Confessions tardives...

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Hey... Ici, ça va être du full lâchage de sentiments.

Ca fait un mois... Un mois que Leegacy n'est plus des nôtres... Et putain, j'y arrive pas quoi. A chaque fois que j'ai l'impression de me relever, un petit je ne sais quoi me fait retomber au plus bas.

Et puis je me sens très vide... Je continue d'écrire, de dessiner, de rire aussi mais il y a toujours cette envie fulgurante de pleurer, de se lâcher pendant des heures et des heures roulée en boule dans mon lit. Mais je ne peux pas. Je peux pas pleurer à la maison à cause de mes parents qui me scindent de faire mon deuil (Leegacy disait que le deuil était une connerie inventée par les gens pour se donner l'impression de pouvoir vivre avec le manque d'une personne chère, je rejoins cet avis dorénavant). Alors je pleure à l'école. En plein cours, je sors dans le couloir pour pleurer. Et je tremble, et ma tête tourne, et je vois flou, et je vacille, et j'étouffe... J'étouffe tellement que j'ai juste envie de me laisser noyer dans mes pleurs sans jamais y arriver.

Je l'aimais et je l'aime toujours aujourd'hui. C'était une personne merveilleuse, talentueuse, toujours joyeuse mais surtout têtue et je-m'en-foutiste. Elle avait un caractère fort et c'est pour ça que je l'aimais.

A chaque fois, je me dis que ce n'était qu'une blague de très mauvais goût, et qu'elle allait m'envoyer un message pour s'excuser, mais non. Plus mes espoirs volent haut, plus dure est la chute. Je ne me suis jamais sentie aussi mal de ma courte vie (après tout, je suis encore au collège).

A chaque fois, je sens comme un poignard s'enfonçant dans mon cœur, vraiment. J'avais jamais ressenti ça... Et ça fait tellement mal... Et je pleure, et je pleure... J'ai l'impression que je ne vais jamais y arriver. Et on me répète que je suis forte, que ça va aller, que c'est le passé et qu'il faut aller de l'avant, qu'on ne peut rien y faire, que je dois faire mon deuil, mais c'est tellement dur... Trop dur pour moi, en tout cas.

Voilà, je voulais juste vous livrer ça. Tout ce que je garde depuis presque un mois et qui me bouffe de l'intérieur depuis.

Merci d'avoir lu, je vous aime et vous me faites sourire avec vos messages soyeux. Douceur sur vos cœurs et des bisous <3

Paix à Mélodie.

Recueil de textes gaysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant