Je suis tombée dans un cercle vicieux

Chapitre 28 : Imprévu

Les grandes vacances avaient débutés depuis environ trois semaines. Est-ce que je le vis bien ? Plus ou moins. Je n'arrête pas de pleurer, encore plus qu'avant. Mais je fais semblant à chaque fois que je me lève... je souris bêtement à ma mère. Je suis perdue et j'ai tellement mal. Alors, j'ai essayé de reprendre mes cours d'SES pour en faire des fiches. Étant donné que c'est mon plus gros coefficient au bac, j'ai plutôt intérêt à réussir. En fait, quand je travaillais à fond, je réussissais à l'oublier. Ça ne durait pas longtemps à vrai dire... Il me manque terriblement. Et je ne comprends plus... Il a ce jeu de regards, ce jeu de toucher, ce jeu... de mots. Bon, passons, aujourd'hui je dois retrouver l'une de mes meilleures amies. Je l'ai perdue de vue pendant quelques mois à cause des révisions du bac etc. Mais je dois vous avouer qu'elle n'est pas sérieuse comme fille. Je dis pas être sérieuse mais un petit peu plus je pense. Bon, elle est blonde mais à l'intérieur. Mais on l'aime bien cette fille. Pas aussi conne qu'elle en a l'air puisqu'elle a eut de bonnes notes au bac... Bon après tout elle est en STMG. Je ne renie pas du tout cette filière, j'ai bien failli partir là-dedans. Heureusement pour moi que je me suis résilié à rester dans ce fichu lycée. Je ne sais pas encore si c'est une aubaine. M'enfin on fait avec ses goûts et ses choix. On choisit, je dis pas que je regrette, mais si j'avais pu éviter de vivre ce que je vis... je l'aurais éviter volontiers. M'enfin apparemment on a toujours le choix sauf en amour. Tu pourras tomber amoureux du premier venu comme de ton voisin d'en face ou même d'un animateur télé. Mais là encore, je l'ai pas vu venir...

"AAAAAH SALUUUUUUT !!! PUTAIN JE SUIS TROP CONTENTE DE TE VOIR !!!" criais-je en la serrant dans les bras.

"Moi aussi si tu savais !!" répondait-elle aussi excitée.

"Il fait chaud.... on prend le tramway !"

"Oui !! Au fait, c'est pas dans cette ville qu'il habite ton prof ?" questionnait-elle subitement.

Abasourdie par cette question soudaine, je déglutissais. Je savais qu'elle savait mais je pensais pas qu'elle se rappellerait de ce détail.

"Effectivement... oui... normalement..."

"Bon on va à la piscine comme prévu ?" questionnait-elle.

La piscine...

"Oui oui... bien sûr."

"Ça va ?"

"Oui oui..."

La piscine est son endroit aussi.

*

On sortait du Mac Donald avec nos boissons fraîches. Les degrés n'avaient cessé d'augmenter ces derniers temps. Alors, au lieu de marcher à travers la ville et être essoufflée, on a décidé de reprendre à nouveau le tramway. Cette fois-ci, il nous emmène directement à notre destination prévue : la piscine.

*

On s'était changé. Bon, on a attendu dix minutes avant d'avoir un vestiaire chacune mais tout va bien. Maintenant, j'essayais tant bien que mal de faire rentrer toutes mes affaires dans ce mini casier. Il est assez étroit à vrai dire même Nina n'y arrivait pas. Après une mini concertation avec moi-même, j'ai eu la délicate idée de tout plier et ranger correctement. Évidemment, on avait plus hâte de plonger dans l'eau fraîche que se suer à devoir ranger toute cette merde. Au bout de dix minutes, on a enfin réussi. Deux blondes, un cerveau et demie.

*

Les plongeons, les baignades, le jacuzzi et le toboggan étaient dans nos objectifs. Actuellement, on venait de rentrer dans une piscine quelconque à l'intérieur. On avait un peu froid et l'eau, ici, est à vingt huit degrés.