Chapitre 20

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J'avais parlé longtemps avec Thom. On s'était beaucoup rapproché. Maintenant, j'étais de retour dans ma nouvelle chambre, devant un repas dont je ne voulais point.

Je stressais. Mon instinct ne cessait de me hurler de ne pas laisser Zack allez là-bas à minuit.

En parlant du loup... ou pensant plutôt...

Zack s'approcha de moi ses poings se serraient et se desserraient dans un mouvement nerveux. 

— T'as pas faim, ma belle? dit-il d'un ton désinvolte.

Mais je n'étais pas dupe, espèce d'idiot!

— Zack... n'y va pas...

— Ce sera pire dans ce cas.

— Tu ne mérites pas ça...

Il me sourit.

— Il n'y a pas longtemps, je t'aurais dit que tu as tords, mais depuis que je t'ai rencontré... je ne ressens plus le besoin de me... purger.

— tu n'as jamais eu à le faire de la sorte! Moi aussi j'ai fais des choses que je n'aurais pas du — certes, moins grave que les tiennes, mais quand même! — et je n'ai jamais eu à souffrir pour ça!

— As-tu déjà eu à démembrer un homme car ce qu'il pensait était coupable de haute trahison?

— Euh... non, c'est sûr, mais...

— Il n'y a pas de «mais», Alleb. Ton cas n'est pas comparable au mien.

— Je maintiens tout de même que tu n'as pas à subir ça! Personne ne devrait vivre une telle chose!

— Et la vie est une merde qui choisit des souffres douleurs. Et j'en fais partit.

Je soupirai.

Comment pouvait-il si bien accepter un sors aussi horrible?

— On a encore un peu de temps ensemble...

Je le regardai, suspicieuse.

— Insinuerais-tu quelque chose?

— Moi?! Jamais!!! s'exclama-t-il avec un petit sourire.

Je lui donnai une tape sur l'épaule.

— Idiot!

Le jugement s'arrêta finalement sur la piscine et nous passâmes un bon moment à l'intérieur.

Lorsque minuit arriva, Zack partit en m'interdisant formellement de quitter la chambre.

Comme si j'allais lui obéir!

À peine dix minutes après qu'il soit partit, je quittai la chambre, me dirigeant vers l'horrible salle de torture.


Point de vue de Zack

Mon père était occupé et s'était donc un bourreau qui s'occuperait de mon cas.

Il m'a attaché les mains à des chaînes pendues au plafond. C'était humiliant.

Le fouet s'abattit une fois, puis une deuxième, et encore et encore.

Je hurlais, ce fou avait prit un fouet ayant été trempé dans du sang démoniaque.

C'est alors que plusieurs bruits résonnèrent dans mon dos. Alors que je n'avais presque plus de forces et que si l'on ne me soignait pas, je sombrerais.

Les coups s'arrêtèrent.

— Alors? On attend quoi? dis-je d'une voix horriblement rauque de douleur.

Enchaînée [PREMIER JET]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant