42. C'est très con

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Une demi-heure plus tard, Louise, Paul et Antoine étaient arrivés et Didier nous a fait un petit discours. Nous nous sommes réinstallés dans nos chambres et c'est maintenant l'heure d'un petit entraînement.
Louise et moi, nous nous sommes assises dans les gradins pour les regarder.

Lou : ça m'avait beaucoup manqué tout ça...

Moi : moi aussi, même si je plais bien à Paris.

Lou : tu t'es fait des potes ?

Moi : oui, David Luiz et surtout Marco Verratti. Ce type est un rayon de soleil !

Lou : heureusement qu'Antoine n'a rien entendu..dis donc.

Moi : mais non, j'aime Antoine, Marco c'est un peu comme Paul ou Yohan.

Lou : fais attention quand même, Man. Je ne veux pas qu'une histoire débile casse ton couple.

Moi : mais non, ne t'inquiètes pas chou. Je sais très bien ce que je fais. Et toi, tu te plais bien ?

Lou : oui, c'est vraiment cool même si les joueurs sont assez distants enfin c'est pas comme ici mais je suppose qu'il faut encore un peu de temps.

Moi : oui, il m'a fallu un peu de temps aussi. Et avec Paul, ça va toujours je suppose ?

Lou : oui c'est nickel. Il est vraiment adorable, attentionné, toutes les qualités qu'il me fallait.

Moi : ça me fait vraiment plaisir de te voir aussi heureuse.

Lou : c'est gentil, merci ma belle. Mais c'est pareil pour toi.

Moi : merci.

Ellipse de la journée, 21h
Le dîner est terminé, certains gars sont dans le salon et regardent la télé.
Antoine et moi avons décidé de passer la soirée dans la chambre.
Nous sommes dans les bras l'un de l'autre et à vrai dire, on ne regarde pas vraiment la télévision.

Antoine : tu te plais vraiment à Paris ?

Moi : euh...bah oui, je te l'ai déjà dit au téléphone. Ils sont vraiment sympas et l'ambiance est plutôt agréable.

Antoine : ooh. Dit-il sur un ton bizarre.

Moi : quoi ? Dis-je en me retournant vers lui.

Antoine : non...c'est con....

Moi : quoi ?

Antoine : j'ai espéré au début que tu ne te plaises pas...et que...que tu viennes avec moi à Madrid.

Moi : oui c'est très con. Dis-je froidement.

Antoine : je suis désolé. C'était très égoïste.

Moi : tu crois que moi, j'ai pensé un truc pareil pour toi ? Non.

Antoine : je t'aime Manon. Je suis désolé, vraiment.

Moi : je sais Antoine mais ça me blesse. Tu te rends compte qu'en quelque sorte tu as souhaité mon malheur pour ton bonheur ?

Antoine : ...

Moi : j'ai eu pas mal de difficultés pour arriver où j'en suis alors même si je ne m'étais pas plue à Paris, je serais quand même restée. Je ne serais jamais retournée à Madrid pour rester toute la journée chez toi. Je sais que c'est difficile à entendre pour toi mais tu dois comprendre que je suis indépendante et évidemment ça n'empêche pas que je t'aime de tout mon cœur mais c'est comme ça, Antoine.

jusqu'aux étoiles // griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant