54. C'est quoi ce truc ?

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Désolée du gros retard mais je suis partie en vacances 10 jours et je n'avais pas de wifi et puis j'ai eu du mal à écrire ce chapitre...j'espère qu'il vous plaira quand même.
Bonne lecture ;)

Le lendemain, je fis mon travail et rien d'autre. Les gars venaient me demander si ça allait et je leur répondais oui alors que tout allait mal.
Le soir au match, je me concentrai plus sur la cheville de Pastore qui lui faisait mal depuis quelques jours que sur le jeu lui-même. Je ne voulais pas croiser son regard sinon je m'effondrais. Pourtant, j'avais dû poser mon regard sur lui lorsqu'il a marqué à la 34e minute. Il était heureux, ici, avec ses coéquipiers et je ne peux qu'être contente pour lui. Il mérite vraiment tout le bonheur du monde.

Le score final était de 2-1 pour l'atletico. Nous sommes rentrés rapidement à l'hôtel et n'avons pas tardé à nous coucher.
Le matin suivant, nous avons pris l'avion du retour à 9h et nous étions à Paris à 12h.
Alors que je venais d'arriver chez moi, mon téléphone sonna. C'était Olivier.
Redoutant le pire, je ne décrochai pas mais il resonna une deuxième fois.

Moi : allo ?

Olivier : hey Manon. Ça fait très longtemps que je n'ai pas pris de tes nouvelles, j'en suis désolé.

Moi : c'est pas grave, je sais qu'avec nos métiers respectifs c'est compliqué.

Olivier : oui...alors comment tu vas ?

Moi : ça va. Dis-je en essayant d'être convaincante.

Olivier : j'ai vu Atletico-psg hier, tu es allée à Madrid. Tu l'as vu ? Ça va mieux entre vous ?

Outch. Il n'est au courant de rien. De rien du tout et je veux pas qu'il le sache.

Olivier : Manon ?

Moi : euh..oui enfin non.

Olivier : attends oui ou non ? Vous êtes encore ensemble ou pas ?

Moi : je...non.

Olivier : mais ça a pas marché la fois où tu es allée à Madrid ?

Moi : si..mais il s'est passé un truc...et c'est fini, définitivement.

Olivier : quoi ? Mais pourquoi ? C'est quoi ce truc ? Dit-il perdu.

Moi : Oli, j'ai pas trop envie de t'en parler. T'es mon frère je sais mais je peux pas en parler avec toi.

Olivier : ok. Et ça date de quand votre rupture définitive là ?

Moi : avant hier.

Olivier : aw je suis désolé, je sais que je suis pas trop là pour toi en ce moment mais si tu as besoin tu n'hésites pas à m'appeler, ok ?

Moi : oui, et Jenny ça va ? Dis-je pour changer de sujet.

Olivier : oui ça va, elle entame son quatrième mois.

Moi : dis lui que je lui envoie tout mon courage.

Olivier : merci pour elle, on s'appelle très vite hein ?

Moi : bien sûr, à plus.

Olivier : à plus.

Après l'appel d'Olivier, je téléphonai à Benoît Costil pour lui prévenir que je ne viendrai pas à son mariage puisqu'Antoine et moi c'est terminé. Il a été désolé d'entendre la nouvelle mais m'a poussé à quand même venir. Ça lui ferait plaisir et à sa future femme, Camille, aussi et donc j'ai accepté de venir.

Ellipse jusqu'au mardi 17 mars 2015. 18h00.

J'étais sur le chemin pour la salle de réception du mariage de Benoît et Camille.
Je n'avais malheureusement pas pu assister à la cérémonie à cause du travail et du voyage jusque Caen.
Le taxi me dépose devant une grande et belle bâtisse en pierre décorée de quelques guirlandes et un écriteau "Camille et Benoît"
Je m'avance vers l'entrée, je montre mon invitation à un garde présent pour la sécurité puisqu'il y a quand même la plupart des joueurs de l'équipe de France.
J'entre alors dans la salle décorée dans les tons rouge et écru. Les tablées de presque 10 personnes sont nombreuses, je dirais une vingtaine. Elles sont installées autour de la piste de danse. Des dizaines de personnes sont présentes et des jeunes enfants s'amusent déjà avec les ballons de baudruche.
J'essaie de trouver mon frère ou d'autres joueurs mais je ne vois personne. C'est en entendant la voix reconnaissable entre mille de Paul que je me retourne et le vois accompagné de Louise. Je m'approche d'eux rapidement et les serre dans mes bras chacun leur tour.

jusqu'aux étoiles // griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant