Partie 21

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Je crois que je suis tombée sur la perle rare. Après avoir ouvert tous mes placards, il décide de préparer des pâtes avec une sauce à sa façon. Rien de bien exceptionnel comme il dit, mais encore selon son avis, ça devrait être bon. J'ai hâte de goûter...les pâtes!! Vous pensiez à quoi enfin?

"Bon, tomates, poivrons, oignons, basilic, j'ai tout ce qu'il faut pour la sauce"

"Besoin d'aide?" je demande

"Tu veux vraiment m'aider ou tu comptes trouver un moyen de me perturber?" 

"Je n'y avais pas pensé figure toi"

"Ouais bien évidemment, alors tu t'assois là et tu bouges pas. Et n'essaie même pas de me déconcentrer, ça ne marchera pas" il me dit sûr de lui

Je me soulève et m'installe sur le plan de travail, à quelques centimètres lui. Je le regarde laver, éplucher, couper et cuire les ingrédients choisis. Il mets le tout dans une poêle et fais mijoter sa mixture qui sent drôlement bon je dois l'avouer.

"Sa sent bon"

"Attends d'avoir mangé"

Il remplit d'eau une grande casserole, la met sur le feu. Puis nettoie, lave et range ce dont il n'a plus besoin.

"Voilà. Maintenant on attend" il dit en se plaçant entre mes jambes. Va falloir que je m'occupe un peu pendant ce temps"

"Et tu comptes t'occuper à quoi?" je demande en suivant les courbes de son torse jusqu'à la ligne du V plongeant dans son boxer.

"J'en sais trop rien en fait, on pourrait faire une partie de cartes?" il répond en caressant mes cuisses et en embrassant mes épaules dénudées

"Une partie de cartes? " je réponds en me retenant de rire

"Je suis très sérieux figure toi" 

"Oui oui bien sur monsieur qui raconte n'importe quoi"

"Parce que mademoiselle qui ne veut pas jouer aux cartes a peut être une autre idée?"

"Sa se pourrait, mais je risquerai de te choquer" dis je en mordillant le lobe de son oreille le faisant grogner

"Et...si...tu..m'en...disais....un....peu....plus" il répond en gémissant dans mon cou. Je caresse du bout des doigts sa barbe naissante, approche mes lèvres des siennes et l'embrasse doucement. Ma langue caresse sa lèvre inférieure, attendant que sa bouche s'entrouvre, ce qu'il fait, me laissant aller à la rencontre de sa langue. Ses mains se posent dans le bas de mon dos, me plaquent plus fermement contre lui, me faisant sentir son érection. Nos bouches ne se quittent plus, insatiables. 

"Faut que je prenne une capote, je reviens vite". Il part dans le salon, et revient aussitôt en posant l'étui à coté de nous.

Il reprend sa position initiale. Nos baisers sont de plus en plus fiévreux, nos caresses plus sensuelles. Il tire sur mon short, je me soulève pour l'aider à l'enlever. Il embrasse ma jambe, remonte jusqu'au genou, arrive sur la cuisse, puis sur ma fente qu'il touche de ses doigts à travers le tissu de la culotte.

"Tu mouilles déjà bébé, dis moi ce que tu veux, dis le moi" il me demande en me faisant gémir

"Tes doigts je veux tes doigts maintenant"

Il écarte ma culotte et plonge ses doigts en moi m'arrachant des gémissements de plus en plus forts, pendant que je baisse son boxer et saisi sa queue déjà raide entre ma main droite. Je passe un doigt sur le bout, sent sous mes doigts quelque chose d'humide, et commence un va et vient le faisant gémir également.

Il retire ses doigts de mon sexe, me regarde intensément et me dit :

"Goûte toi" en me présentant ses doigts trempés de mouille. J'enroule ma langue autour de ses doigts, les suçant, tout en le regardant. C'est un goût un peu bizarre mais c'est vachement érotique et je vois que ça lui plait.

"Je verrais bien ma langue ailleurs" je lui dis en le repoussant pour que je descende de l'endroit où j'étais assise. Je m'accroupis, prend son sexe dans une main et le met dans ma bouche pendant que mon autre main malaxe doucement ses testicules. J'y vais doucement au départ, quelques coups de langue sur son gland, puis je l'avale presque entièrement. Il agrippe mes cheveux, enroule ses doigts dedans, tire dessus, les enlève, pose ses mains sur le comptoir pour se caler et gémit de plus en plus fort jusqu'à ce qu'il se retire de ma bouche.

Il me relève, me repose sur le comptoir, déchire l'emballage du préservatif, le place sur son sexe et s'enfonce en moi d'un coup. 

"Je vais pas tenir longtemps après ce que tu m'as fait" il me dit en commençant ses va et vient. Je sens chaque coup de butoir, de plus en plus profondément, de plus en plus vite.

Je sens mon sexe se contracter autour du sien

"Jouis avec moi" je lui dis

"J'y suis bébé, viens ma puce" et nous jouissons ensemble dans des cris qui se perdent dans nos bouches.

On reprend tranquillement nos esprits en se câlinant quand je lui dis :

"Dis moi normalement pour faire cuire les pâtes, il faut que l'eau bout?"

"Mmmm" il me répond. Oh putain , il crie en se retirant de moi.

Je suis prise d'une crise de fou rire incontrôlable en le voyant constater l'étendue des dégâts. L'eau n'est vraiment plus au stade de l'ébullition, une espèce de trace blanche est apparue à la surface rendant impossible son utilisation.

Je le vois soupirer, se gratter la tête, prendre la casserole, vider l'eau dans l'évier, la rincer, la remplir à nouveau, la poser sur le brûleur puis il se tourne vers moi, et en me menaçant avec une cuillère en bois me dit :

"Toi! Interdiction de m'approcher jusqu'à nouvel ordre"

Je ris tellement que je n'arrive plus à respirer.

"Tu es trop drôle" 

"J'ai une tête de comique moi?"

"Oui"

"Tu te fiches de moi là?"

"Oui"

"Putain je le savais. Je suis vraiment perturbé avec toi dans les parages"

"C'est pas de ma faute si tu fais cramer l'eau dans la casserole monsieur qui n'assume pas"

"Tu vas voir si je m'appelle monsieur qui n'assume pas, mademoiselle la perturbatrice"

Je le vois s'approcher de moi, tel un félin.

"Bébé, je crois que ...."


Loin de moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant