Chapitre III - Celui où j'apprends les inconvénients ...

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- Hey Théophile ! Voici Lorraine, ma fiancée !

Elle me fit un sourire timide, plutôt mignon.

- Enchanté ! fis-je poliment

J'aurais plutôt voulut lui dire court et évite ce sot. Mais pour la paix familiale je me contentai de politesse.

- Tu la trouves jolie ?

C'est le genre de question piège. Si je disais oui ne m'accuserait il pas de la séduire et si je disais non d'être malpoli et de l'insulter ? Surtout que je sentais bien que Sylvain ne semblait guère sympathique.

- Oui, fis-je d'un ton hésitant.

- Tant mieux ! Tu ne veux pas la voler elle aussi ? Tu m'as bien pris mon trône, tu peux bien me prendre ma fiancée.

Elle me lança un regard embarrassé. Bon sang que pouvais-je bien dire ? Que ce n'était pas son trône ? Que je le lui rendais quand il voulait ?

- Chéri... commença-t-elle.

- Surtout que maintenant je ne vois pas pourquoi je l'épouserais. Parce qu'honnêtement, elle n'est pas superbe ! Et sans trône pas besoin d'épouser une duchesse !

Je n'osais pas la regarder et elle se mit à rougir plus encore. Il partit brusquement en la laissant plantée là. Quel goujat !

- Tu sais il est adorable quand on le connaît. Aujourd'hui, il est juste un peu en colère, l'excusa la fiancé.

- Oui. Hum...Si tu le dis.

- Tu sais moi aussi je débarque à Barcelia. Je suis turranaise. Et même si je viens d'une famille régnante Bracelia est tellement différente ! Tout est tellement simple à Turran !

- A Firento je ne suis pas certain que ce soit si différent mais je n'ai jamais été élevé pour cela.

- Crois-moi moi non plus ! Je ne devais hériter de rien et puis j'ai été propulsé fiancée du futur grand Roi de Barcelia et c'est une telle responsabilité. Heureusement Sylvain a été adorable et toute la famille d'ailleurs. J'avais vraiment l'impression d'être l'une des leurs. Il vaut mieux d'ailleurs que j'aille le rejoindre. Ce n'est pas facile pour lui tu sais. Félicitation en tout cas !

Elle me fit un petit sourire et partit discrètement. J'observais pensivement l'horizon, me demandant vaguement si Hélène avait prévue de me fiancer moi aussi. Ma sœur revint les mains pleines mais je n'avais plus très faim.

- Qu'est-ce que tu as ?

- J'ai rencontré la fiancée de Sylvain.

- Dommage pour elle !

- Peut-être qu'Hélène a déjà choisi qui on devrait épouser. Elle t'as sans doute trouvé un homme plus vieux et ennuyeux à mourir et moi une fille qui ne parlerait que de politique ou qui serait horriblement monotone !

Il était hors de question que j'épouse une autre fille que Kaïa ! Je me battrai pour s'il le fallait.

- Eh bien on refusera ! Elle ne peut pas nous forcer. Et puis maman sera de notre côté. On devrait aller la retrouver d'ailleurs.

Je lui emboîtai le pas quand on tomba sur ma cousine Célia, ou plutôt Célia se mit en travers de notre chemin :

- Salut Théophile ! s'écria-t-elle joyeusement avant de jeté un regard méprisant à ma sœur.

La fille d'Hélène avait hérité du charme des femmes de la famille. Ce soir-là elle était particulièrement magnifique, avec ses cheveux blonds, non plus coiffé en un carré droit, mais en une crinière bouclée qui avait poussé jusqu'à ses hanches en une semaine (merci la magie). Seul demeurait sa frange effilée tombant devant ses deux yeux bleus. Sa peau blanche, ses lèvres roses, ses joues rondes, tout était agréable chez elle. Et sa robe blanche, qui faisait Grèce antique, lui donnait des airs d'Aphrodite.

- Je ne vous embête pas j'espère ? demanda-t-elle la bouche ne cœur.

- Non, répondit-on en toute mauvaise foi.

- Tant mieux. Je suis sûr qu'on va bien s'amuser tous ensemble. J'ai vu que mon frère était venu te voir.

- Oui. Il mérite une bonne paire de gifle pour parler ainsi de sa fiancée si tu veux mon avis. D'ailleurs ils sont vraiment fiancés ? demandais-je.

- Oui. Il a bien essayé d'obtenir de notre mère qu'elle annule le mariage, puisqu'il faisait ça pour Barcelia, mais elle n'a rien voulu entendre. Selon elle, rompre cet engagement serait une insulte au duc de Turan, le père de Lorraine. Le pauvre !

- Il n'a que ce qu'il mérite je suppose. Et Lorraine a l'air d'être une fille très bien. Tu ne l'aimes pas ?

- Non. Une étrangère ! cracha-t-elle Et puis mon frère mérite mieux.

- Ou pire, souffla ma sœur.

- Je te prierais de ne pas dire du mal de mon frère, espèce de...

Je préfère ne pas rapporter l'odieuse insulte dont Célia qualifia ma sœur, ne vous en faites pas, ce n'est pas si grave puisque j'ai ris. Ma sœur elle s'est jeté sur notre cousine et lui a agrippé les cheveux.

Je me détournai du spectacle amusé, cherchant à me faire passer pour innocent. Quand Sylvain arriva et envoya valser ma sœur loin de la sienne. Lorraine qui était arrivée après lui me coula un regard perplexe.

- Qu'est-ce que c'est que cette sauvage ! Agresser une princesse ! La famille est tombée bien bas ! commenta-t-il.

- Sylvain va te coucher tu es complètement ivre ! intervint Célia. Et je me débrouillais plutôt pas mal. Puis Théophile s'apprêtait à intervenir.

Elle battit des cils dans ma direction. Evidement je ne pouvais que confirmer ses dires plutôt que d'avouer ma lâcheté. Alors ronchonnant un peu, son frère nous laissa en paix, malheureusement la sœur était encore là et se pendit à mon bras pour avancer dans la salle, ma propre sœur nous suivant.

- Sans vouloir te vexer Célia on allait retrouver notre mère, intervins-je

- Oh je crois qu'elle préférerait être seule !

Pourquoi avait-elle un sourire malicieux ? Je ne le sentais pas bien.

- Peut-être l'ignores-tu mais les parents apprécient la compagnie de leurs enfants plus que tout, persifla ma sœur. Mais ce n'est sans doute pas le cas quand on a une fille comme toi !

- Pourtant ta mère à l'air de vraiment apprécier celle de son petit-ami. En tout cas quand elle est venue toute cette semaine ils ont passé de longs moments ensemble et cela lui donner bien plus le sourire que de retourner chez vous.

- De quoi tu parles ? intervins-je

Mais l'on était arrivé devant ma mère et je ne pus que crier d'effroi :


Voilà dites-moi qu'est-ce que vous en pensez ? Je suis très mitigé sur ce chapitre qui n'existait pas à l'origine, le début étant la fin du chapitre précédent,mais je trouvais que la suite manquait pour expliquer la situation. Ce qui fait qu'il est plus neuf que les autres chapitres et donc moins retravaillé et corrigé donc je ne sais pas trop quoi en penser. Je le trouve pas mauvais, mais je ne sais pas trop.

La fée perfideKde žijí příběhy. Začni objevovat