58. Le meilleur est là

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Le lendemain matin, Antoine avait déjeuné avec Alain, Théo et moi, puis il était parti rejoindre son équipe. J'avais mon avion vers 11h, Théo et Alain vers midi.
Quant à Antoine, je ne savais pas exactement à quelle heure il repartait mais il m'avait promis de passer me dire au revoir avant que je parte pour l'aéroport. On se rejoignait alors près de mon hôtel, dans un petit café.

Antoine : hey Manon !

Moi : hey. Dis-je en m'approchant de lui.

Antoine : je t'ai commandé un cappuccino comme tu l'aimes.

Moi : merci. Dis-je en lui souriant.

Antoine : je...j'ai besoin qu'on parle, tu sais de..

Moi : nous ? Dis je doucement.

Antoine : oui. Je.. Je vais te dire ce que je pense et puis

Moi : je me souviens de ce que tu m'as dit à l'hôpital. Dis-je en le coupant. Je t'ai entendu Antoine mais je ne savais rien faire.

Antoine : tu m'entendais ?! Dit-il surpris.

Moi : oui..

Antoine : pardon, pardon pour avoir été con, j'étais énervé, jaloux, triste et saoul ce soir là, je t'en voulais de m'avoir trompé mais j'aurais pas dû te dire ça. Son regard était profond et je pouvais voir qu'il était plus que sincère.
Je suis prêt à tout faire, même à attendre des mois s'il le fallait mais je veux une deuxième chance, je veux qu'on réessaie.

Moi : Antoine je..

Antoine : je suis prêt à te laisser du temps si tu veux, juste penses-y et dis moi si oui ou non tu veux faire ta vie avec moi.

Le téléphone d'Antoine sonne, il répond brièvement en espagnol puis se retourne vers moi.

Antoine : bon je vais devoir y aller mais n'oublie pas que moi je t'attendrai.

Nous nous levons et sortons du café. Il me fait la bise et me sert dans ses bras.

Antoine : à bientôt ma belle.

Moi : à bientôt mon champion. Dis-je avec un sourire chaleureux.

Il rentre dans un taxi et me fait un dernier signe.
De mon côté, je pris aussi un taxi direction l'aéroport.

Ellipse jusqu'au 10 juin 2016. 17h30.

Nous y sommes ! Ce soir, c'est le match d'ouverture de l'euro, France - Roumanie.
Louise et moi étions prêtes et surexcitées, nous sommes en route pour le stade.
Elle était toujours photographe pour l'équipe et devait donc se présenter un peu plus  tôt. J'allais donc assister au match avec Jennifer, Théo, Maud et les parents d'Antoine.
En parlant de lui, je n'avais toujours pas pris ma décision. Je l'aime, c'est certain mais après deux ruptures, je me demande vraiment si notre couple est réellement fait pour être durable. On se parlait tous les jours comme avant Milan, il ne me pressait pas pour avoir une réponse, il n'en parlait d'ailleurs pas. Je savais qu'il était stressé pour ce soir, comme toute l'équipe. J'avais essayé de le rassurer mais ça ne marchait pas très longtemps.

Vers 19h, Louise était partie à son poste, quant à moi, j'avais rejoint la tribune de la famille avec Jennifer. Les deux petites étaient à la maison avec mes parents.
La petite famille Griezmann ne tarda pas à nous rejoindre.

La cérémonie d'ouverture était géniale, toutes les couleurs, les drapeaux, la musique, les danseurs, c'était impressionnant !
Et ensuite, l'entrée des joueurs, tout le public était impatient.
Mon regard se posait évidemment sur Antoine, il avait les traits tirés mais je voyais la détermination dans ses yeux.
La marseillaise provoqua des frissons à tout le monde. Quelques instants plus tard, l'arbitre sifflait le début du match.

La première mi temps fut décevante, aucun but malgré quelques occasions des deux côtés mais je savais que Didier allait les rebooster dans les vestiaires.

À la 57e minute, les français pouvaient enfin sauter de joie, Olivier venait de marquer le premier but de la compétition ! J'étais hyper fière de lui, Jennifer avait carrément les larmes aux yeux. Notre joie fut de courte durée puisqu'à cause d'une faute d'Evra, un penalty fut tiré pour la Roumanie et il rentrait dans les filets.
Le match était alors devenu stressant pour nous, on devait gagner ce premier match.

Dimitri Payet, l'homme du match. Il nous avait fait littéralement exploser de joie en marquant à la 89e minute, permettant ainsi la victoire aux bleus.
Son fils aîné était surexcité, et c'était tellement beau à voir.

Les joueurs rentrèrent dans les vestiaires et le public se dirigeait vers les sorties.
La tribune des familles attendait le retour de leurs prodiges. C'est un bon quart d'heure plus tard que les premiers joueurs sont apparus.
Patrice serrait fort ses enfants et sa femme dans ses bras, Benoît embrassait Camille, Hugo était également avec sa petite famille,...
Olivier arrivait à son tour, serrant dans ses bras d'abord Jenny et puis moi.

Moi : félicitations grand frère ! Je savais que tu nous rendrais fiers.

Olivier : merci sœurette. Dit-il en me faisant un bisou dans les cheveux.

? : LE MEILLEUR EST LÀ !

Je reconnus immédiatement la voix de Louise et ensuite le sourire resplendissant de Paul la serrant dans ses bras. C'était définitivement le couple le plus mignon.

? : hey ! Entendis-je dans mon dos.

Antoine. Il avait un petit sourire, je compris tout de suite qu'il était déçu de son match. J'enroulai mes bras autour de son cou, lui donnant ainsi un câlin réconfortant.

Moi : je suis fière de toi.

Antoine : ne dis pas de mensonge.

Moi : c'est la vérité, Antoine. Tu n'as peut-être pas fait ton meilleur match mais je suis fière de t'avoir vu sur ce terrain.

Antoine : je ferai mieux au prochain match.

Moi : je n'en doute pas.

Maud : hey frérot ! Dit-elle en lui donnant un câlin aussi.

Je laissais alors Antoine profiter d'un moment familial et retournais près d'Olivier et Jennifer.
Après un instant passé avec l'équipe, je repartis avec Jen à notre hôtel, Louise repartait avec les joueurs puisqu'elle faisait partie du staff.

La soirée était sublime, remplissant le coeur des français plein d'espoir et de joie pour la suite de la compétition.

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Désolée du long moment sans poste mais avec la rentrée, les cours, les devoirs, ... J'avais pas trop la tête à ça et j'ai été malade. Bref, je suis consciente que ce chapitre est (très) court et qu'il n'est pas très intéressant mais il fallait que je le fasse pour faire une sorte de "transition". J'espère quand même qu'il vous plaira un minimum.

MERCI pour les 505k de vues ! Je ne pensais pas un jour en arriver jusque là, je ne vous remercierai jamais assez. Merci merci merci !
Manon.

jusqu'aux étoiles // griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant