HARD TO LIVE (tome 1)

30.

— Kalter... Chaton on est arrivé.

J'ouvre les yeux doucement et découvre le visage d'Ethan au-dessus du mien.

— Je vais te porter d'accord... Ne panique pas.

Je hoche la tête et repose ma tête sur la banquette. Les bras d'Ethan me tirent de la limousine et je niche mon visage dans son cou.
Je suis fatigué. Trop fatigué.
Je sens Ethan marcher et j'entend quelqu'un marcher derrière lui. Il a du demander de l'aide au chauffeur. L'air est frais. Autour de nous il y a beaucoup de cabanes mais tout est flou.

— Bébé tu vas devoirs monter les marches seul... Je peux pas te porter et les monter elles sont trop étroites.

Je secoue mes jambes pour qu'il me lâche. Je marche les yeux entre-ouverts. Je suis tellement mal. Je crois bien que je tombe malade. Ethan passe devant moi quand nous sommes devant la porte. J'ai extrêmement froid.

— Ethan... Je me sens pas bien.

Il ouvre rapidement la porte et j'entre aussitôt. Malgré mon mal de tête je trouve la cabane resplendissante. Elle est illuminée de plusieurs dizaines de bougies. Les couleurs rouges et blanches comme les roses d'Ethan rappellent l'amour, le désir et la fidélité qu'il a brisé.

— Kalter va t'allonger dans le lit, je reviens avec ce qu'il faut.

J'acquiesce et me dirige vers l'une des trois portes. Avec de la chance je découvre un lit rempli de pétales de roses, des fraises et du champagne près du lit.
Je souris il a vraiment sorti le grand jeu.
Je m'assois sur le lit et Ethan entre cinq minutes après. Il accourt vers moi avec un thermomètre, une tisane et un gant froid. Il me met le thermomètre sous le bras.

— Tu vas avoir besoin de repos. Ce soir sera reporté à demain, d'accord.

— On peut quand même manger un peu de ces fraises et faire l'amour !

— Pardon ?

— C'est pas prévu pour m'avoir dans ton lit ? Dommage tu aurais réussi il y a plus de six mois !

Je rigole, je ne sais pas pourquoi.

— Kalter... Je crois que la fièvre te fait délirer. Je... On mangera les fraises si tu veux mais demain... S'il-te-plaît.

Le thermomètre bipe et Ethan le prend.

— Quarante de fièvre. Repose-toi, si demain tu es toujours au plus mal je t'emmène voir un médecin.

— Je vais tatouer ton prénom sur ma poitrine. Ouais je vais faire ça...

— Dors mon cœur.

— Tu sais que quand j'ai vu tes fesses à mon retour j'ai failli bander ?! Tu as vu ton cul Ethan ? Magnifique ! Un délice. Tu baises ?

— Kalter m'oblige pas à me fâcher.

ETHAN:

— Je t'aime Kalter. Plus que tout au monde. Je vais te faire oublier ma bêtise.

Je sais bien que je parle à Kalter alors qu'il dort mais je m'en veux plus que tout au monde. Je me sens sale. J'ai mal agis. J'ai agis par peur de le perdre à cause des autres alors qu'en réalité c'est à cause de moi que je l'ai perdu. Je suis persuadé que je pourrais rester avec lui pendant des années et des années.