Chapitre 18

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J'étais libre! Libre, libre, libre...

Mais ça ne dura pas longtemps, je me retrouvai avec une centaine de garde à mes trousse. Une centaine!!!! Ils en font pas un peu beaucoup?!

Je propulsai deux ondes de choc avant que Zachary n'arrive.

— Reculez, Sire! s'exclama un soldat.

— Elle ne peut pas m'atteindre.

J'aurais jamais du lui dire tout ça!

— Je peux peut-être pas t'atteindre avec mon pouvoir, mais je peux toujours te foutre une raclée!

Je m'élançai et lui envoyai mon poing dans la gueule. Je voulu ensuite le frapper dans les parties sensible, mais une force étrange m'en empêcha.

Tu ne dois pas lui faire de mal. Il peut t'aider tout comme tu peux l'aider, me chuchotèrent les voix de mon instinct.

— Non!!! Laissez-moi!!!! Je veux le frapper!!!! Bordel!!!!

— Du calme, ma belle. Tu t'es mis foutument dans la merde.

Ma belle...

— Je vais t'étriper, te découper en morceaux et de donner à manger aux troll!!!!!

— Tss-tss-tss. Ce n'est pas bien de dire de telles choses.

Je rugis tandis que deux hommes m'immobilisaient.

— Vous avez pas compris que je peux pas lui faire de mal?! Tout ce que je suis capable de lui faire, c'est le guérir!

Zack s'approcha de moi et me regarda avec interêt. 

— Comment as-tu pu quitter ta chambre? Il me semble que Je l'avais barré...!

— Vas brûler en Enfer, Hayle!!!! Tu sais ce que c'est de tirer un trait sur son orgueil, sur sa fierté, pour donner des excuses à quelqu'un et que cet enfoiré t'envoie paître?!!!?!!!! hurlai-je, hors de moi.

— Je suis désolé, ma belle, mais je n'allais tout de même pas te dire: «Oui, je vais trahir mon père avec toi!»!!! Tu crois que je n'ai pas compris que tu tente de te servir de moi?!

— Parce que ce n'est pas ce que tu fais?!?!

Cette fois-ci, il se tut.

— Je te préfère silencieux, Hayle.

— Vas...

Il retint son insulte, ce qui me fit sourire.

— Tu n'ose pas?

— Un jour tu ravaleras toute tes paroles.

— Je l'ai déjà fait, bordel!!! Mais tu m'as pas écouté.

Il fit signe aux gardes de s'en aller.

— Je m'en occupe.

Sa voix était si froide que j'eu soudainement peur.

— Alleb, Alleb... tu sais que mon père va être au courant? Et même si je tentais de te couvrir, malgré que ça ne m'apporte rien, mon père le découvrira tout de même et je serai victime de ses foudres une fois de plus.

— Mais si tu vas me dénoncer, il n'y aura que moi qui souffrirai.

— ...non. En fait, il sait que s'il tente de te torturer, je prendrai de nouveau ta punition, alors il risque de te mettre dans un cachot hyper protégé.

— J'ai explosé la gueule du garde à ma porte.

— Ils seront encore plus puissants.

Je soupirai.

Enchaînée [PREMIER JET]Where stories live. Discover now