Chapitre 22 : Le départ

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Ça fait une semaine que je cours partout, j'ai finalement accepté de partir avec la famille de Côme. J'ai donc dû aller acheter un billet et préparer mes affaires. Mes parents n'avaient pas trop l'air d'accord mais j'ai fait du forcing, ça ne me ressemble tellement pas. Moi qui sort tout le temps et ma soeur qui reste enfermée à la maison, on a inversé les rôles. J'ai tellement changé mais pour une fois dans ma vie j'ai l'impression d'avoir changé en mieux, en plus heureuse. Nous sommes vendredi soir et nous avons fini les cours il y a une heure nous sommes passés chez moi chercher ma valise et nous attendons chez Côme que son père et sa belle-mère viennent nous chercher. En partant je me suis rendu compte que j'avais perdu mon kawe et en Irlande je risque d'en avoir besoin. J'ai donc appelé Pauline qui vit à dix minutes d'ici et qui va m'amener le sien ici. Bien sûr Côme n'a pas fini de préparer sa valise et a attendu la dernière minute pour le faire, il met tellement de mauvaise volonté dès qu'il s'agit de ce voyage.

_ Si tu continus à ce rythme tu la finiras jamais ta valise.

_ Si tu crois que ça me dérange.

_ Allez quoi, c'est l'Irlande quand même !

_ Ouais...

Suzie entre dans la chambre pour amener des vêtements à son fils.

_ Tu as fait ta trousse de toilette ? Demande-t-elle.

_ Non.

_ Est-qu'est-ce que t'attends pour le faire ?

_ Laisse moi deux minutes. S'énerve-t-il.

_ Ça aurait dû être fait hier Côme. Je commence a en avoir marre de ta mauvaise volonté. T'as pas intêret à ce que ton père m'appelle pour me dire que ta fait la gueule pendant une semaine.

Le ton commence vraiment à monter, je commence vraiment à me sentir mal à l'aise ici, j'essaie de me faire toute petite sur le lit de Côme.

_ Et sinon quoi ?

Suzie est sur le point d'exploser quand on entend la sonnette retentir en bas, c'est un miracle pour une fois qu'elle marche. Suzie descend vite ouvrir la porte nous laissant seuls moi et Côme. Je n'ose pas ouvrir la bouche, j'ai toutes mes chances pour me faire jeter. Ce qui est sûr c'est qu'il risque d'être de cette humeur pendant tout le trajet et c'est pas dit que ça change une fois qu'on sera arrivés. Je suis perdue dans mes pensées quand on entend quelqu'un toquer à la porte.

_ Entrez. Ordonne Côme toujours en colère croyant sûrement que c'est déjà son père.

Pauline pousse la porte tout doucement et entre avec précaution pour ne pas renverser la valise de Côme qui est un plein milieu de la chambre.

_ Salut... Elle est toute timide, elle sent bien que ce n'est pas le moment.

_ Salut. Répond Côme en faisant l'effort de se déplacer pour lui faire la bise. Je vais dans la salle de bain. Nous prévient-il avant de sortir en claquant la porte.

_ Ouf... Soupire Pauline en venant s'asseoir à mes côtés.

Elle à l'air surprise, je lui décris toujours cette maison comme pleine de bonnes ondes. C'est loin d'être le cas aujourd'hui. Elle me tend son coupe-vent rose bonbon et j'ouvre mon sac pour l'y mettre.

_ Merci.

_ De rien. Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ?

_ C'est la guerre Côme se sent obligé de râler pour tout ce qu'il fait vu qu'il n'a pas envie de partir.

_ Mais il t'a invité, il devrait être content que tu viennes.

_ Il ne peut pas s'en empêcher.

Reapeaters ! #TerminéeWhere stories live. Discover now