Chapitre 36

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Une explosion de lumière envahit la chambre. La poitrine de Zack se souleva...

Et tout s'arrêta soudainement. Il n'y avait plus de lumière et Zack, sa peau de nouveau normale, retomba sur le matelas.

— Mon Dieu... murmurai-je.

— C'est moi ça, ton Dieu? L'idée me plait.

Normalement je lui aurait asséné une tape sur l'épaule, mais là, je le serrai dans mes bras et enfonçai ma tête dans son cou.

— Oh, Zack...!

Il me serra contre lui.

— Tu fais des miracles, ma belle! Je me sens d'aplomb pour aller affronter à moi seul l'armée de mon père toute entière!

— C'est... c'est moi qui t'ai guéri?

— Oui. Je t'ai montré des souvenirs particulièrement douloureux, parce qu'en perdant le contrôle, tu dégage une énergie si puissante qu'elle a pu me guérir.

Je restai bouche bée.

Soudain, quelqu'un entra en trombe dans la chambre.

C'était Thom, suivit de Zain.

Puis d'Allie. Et de Carter... et enfin de Rogan.

— Zack! s'exclama Thom. Oh mon Dieu!

— Qu'est-ce qu'ils ont tous à me comparer à Dieu? dit Zack, songeur.

Tout le monde éclata de rire et un sourire étira ses lèvres.

Je me serrai un peu plus contre lui et posai mes lèvres sur son menton.

Il était mal rasé et sa barbe me piqua les joues.

Il baissa la tête pour que nos lèvres se lient.

Il m'attira encore plus contre lui, mais je me détachai doucement.

Je lui susurrai à l'oreille:

— On est pas seuls, mon beau.

Il poussa un petit grognement de mécontentement.

Tous les autres nous regardaient avec de grands yeux.

— Quoi?! Vous avez jamais vu un couple s'embrasser?! m'exclamai-je.

Allie m'envoya un clin d'œil et poussa tout le monde dehors.

— J'en ai assez, moi, d'être dans cette chambre, dis-je. D'ailleurs, il est plus que temps que je face ma routine et toi aussi.

— Wow...

Zack ne semblait pas enthousiasme.

— Viens, on va dans ma chambre.

Il se leva d'un bond, comme s'il n'avait jamais été cloué sur un lit d'hôpital pendant trois semaines.

Croisant mon regard ébahit, Zack s'approcha de moi et dit:

— Je te l'avais bien dit que tu avais fais un vrai miracle!

Puis, il sortit de la chambre.

Il ne portait qu'un pantalon en toile et je me perdis dans la contemplation de son dos.

Une fois arrivé à ma chambre, il alla tout de suite à la salle de bain.

— Tu préfères que je la garde ou pas, la barbe? me demanda-t-il.

Il était si décontracté, s'en était déboussolant.

— Je m'en fiche.

— D'accord! Je rase!

Enchaînée [PREMIER JET]Where stories live. Discover now