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Je me lève tranquillement d'une bonne nuit de sommeil, après la journée d'hier j'en avais bien besoin. Il ne m'avait pas répondu, mais en même temps pour répondre quoi ? J'attache mes cheveux en un chignon bien pourri, mais aujourd'hui je ne travaillais pas donc j'avais du temps pour moi. Je commence par déjeuner, puis me laver et je finis par enfiler un bas de jogging et un simple débardeur. Ken et Mila n'étaient pas la, tout les deux occupés par leurs travailles. Alors je partis dans ma chambre, un bordel monstre l'habitait et les couleurs de cette dernière me déplaisais énormément, je partis donc chercher des cartons vides pour que je puisse trier mes fringues, et enlever les siens qui habitait mon armoire depuis bien trop longtemps maintenant. Je commençais par pousser mon lit et je retrouva énormément de choses, enfin beaucoup de fringues.

- Putain il était la ce gilet en laine, soufflais-je.

Alors je rangea tout, retrouvant des élastiques, des bijoux, mais aussi des photos de Moh, Doums et moi un soir où apparement on avait bien abuser de l'alcool. Je ris, j'avais presque finit, mais il me restait la chose que je redoutais le plus, mon amoire. Je commençais par trier là où je savais que les siens n'y était pas. Et je finis par l'autre, avec appréhension de trouver un truc qui me ramènera à lui finalement. Tout te ramènes à lui, me crie ma conscience. Alors je pris un sac cette fois ci et je commença à fouiller, trouvant tout et n'importe quoi et la je tomba sur la chose que je redoutais le plus, son t-shirt, c'est le plus symbolique que j'ai, c'était son préféré à l'époque et je le voulais toujours et il me l'a passé dans un moment particulier pour nous, enfin du moins pour moi.

Flashback

On était au mois d'avril, il faisait bon et beau dans la capitale pour une fois. J'étais avec Mekra dans un parc, enfin non, j'ai traîné Mekra jusqu'au parc. Il ne sort jamais c'est vraiment chiant alors souvent je fais un caprice d'enfant et j'arrive à le faire sortir. À vrai dire Mekra et moi avions toujours eu une relation ambiguë, plusieurs fois on se comportait comme un couple. Alors que nous l'étions pas encore à ce moment là.

- C'est vraiment chiant d'aller dans les parcs juste parce qu'il fait beau, ronchonnait-il.

On était posés sur un banc, il n'y avait ni trop de monde, ni trop désert. Il était assis et j'étais allongée sur lui, a l'écouter râler, Mekra était un éternel râleur et j'aimais en jouer.

- C'est le t-shirt qui te met en rogne ou quoi, demandais-je pour en remettre une couche.

Il resta silencieux, mais je savais qu'il était en train de m'insulter dans sa tête.

- Tu pourrais me le passer ce tshirt d'ailleurs, lui dis-je.

- Les rêves c'est la nuit, me répondit-il.

En faite je l'ai fais sortir mais le t-shirt qu'il voulait mettre, avait une tâche il a donc du le mettre à laver. D'ailleurs je crois que c'est son haut préféré. Il continua de râler et finit par mettre sa mains dans mes cheveux, ce qui me procure d'abord comme une décharge éclectique puis des frissons dans tout le corps. Mekra et moi avions une attirance physique énorme, il me plaisait, je lui plaisais. Je le sais, on ce l'avait déjà dit une fois quand nous étions bourrés.

- Et c'est moi qui te procure autant de frissons ? Dit-il pour me taquiner.

Je lève les yeux au ciel, chose qui m'a valu d'ailleurs une claque derrière la tête. Il déteste quand je le fais, et moi bien-sûr je le fais souvent pour l'emmerder bien évidement. On se regardait dans les yeux avec un sourire niait sur nos lèvres, je sais même pas pourquoi je souriais et je pense que lui non plus mais là je sais que c'était la seule chose qu'on faisait. Il me proposa de rentrer donc je le suivis, ça faisait déjà bien une heure qu'on y était et comme il habitait en face c'était rapide pour rentrer. Une fois arriver l'appartement, qui était désert, on partit d'abord manger puis se poser dans sa chambre. Il posa sa tête sur mon ventre et commençait à me parler de rap, je savais qu'il réussirai, j'en étais sur. Et un moment il releva la tête et mes yeux se sont plantés dans les siens. Je ne sais pas pendant combien de temps on est resté comme ça, et comme si le geste nous étiez familier, nous nous sommes rapproché, l'un de l'autre, je me suis calée sur ses genoux ayant toujours le regard dans le siens, nous nous sommes embrassés. J'avais jamais ressentit de telle chose, javais l'impression que ce n'était pas réel. Je savais que ça aller arriver, il passa ses mains sur mes hanches, et les miennes se diriger dans ses cheveux, le désir était présent.

- Je veux plus, glissais-je entre ses lèvres.

Il passa ses mains alors sous mon t-shirt et me l'enleva, il embrassait d'abord ma tempe, puis il descendit sur mon cou où il laissa des traces violacés. Je lui enlève son t-shirt, qui atterrit pas loin du miens au fond de la pièce. Il enlève ensuite mon pantalon, j'étais en sous-vêtements devant lui, plus que gêner. Il sourit ayant remarquer mon attitude puis à son tours d'être en sous vêtements.

- T'en ai sur, me demande-t-il.

J'hocha pour lui dire de continuer, ce soir je lui ai prouvé que je l'aimais, car j'avais beau me cacher, tout le monde le savait et moi la première. Le lendemain matin je me réveilla avant lui, je me remémorais la soirée que nous avions passé. Je partis donc me laver puis récupérer les fringues dans la machine, je trouva son fameux t-shirt je l'enfila pour le faire râler et au final il avait atterrit chez moi.

Je ne pouvais pas jeter CE t-shirt.

AgainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant