Chapitre 14 : À la belle étoile

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_ Ok.

_ Je prends des vestes parce qu'il doit faire super froid.

Nous sortons de la chambre avec toute les vestes qu'on a pu récupérer et même nos sacs de couchage. Côme prend les clés derrière le comptoir et nous ouvre la porte. Dès qu'on ouvre la porte on se prend une bourrasque de vent glacé qui nous fouette le visage, mais nous sortons quand même. On monte sur une petite bute derrière le bâtiment. De là on a une vue imprenable sur les étoiles. On se croirait dans un film. Pour nous protéger du froid nous enfilons couche de vêtement sur couche de vêtement. Et nous nous glissons dans nos sacs de couchage. On doit avoir l'air de chenilles géantes allongées côte à côte, mais on est bien c'est le plus important.

_ Ça va ma bichette ?

_ Oui, mon Doudou. C'était génial.

_ Content que ça t'es plu.

Je ne sais pas ce qui me prend. Si c'est à cause l'étendue d'étoile qui s'étend devant nous. Mais je suis d'humeur reconnaissante ce soir.

_ Merci.

Il se tourne vers moi, je suis sûre qu'il va me lancer une pique pour détendre l'atmosphère. Pour faire en sorte qu'on reste ce qu'on est deux ennemis ralliés à une même cause. Mais au lieu de ça il accepte tout simplement.

_ De rien.

Nous restons un moment sans rien dire. Puis je décide de me lancer de lui dire ce que j'ai sur le coeur.

_ Côme ?

_ Oui ?

_ Il faut que je te parle. Tu sais j'étais très en colère quand tu m'as forcé à venir, ici. Je... Allez faut que sa sorte, il comprendra. Je pensé que tu faisais comme tout le monde, que tu pensais que tu avais tous compris à mon problème. Que tu allais le régler en un weekend. Je m'arrête un moment en me demandant moi-même où je veux en venir. Et je voulais te dire que même si je me suis amusée, tout redeviendra comme avant. Je serai stressé, et rien ni personne ne pourra changer ça.

_ Pourquoi tu dis ça ?

_ Parce que c'est pas de me taper un huit sur vingt qui me fait peur. C'est l'avenir, et à chaque examen j'ai l'impression qu'il se rapproche et ça me fait paniquer.

_ Pourquoi t'as peur de ce qui va se passer ? Dit-il concentré ue ce que je dis.

_ Parce que depuis toujours c'est comme ça. Plus le temps passe moins les choses vont bien pour moi Côme. J'ai raté mon bac, et je suis plus seule que jamais. Mes amis m'appellent beaucoup et on est en train de s'éloigner.

_ Je suis là, moi.

Quand il dit ça il est sincère et il s'expose vraiment, alors je décide d'en faire autant. De laisser tomber se rôle d'ami-ennemi débile, il compte pour moi maintenant.

_ C'est vrai, et si tu n'étais pas là je ne sais pas ce que je ferais.

Je suis lucide, je sais que Côme a participé à mon malaise constant. Mais aujourd'hui il est là pour m'aider je ne peux plus le rejeter à cause de ce qu'il m'a fait.

_ Je vois ce que tu veux dire, cet impression d'être seul alors qu'il y a des gens autour de toi. D'être complètement ailleurs. Mais je suis là maintenant et je te laisserai pa tomber. N'est pas peur de l'avenir, peut-être que les autres t'ont laissés tomber. Mais moi je suis là, jee serai fidèle au poste.

_ Arrête de dire ça, toi aussi tu partiras et tu me laisseras. Dès que t'auras ta voiture.

Il se détourne et semble réfléchir. Puis il se retourne et m'adresse un grand sourire.

Reapeaters ! #TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant