56. Manon, tu m'entends ?

Start from the beginning
                                    

Docteur : non, il lui faudra quelques temps de repos mais c'est tout. Rien de grave n'a été touché lors de l'accident mais le choque a été brutal pour la tête et c'est pourquoi elle est dans le coma. Je suis optimiste quant à son état. Je reviendrai la voir tout à l'heure.

Antoine : d'accord, merci beaucoup.

PDV Antoine.

Je n'arrivais toujours pas à y croire, elle allait enfin se réveiller. Je pris mon portable et appelai directement Olivier.

Olivier : Antoine ? Dis moi une bonne nouvelle s'il te plaît. Dit-il inquiet.

Moi : elle a bougé Oli ! Elle a bougé ses doigts ! Dis-je ravi.

Olivier : oh mon dieu merci merci merci. Qu'a dit le docteur ?

Moi : qu'elle allait sûrement se réveiller mais dans un moment encore incertain. Le docteur est optimiste Oli. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux !

Olivier : d'accord merci de m'avoir téléphoné, je ne vais pas tarder à arriver. Moi aussi, j'attends cette bonne nouvelle depuis des jours.

Moi : ok, appelle tes parents, de mon côté je vais appeler Paul et mon frère.

Olivier : pas de souci, à tout de suite.

À peine le coup de fil avec Olivier terminé, j'appelais Paul et ensuite Théo pour les mettre au courant. Elle avait juste bouger les doigts mais c'était signe qu'elle allait revenir.
Olivier est arrivé une heure après, il avait la larme à l'œil tellement il était ému que sa sœur aie enfin donné signe de vie.

Vers midi, je suis descendu acheter des sandwichs pour Oli, ses parents et moi.
Ensuite, je les avais laissé en famille et j'avais rejoins mon hôtel pour me reposer un peu maintenant que je savais que Manon allait mieux.

Le lendemain, je suis allé à l'hôpital vers 10h, Olivier était là aussi.
Simeone avait accepté que je revienne à Madrid demain soir, je ne voulais pas mais je ne devais pas abandonner l'équipe surtout que nous devions préparer la demi finale de la Champions League.

Olivier : hey Antoine ? Je relevai la tête vers lui. Je m'excuse de t'avoir un peu renié depuis l'année dernière, je vois bien que tu tiens à elle plus que tout. C'est juste que voir Manon malheureuse, ça m'est insupportable et j'ai remis la faute sur toi et j'aurais pas dû.

Moi : c'était de ma faute, tu avais le droit de m'en vouloir.

Olivier : oui mais je sais au fond de moi que vous deux c'est loin d'être terminé et au lieu de te renier, j'aurais dû essayer d'arranger les choses.

Moi : je crois que tu n'aurais pas réussi. Dis-je en baissant les yeux. On a merdé tous les deux et je m'en veux tous les jours depuis un an.

Olivier : quand elle se réveillera, promets moi que tu essayeras. Je veux dire, toute l'équipe sait que vous êtes faits l'un pour l'autre. Votre histoire doit continuer alors s'il te plait, essaie.

Moi : promis.

Olivier : elle n'a jamais été aussi heureuse que quand vous étiez ensemble.

Moi : pareil pour moi. Dis-je en me pinçant les lèvres.

Le bip sonore de l'appareil cardiaque s'accélérait d'un coup, Olivier et moi nous jetons un regard inquiet. On pouvait voir la cage thoracique de Manon gonfler un peu plus fort et plus rapidement.

"An-Antoi-ne"

Elle s'était réveillée et je ne pouvais plus réfléchir clairement. De suite, je me penchai sur elle et lui pris sa main.

Moi : je suis là, je suis là Manon. Dis-je au bord des larmes.

Olivier : je peux pas y croire. Dit-il aussi secoué que moi. Je vais appeler le médecin. Dit-il en sortant de la chambre.

Moi : reste éveillée s'il te plait, j'ai attendu tellement d'heures pour enfin entendre ta voix.

Alors que j'observais le moindre geste qu'elle pourrait faire, je vis ses paupières qui commençaient à bouger et quelques secondes plus tard, elle ouvrit enfin ses yeux. Les iris marrons que je rêvais tant de revoir.

Moi : Manon, tu m'as fait tellement peur.

Sa bouche s'ouvrit, je voyais bien qu'elle avait du mal à parler mais elle tentait quand même.

Manon : je..je...suis dé...désolée. Dit-elle d'une voix très faible.

Je n'eus pas le temps de lui répondre qu'Olivier suivi du médecin entrèrent dans la pièce. Le médecin affichait une mine souriante, ce qui me réchauffait le coeur.

Médecin : Mlle Giroud je sais que vous êtes encore un peu dans les vapes comme on dit mais je tenais à vous dire que je suis ravi de voir que vous êtes réveillée, votre état s'est nettement amélioré et je ne suis qu'optimiste pour la suite de votre convalescence.

Manon lui affiche un faible sourire signe qu'elle a bien entendu et qu'elle le remercie.

Médecin : je vais vous laisser, messieurs, je sais bien que vous êtes plus qu'heureux que Mlle soit enfin réveillée mais j'aimerai qu'elle se repose donc ne restez pas trop longtemps.

Olivier : oui pas de souci. Dit-il gentiment.

Le médecin sort de la chambre, une infirmière vient voir si tout va bien et régler les quelques médicaments et part à son tour.

Olivier : je vais appeler les parents, je reviens après.

Moi : d'accord, je vais appeler Paul de mon côté.

Olivier : bonne idée, dis lui qu'il est le bienvenu s'il veut venir.

Il sort de la chambre me laissant seul avec Manon, elle a toujours les yeux ouverts. Elle semble un peu perdue, et je remarque que ma main est toujours dans la sienne.
Elle me regarde et esquisse un sourire du mieux qu'elle peut, je lui rends.

Moi : moi aussi, je suis désolé.

Je lui caresse la paume de la main, elle semble épuisée et ne tarde pas à s'endormir.
J'en profite alors pour passer un coup de fil à Paul.

Paul : dis moi que c'est pour une bonne nouvelle. Dit-il en soupirant.

Moi : elle s'est réveillée Paul ! Elle va bien ! Dis-je heureux.

Paul : OW mon dieu Antoine tu ne pouvais pas me faire plus plaisir ! Je suis tellement heureux, attends je vais appeler Lou.

J'attends un moment et Louise semble avoir pris le téléphone.

Louise : Antoine, dis moi que tout ira bien...

Moi : tout ira bien Louise, le médecin dit que sa convalescence est optimiste. Elle s'est rendormie mais il a dit que c'était normal, elle est très fatiguée.

Louise : super nouvelle ! Tu vas pouvoir rester sur Bordeaux encore combien de temps ?

Moi : j'ai un avion demain soir. Dis-je déçu.

Louise : oh, je vais venir quelques jours, je serai là. Tu n'as pas à t'inquiéter.

Moi : ça serait super, merci Louise.

Louise : je vais devoir te laisser mais appelle nous s'il y a d'autres nouvelles. Encore merci Antoine.

Moi : oui pas de souci, et de rien c'est tout à fait normal. À plus tard.

Louise : à plus tard, bises.

J'étais resté au chevet de Manon une heure de plus, ses parents étaient arrivés et je les avais laissé avec leur fille même si elle dormait toujours.

jusqu'aux étoiles // griezmann Where stories live. Discover now