucie : Ouais mais en même temps le mal est déjà fait ! Ma fille à souffert à cause de toi, tu lui as fait énormément de mal !
Dylan : Et je m'en suis excusé.
Lucie : tu crois que c'est suffisant ? Tu trompes ma fille à droite et à gauche pour ensuite venir t'excuser ? Bah oui, bien sûr ! Je suis sûr que la fille que je viens de croiser en bas elle sortait de chez toi !
Dylan : Madame Davies ..
Moi : Aller viens maman, on rentre.
Lucie : Laisse ma fille tranquille, tu m'entends ?
Dylan : Je suis amoureux de votre fille, vous savez.
Lucie [rigole] : Amoureux ? C'est la meilleure celle là ! Si tu étais vraiment amoureux d'elle tu ne lui aurais jamais fait tout ce mal ! On t'a accueillit chez nous Dylan ! Tu mangeais avec nous, tu dormais sous notre toit et voilà comment tu nous remercie aujourd'hui ! Tu devrais avoir honte de toi !
Dylan : Mais j'ai honte de moi, j'étais jeune et con.
Lucie : Tu es toujours jeune et con !
Moi : C'est bon là, on y va.

Je viens alors prendre ma mère par le bras sinon je sais d'avance qu'elle ne bougera pas. Je viens ensuite ouvrir la porte de chez nous, on entre directement à l'intérieur et voilà que je ne perds pas de temps pour refermer la porte derrière nous.

Lucie : Petit con qu'il est !
Moi : Ça va, il n'est plus là, maman.
Lucie : Pourquoi tu parles encore avec ce garçon, toi ?
Moi : Je ne fais rien de mal.
Lucie : Mais lui, il ne t'a pas assez fait de mal comme ça, hein ?
Moi : Ce n'est pas comme si on était toujours ensemble, jamais je ne me remettrais avec lui et ça, tu le sais.
Lucie : Oui mais même ! Il ne mérite pas sa gentillesse !
Moi : Je sais bien maman ..
Lucie : Il faudrait que t'arrêtes d'être gentille avec tout le monde chérie ..
Moi [sourit] : Je le sais, ça aussi mais je crois que papa et toi vous m'avez un peu trop bien élevé.
Lucie : Ouais, c'est sûrement ça. Ne lui parle plus, d'accord ?
Moi : Oui, d'accord.

Je m'approche d'elle, l'embrasse sur le front pour ensuite me diriger droit vers ma chambre. Une fois à l'intérieur, je referme la porte derrière moi pour prendre immédiatement place sur mon lit et en sortir ensuite mon téléphone.

Je comprends parfaitement ma mère mais bon, ce qu'il faut savoir c'est que moi, je ne fais jamais le premier pas avec Dylan, s'il ne vient pas vers moi, je ne vais pas vers lui. Il ne me manque pas mais pas du tout. J'aimerai bien arrête de lui parler mais bon, faut pas oublier qu'on est voisin aussi et que ça reste assez compliqué.