Diaboliquement angélique[jikook♡]

chapitre 8

Je sentais mon cœur reprendre enfin son rythme normal. Mon visage toujours posé au creux du cou de jimin, je repensais à l’expérience que je venais de vivre.  

C’était la première fois que je connaissais un tel abandon avec une homme. C’était aussi la première fois que je considérais l’amour autrement que comme un simple acte physique…Ce soir, j’avais « fait l’amour » à un homme et non pas seulement pris quelques heures de plaisir fugace dans les bras d’un inconnu dont j’oublierai le nom une fois que j’aurai quitté son lit.  

Avec jimin, ça avait été totalement différent de ce que j’avais connu. Notre union avait été forte et intense, une parfaite osmose entre le corps et le cœur.  

Je ne m’étais jamais senti aussi détendu. Dans les bras de cet homme, j’avais enfin trouvé la paix de l’âme.  

A ce moment là, la douce voix de jimin se fit entendre :  

- jungkook …  

Je me relevais doucement et m’appuyant sur les coudes, je contemplais son beau visage :  

- Ca va mon ange ?  

Il ouvrit les yeux et me lança un regard pétillant :  

- Oui, ça va…Tu sais…c’était…c’était magique, m’avoua-t-il en rougissant légèrement.  

Je lui souris tendrement et déposai un baiser sur ses lèvres. Puis, en le regardant dans les yeux, les mots que j’avais voulu lui dire toute l’heure, m’échappèrent d’eux-mêmes :  

- Je t’aime jimin…  

Je vis ses yeux s’agrandir de surprise puis quelques larmes vinrent troubler son regard noisette.  

- je t’aime aussi, me dit-il d’une voix timide mais en me regardant droit dans les yeux.  

Heureux d’entendre ses mots, je l’embrassais une fois encore avant de m’allonger à ses côtés et de le prendre dans mes bras.  

Jimin se calla au creux de mon épaule et, sans doute épuisée par ses derniers évènements, s’endormit au bout de quelques minutes  

.  

Et après l’avoir contemplée un long moment, je sentis le sommeil me gagner à mon tour.  

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- Hum, jungkook, cette fois, je te jure qu’il faut vraiment que je me lève…  

Mais ma phrase se finit dans gémissement plaintif que les caresses expertes de jungkook  m’arrachèrent.  

- Mais tu n’as qu’à partir mon chéri, me dit jungkook  qui était entrain de me mordiller l’épaule. Je ne te retiens pas…  

- Comment veux tu que j’ai envie de quitter ce lit alors que tu y es dedans…  

Jungkook  arrêta ses caresses et me regarda avec un air taquin :