50. Tu supposes bien

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Dimanche 25 janvier 2015. 09h30.
Je me réveillai doucement dans les bras d'Antoine. Il était déjà réveillé et me regardait de ses yeux bleus magnifiques.

Antoine : bonjour. Dit-il d'une voix beaucoup trop sexy.

Moi : bonjour. Répondis-je en lui souriant.

Antoine : tu as bien dormi ?

Moi : parfait !

Antoine : je vais aller préparer le petit déjeuner. Dit-il en se levant.

Moi : je vais venir t'aider. En me levant aussi.

PDV Antoine.
Elle était tout simplement magnifique, elle portait un bas de pyjama et un t-shirt gris, ses cheveux étaient réunis en un chignon décoiffé et pour moi, elle était magnifique.
Son sourire m'avait tellement manqué ces derniers mois que je dois sûrement avoir l'air débile quand je la regarde d'un sourire niais.
Elle me rend fou, complètement dépendant d'elle et je ne sais pas comment j'ai pu me passer d'elle durant ces 23 dernières années.

Nous mangions en tête à tête dans la cuisine, un fin rayon de soleil était présent malgré l'hiver.

Manon : tu as des idées de ce qu'on pourrait faire aujourd'hui ? Dit-elle en croquant dans son pain au chocolat.

Moi : effectivement oui, j'ai une idée. Dis-je en essayant de prendre un air mystérieux.

Manon : je suppose que je n'aurai aucun indice ? Dit-elle en souriant, connaissant déjà la réponse.

Moi : tu supposes bien. Dis-je en rigolant.

Manon : tu es déjà allé à Barcelone, enfin je veux dire en dehors des matchs ?

Moi : oui, deux fois je pense. Quand j'étais petit avec la Real Sociedad pour une sortie et une fois avec Théo, il y a 3 ou 4 ans pour visiter. Pourquoi ?

Manon : et bien, parce que, comme je te l'ai dit, j'y vais demain pour 3 jours et je pense que j'aurai le temps de visiter un peu donc je voulais savoir si tu avais des endroits à me conseiller. J'y suis déjà allée un jour pour visiter le camp nou et la Sagrada Familia mais si tu as d'autres adresses, ça me ferait plaisir. Dit-elle en me souriant.

Moi : avec Théo, je suis allé dans le quartier de la vieille ville, et c'est très beau. Il y a des maisons typiques, des petits magasins et les rues sont exclusivement piétonnières.

Manon : je prends note.

Nous continuons de discuter puis nous allons nous habiller. J'ai prévu une belle visite pour ce début de journée et j'espère qu'elle va apprécier.
Nous partons en voiture même si ce n'est qu'à 10min de route de chez moi.
Cette fois, j'avais décidé de ne pas lui mettre de bandeau et donc dès qu'elle a vu le stade du Vicente Calderón, elle a compris tout de suite.
J'avais prévu, en effet, de lui faire visiter le stade et ensuite notre camp d'entraînement. Je voulais qu'elle voit où je passe mon quotidien depuis quelques mois déjà.

Manon : c'est une super idée, Antoine. Dit-elle en me souriant.

Moi : j'espère que ça va te plaire, j'ai demandé au staff pour qu'on puisse avoir accès aux vestiaires et autres.

Manon : alors allons-y ! Dit-elle en ouvrant la portière avec hâte.

Après être passés par la sécurité, nous pouvons enfin entrer dans le hall qui mène aux tribunes.

PDV Manon.
La vue était impressionnante, les gradins rouges et blancs, la pelouse parfaite,...
Le stade comptait presque 55 000 places et même si ce n'est pas "un gros" stade, je me sentais toute petite. Antoine me prend la main et m'emmène sur la sacrée pelouse.

jusqu'aux étoiles // griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant