Chapitre n°16

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1er Mai 2008, à Mâcon en France 22h47

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1er Mai 2008, à Mâcon en France 22h47.

Je sortais de la douche après une soirée calme devant la télé avec Antoine. Nous avions la maison que pour nous deux. Les conditions idéales en somme pour tenter quelque chose. Toutefois, je n'avais pas réussi à faire un seul pas pour laisser entrevoir mes envies. Je ne savais pas comment m'y prendre, sans oublier la crainte d'être rejeté. Je me regardai dans le miroir, faisant face à mon image. Il fallait que je me prenne en main. J'empoignai ma nuisette. Elle me fit paraître plus femme. Je laissai mes cheveux mouillés de façon décoiffés pour me donner une allure plus sauvage. Peut-être que les quelques informations qu'avait données Élise sur ses anciennes expériences sexuelles allaient finalement m'aider. Je soupirai un instant avant d'entrer dans la chambre du footballeur. Depuis que nous étions ensemble, je cohabitais dans son univers, préférant la chaleur de ses bras à la froideur d'un lit sans sa présence.

Antoine n'était donc pas surpris de m'entendre refermer la porte. Il était sur son lit en simple boxer, le regard perdu sur l'écran de son téléphone. Je me mordis ma lèvre inférieure à la vue des muscles qui dessinaient la silhouette de mon petit-ami. Je me rappelle m'être posé la question : « Comment ont-ils pu penser qu'il était trop frêle ? ». Il n'était peut-être pas très grand, mais il était sculpté proportionnellement à sa taille. Suffisamment pour faire apparaître des idées pas très catholiques dans mon esprit. Je m'avançai vers le bord du lit d'un pas feutré. Le silence de mes mouvements ne l'interpelle pas. Je continuai mon chemin sur le matelas à quatre pattes, telle une féline qui s'approchait de sa proie. Je me sentais d'humeur taquine alors que l'envie de sentir à nouveau ses mains sur moi faisait trépigner mon cœur d'impatience. Je m'asseyais sur ses jambes, le faisant froncer les sourcils. Puis, je déposai quelques baisers dans son cou pour lui faire lever les yeux vers moi.

- Lo', que fais-tu ? demanda-t-il, dans l'incompréhension.

- J'ai envie de toi, Antoine. Répondis-je de façon enjôleuse.

- Heu, crevette. M'appela-t-il en m'éloignant légèrement, il poursuit en me regardant dans les yeux. Tu es sûr de toi ?

- Je n'ai jamais été aussi sûr de moi.

- Je ne voudrais pas que tu te forces pour moi. Tu sais, je peux attendre encore si tu...

- Arrête de parler et fais-moi l'amour s'il te plaît ! Le coupais-je d'une voix suave, en posant un doigt sur ses lèvres pour le faire taire.

Un sourire s'étira sur son visage. Il m'observa un instant, analysant ce que je portais et la position dans laquelle je me trouvais. Il se mordit la lèvre inférieure, signe que mon petit numéro fait son effet. Il décala mon doigt de devant ses lèvres afin de plonger ses dernières sur les miennes. Un baiser plus sauvage qu'en temps normal. Sans s'éloigner de son emprise sur ma bouche, il déposa son téléphone sur la table de nuit. Il positionna ses mains sur ma taille pour me faire basculer, le laissant prendre place au-dessus de moi.

 Il positionna ses mains sur ma taille pour me faire basculer, le laissant prendre place au-dessus de moi

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Au bout de mes rêves [A.G]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant